Premiere Guerre Mondiale

de l'arrière. [dossier p66-67]

Les soldats partis aux fronts sont remplacés dans les usines par :

Des ressortissants des colonies

Des femmes qui étaient jusqu'alors absentes des industries métallurgiques et mécanique. C'est le temps des munitionnettes (¼ de la main d'œuvre industrielle est féminine durant la guerre)

Face aux besoins de l'économie de guerre, les ouvriers qualifiés (métallurgie, chimie, mécanique) sont rapatriés du front dès 1915

C/La mobilisation idéologique et psychologique. [doc3-4 p67]

Les États exercent un contrôle sur les moyens de communications qui sont contrôlés et censurés :

Les journaux publient des nouvelles qui sont vite associées par l'arrière à du « bourrage de crâne »

La propagande devient une activité centrale de la guerre (créer un consensus national en rappelant chaque jours les caisses du combat, en diabolisant l'ennemi)

Le courrier est contrôlé pour éviter de diffuser les informations trop déstabilisantes à l'arrière et sur le front, de plus l'autocensure est adoptée au front et à l'arrière

Les enfants sont impliqués dans la mobilisation :

Par le biais de l'école (formé à l'idée de la guerre, les préparer à devenir de futur soldat)

Par l'utilisation de leur image par la propagande

II_ L'expérience combattante.

1/ Les tranchées: se battre et vivre.

A. La vie dans les tranchées.Dossier p.72/73.

Entre 1915 et le début de 1918, la guerre se transforme en guerre d'usure, position, tranchée. Pour la première foi en Histoire, des armées vont se faire face enterrer dans des tranchée, seulement séparé par le «No man's land».

La vie dans les tranchées est extrêmement dur pour les soldats qu'on va vite appelé «Poilus» en France. Il leur faut supporter:

-Le climat est un ennemi.

-L'hygiène est quasi-absente (Poilus).

Les soldats cohabitent malgré eux avec la vermines: Rats et poux.

-La boue et la poussière pénètrent partout.

-La nourriture est le plus souvent mauvaise et insuffisante surtout en première ligne.

B. Les combats de tranchées.1p.70; 3p.71 + Dossier p.72/73.

Durant la première guerre mondiale les armes évoluent et s'industrialisent:

-L'artillerie se perfectionne: « Grosse Bertha » et canon 155.

-A partir de 1915 les gazs, l'ypérite ou « gaz moutarde ».

Les sous marins allemands et chars alliés,

-Les combats se traduisent par des assauts meurtriés et terrifiants.

Âpres avoir canonné la tranchée adversaire les soldats doivent traverser le « no man's land » en échappant aux tirs ennemis et se battre au corps ça corps lorsqu'il parvienne à la tranche adversaire.

A coté des assauts, la guerre de tranchée est marqué par les grandes batailles ou offensives dont les plus célébrés sont:

-La Bataille de Verdun.

-La Bataille de la Somme (Juillet/Novembre 1916).

-Les chemins des Dames (avril/mai 1917).

C,Tenir : solidarité et mutinerie.Doc 2 et 4 p.71+ Dossier p.68/69.

La guerre est très longue, aussi, les soldats vont tenir grâce a différents éléments:

-Les liens familiaux sont maintenu grâce aux permissions même rares et aux courriers en dépit de la censure et de l'autocensure.

-La solidarité entre soldats est un élément fondamentale: entre génération, entre peuple,

-Les loisirs entre soldats ou ceux proposer par l'état major.

La guerre est très longue et l'on peut se demander ce qui a fait que les première mutineries dans les camps français ne vont intervenir qu'en 1917 ( Chemins des Dames ). Ces mutineries concernent 48000 soldats et sont accompagnés de mouvement de grève à l'arrière. Néanmoins elle ne se propage pas. On peut l'expliquer par:

-La dureté de la répression 500 condamnation à mort; 30 fusillés.

-Le patriotisme est la certitude de se battre pour une juste cause et qui finira par triomphé.

2/Une guerre industrielle; des millions de mort et blésés.

A. 10 millions de victimes.Dossier p.74/75.

En moyenne durant la guerre, 900 soldats français et 1 300 soldats allemands sont morts tous les jours. Ainsi durant les trois premières semaines de combats, il y a eu 300 000 morts français. Les grandes batailles sont terriblement meurtrières. Ainsi la bataille de la Somme fera à elle seule 1,2 millions de victimes.

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