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turel d’une sauvageonne La jeune fille est à peine décrite : deux traits la caractérisent : le naturel et la beauté - insistance sur la négation, vers 1 : « déchaussée », « décoiffée » ; les termes sont mis en valeur par leur place similaire dans les deux hémistiches: « Elle était déchaussée,// elle était décoiffée », ainsi que par la similitude des sonorités et le préfixe identique ➜ image de désordre, de naturel - cette image de désordre et de naturel continue au vers 2 par l’emploi de l’expression « pieds nus » et sera reprise à la fin du texte par « ses cheveux dans les yeux » - la jeune fille est caractérisée par des termes soulignant la fantaisie, l’indépendance, la liberté : « folâtre », « effarée et sauvage » ➜ ces expressions traduisent le charme de la jeune fille dont la beauté est soulignée trois fois : « la beauté » v.6, « la belle folâtre » v. 11 et « la belle fille » v. 15 c) intégration dans une nature simple - la jeune fille est perçue comme une « fée » v. 3 aussi belle et simple que la nature. Elle semble faire partie de cette nature : chaque fois qu’elle est mentionnée, c’est en relation avec la nature : v. 2 : elle est « assise (…) parmi les joncs penchants » ; v. 9 : «elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive » v. 14 : « dans les grands roseaux verts » ; - les deux exclamations des vers 12 et 13 : « Oh ! comme les oiseux chantaient », « comme l’eau caressait » insistent sur l’harmonie entre les protagonistes et la nature. Tout appelle à l’amour comme le souligne la personnification : « l’eau caressait doucement le rivage» v. 13 - cette intégration est soulignée par les réactions du narrateur qui associe constamment l’invitation à l’amour à l’ environnement : v. 4 « Veux-tu t’en venir dans les champs », v. 8 « Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ». - toute la scène se déroule dans une grande simplicité : rien n’est artificiel, la beauté de la jeune fille appelle l’invitation à l’amour, la nature apparaît comme un cadre accueillant. La simplicité même du lexique souligne cette atmosphère, tout comme les répétitions aux allures de refrains « veux-tu » . II – la réciprocité de l’attirance a- Du masculin et du féminin

Le thème du texte est la rencontre entre deux personnages : un « elle » qui représente la féminité et un « je » qui est le poète. Au fil du poème, se dessine une attirance réciproque et une importance égale, que révèle le jeu des pronoms : Premier quatrain : vers 1 et 2 : « elle » sujet vers 3 et 4 : « je » sujet / « elle » complément » puis destinataire du message « veux-tu »: « Moi », « je » / « je » « lui » / « veux-tu » deuxième quatrain vers 5 et 6 : « elle » sujet » / « me » complément vers 7 et 8 : « je » sujet / « elle » complément puis destinataire du message « veux-tu » troisième quatrain vers 9, 10, 11 : « elle » sujet ➜ cette strophe lui est totalement consacrée et correspond à un moment de pause, de réflexion : « devint pensive » quatrième quatrain vers 14 : « je » sujet vers 15, 16 : « la belle fille » complément b - L'échange des regards L'échange des regards est toujours essentiel dans la scène de rencontre. Le regard est ici présent dans chacun des quatrains. On constate que le regard est réciproque : « je crus voir une fée » v. 3, « elle me regarda » v. 5, « elle me regarda pour la seconde fois » v. 10, « je vis venir » v. 14. L'insistance sur le regard comme vecteur de la rencontre passe par la répétition du verbe regarder et du verbe voir : « je crus voir » v. 3 et « Je vis venir » v. 14 et des termes de la même famille « regard » v. 5 La même allitération en « v » aux vers 3 et 4 unit le verbe voir (c'est-à-dire le regard ), le verbe vouloir ( c'est-à-dire le désir ) et le verbe venir ( c'est-à-dire l'accord ) et montre la rapidité de la séduction amoureuse c - La scène d'amour La rencontre entraîne l'invitation « Veux-tu t'en venir dans les champs ? »au vers 4, invitation reprise aux vers 7 et 8 : « veux-tu » et « Veux-tu nous en aller ». Cette invitation ambiguë est éclairée par la périphrase : « le mois où l'on aime », par l'allusion « les arbres profonds », par le tutoiement amoureux aux vers 4, 7 et 8, par l’emploi du pronom « nous » au vers 8 : « Veux-tu nous en aller ». Le verbe triompher au vers 6 ne laisse aucun doute sur l'issue de la

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