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que l’homme a la capacité de se mentir à lui-même.

Critique de cette radicalité de cette liberté. N’y a-t-il pas des limites à la responsabilité vis-à-vis de nos désirs ?

(Synthèse) La contingence du désir est aussi une force, et la dépendance assumée une liberté réelle. Par d’irrationalité irréductible du désir. Parfois plus nous voulons maîtriser nos désirs, plus ils nous échappent. N’est-il pas vain de vouloir lutter contre ses désirs ?

Spinoza, philosophe juif portugais vivant aux Pays-Bas, du XVIIème siècle, nous dit dans L’Ethique, que « le désir est l’essence-même de l’homme ». Il pense qu’il ne faut pas réprimer nos désirs, il faut s’efforcer de les comprendre et de les accepter comme une part essentielle de nous. Il définit le désir comme le « conatus » (désir, latin) : l’effort, qui nous fait tendre vers quelque chose. C’est l’effort pour persévérer dans son être, qui est au principe de l’existence de tout être. C’est le désir en tant qu’il est conscient. « l’appétit » selon Spinoza est le désir. Le désir, selon lui, est l’ensemble de nos « affectes » (affectivité, sensibilité, domaine du sentiment). L’amour dans ce cadre est un affecte moteur de notre existence. « Un affecte ne peut être réprimé ni supprimé si ce n’est par un affect contraire et plus fort que l’affecte à réprimer » : on peut remplacer un désir immoral en s’efforçant de fixer notre attention sur d’autres désirs. Spinoza est certain que « la raison est incapable de réprimer les affectes ». Spinoza nous apprend qu’il faut moins chercher à maîtriser qu’à connaître nos désirs : le désir, selon lui, est le fruit de notre imagination et de notre expérience, mais surtout de notre besoin d’être reconnu par autrui, ce qui est une force, en nous incitant à nous lier aux autres, mais aussi une faiblesse, en nous rendant vulnérables au rejet, à l’influence et à la manipulation des autres. Notre responsabilité, pour Spinoza, n’est pas de maîtriser à tout pris nos désirs au risque de méconnaître notre humanité (devenir inhumain). Car l’homme n’est pas un robot : il désir, ce qui le conduit constamment à faire des fautes et des erreurs, mais ce qui le conduit aussi à transformer, à inventer son existence. C’est accepter que nous sommes fondamentalement imparfaits, seule façon de faire évoluer nos désirs, c’est les reconnaître tel qu’ils sont, sans pour autant s’y complaire.

Conclusion

Nous sommes toujours responsables de nos désirs, même si nous préférons souvent l’ignorer quand cette responsabilité nous engage et nous dessert. Exemple : l’homme violent qui justifie les coups portés à sa compagne par le fait qu’elle l’a énervé. Avec cette attitude, on s’enferme soi-même dans le statut de victime condamné à subir ou de bourreau condamné à mal agir. Dans les deux cas, on choisit de renvoyer la faute à l’autre plutôt que d’essayer de vivre debout. Comme le pense Spinoza, prendre conscience de ce qui nous détermine est le premier pas vers la liberté.

DEUXIEME EXEMPLE

Définitions:

responsabilite : Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.

désir : Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.

Problématique:

Pour définir si l'homme est responsable de ses désirs, nous allons d'abord donner la définition du désir. Selon Spinoza « le désir est l'essence de l'homme », « l'appétit avec conscience de lui-même ». Plus simplement le désir est le fait de vouloir posséder quelque chose en vue d'en tirer du plaisir, cette chose peut être matérielle ou non. Le terme responsable, veut dire ici, le devoir de répondre de ses actes et de ses pensés devant sa conscience. A la suite de cette brève définition, nous pouvons nous poser les questions suivantes : peut-on pleinement nous tenir responsable de nos désirs ? Doit-on se tenir responsable de ses conséquences ? Pour répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps voir que nos désirs nous appartiennent, puis, nous montrerons que nul ne peux être tenu comme responsable de nos désirs, et pour finir nous expliquerons la différence entre le désir et l'acte du désir.

Extrait:

Dans l'expérience que nous avons de nos désirs, nous croyons tellement les subir que nous ne nous en sentons pas toujours responsables, surtout au plus fort de leur domination. Aussi le problème de notre responsabilité se pose-t-il, notamment lorsque nous sommes amenés par nos désirs à commettre des actions répréhensibles. Cette éventuelle absence de responsabilité tiendrait à l'obscurité du sujet à lui-même, qui ne se connaît pas et qui ne connaît pas l'influence des causes extérieures sur lui. Mais si le désir est motivé, s'il est de l'ordre du fait, son accomplissement relève toujours,

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