Ralph

ue intitulée M.A.S.S (Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales). Cependant, qu’on le veuille ou non, quantification ou pas, toute valeur mathématique réclame d’être estimée, pesée chacun selon sa sensibilité.

En revanche, les sciences dites de la matière ou dure sont dénommées ainsi car leurs résultats finales demeurent incontestables voir irréfutables. Ce qui signifie aussi que les vérités, ainsi trouver, sont universelles et absolues.

Depuis l’époque des grecs anciens (IVème siècle), grâce aux travaux d’Aristote, on a pris l’habitude de définir une science à partir de l’existence en son sein de trois éléments principaux, à savoir : un objet, une pratique et une théorie.

On appelle objet dans une science, l’unité conceptuelle à partir de laquelle un champ de réflexion se trouve délimité. C’est donc une découpe opérée dans la réalité. Par exemple, l’objet de la physique mathématique, c’est la matière inanimée.

On appelle pratique d’une science, le protocole expérimental grâce auquel l’objet est mis en application ou déployé en laboratoire.

On appelle théorie d’une science, le corpus formé par l’ensemble que constituent les théories, les démonstrations, les définitions, les postulats, les hypothèses etc.

La philosophie peut-elle être une science ?

Celle-ci, en aucun cas, ne peut être assimilée à une science. D’abord, elle n’a pas d’objet qui lui soit propre. Elle porte sur tout, sur tout ce qui est, et donc sur rien de particulier. C’est un exercice de pensée qui se fait par le questionnement. Or, que réclame une question ? Une question réclame une ou deux réponses. Ce qui signifie que la philosophie n’a pas pour vocation de transformer la réalité (puisqu’elle n’a pas d’objet).

Si la philosophie n’est pas une science, pourquoi dit-on que sans les sciences, il n’y a pas de philosophie ?

Il n’y a pas de philosophie sans les sciences car pour philosopher, il faut des connaissances qui portent sur telles ou telles sciences.

Il peut se faire qu’un philosophe appelle ou assimile la philosophie à une science rigoureuse, exacte. Il veut montrer que par son apparence, c’est-à-dire par sa méthode, par sa manière d’exposer, par sa rigueur, par sa logique, la philosophie ressemble beaucoup aux sciences. Il met l’accent sur la forme extérieure, plutôt que sur le contenu effectif.

08 Février 2012

Notes

La Raison nous évoque une manière de pensée pour concevoir le monde.

On raconte qu’un maitre japonais ayant les yeux bandés arrive devant une salle, de dos, et réussi à déterminer où se trouve la cible accrocher au mur.

Le samouraï aveugle arrive à battre d’autres samouraïs. Le poète dans la cité excite l’imaginaire, c’est pourquoi Platon a demandé à ce qu’on les chasse.

I. L’Histoire de la Raison occidentale (IVème siècle avant J-C : les Grecs)

Il y a une manière de penser, de représenter le monde qui est propre à toutes les civilisations. Celles d’Occident, comportent les aspects qui doivent retenir notre attention. D’abord, on dira qu’il y a une histoire de l’Esprit, une histoire de la pensée, qu’il ne faut pas confondre avec l’histoire générale ou l’histoire tout court. Dans l’histoire générale, il s’agit de l’étude des faits sociaux, des évènements concernant la vie des hommes qui ont eu lieu au fil du temps. Dans l’histoire de la pensée, il s’agit au contraire d’indiquer les étapes par lesquelles l’esprit à investit divers domaines de la pensée, les difficultés, les divers obstacles rencontrés et la manière de résoudre et d’écarter ceux-ci.

On dira que la civilisation occidentale, à la différence des grandes civilisations de l’extrême Orient, pourrait se caractériser par la maitrise pas à pas d’une rationalité technico scientifique. L’homme occidental est avant tout un fabriquant d’outil ou de machine : il a commencé par des instruments ou des outils élémentaires, qui n’étaient rien d’autres que des prolongements ou l’amélioration du corps.

A. L’étape classique de la Raison (IVème siècle avant J-C : les Grecs)

La civilisation occidentale commence à l’époque de la Grèce antique. En effet, aux alentours du IV et du Vème siècle avant Jésus Christ, la Grèce a connue, ce que les historiens appellent, le « miracle grec ». On entend par là, l’apparition, l’émergence simultanée d’une série de disciplines de pensée, telles que les mathématiques, l’histoire, la biologie, la physique, la philosophie, toute choses qui vont bouleverser le monde occidental. Comment expliquer ce miracle ?

Si les grecs ont fait des inventions très importantes, ils n’ont pas commencé de zéro car avant eux, les grandes civilisations de l’Egypte et de l’Inde leur ont beaucoup appris. Ce furent le cas de l’arpentage et de la gymnosophie. L’arpentage, étant l’art de distribuer les terres, de faires des cadastres, donnera lui à la géométrie. La gymnosophie, étant la maitrise du corps, la patience avec laquelle l’esprit ou l’âme communique avec l’esprit du monde, va donner lieu à la philosophie.

Ce qui caractérise l’étape classique chez les grecs, c’est désormais la séparation en Occident entre la raison et l’imaginaire, entre la pensée et les émotions, entre le cœur et l’esprit. Désormais, l’homme occidental, dès l’époque des grecs cherche à maitriser, non pas son corps comme en Asie, mais cherche à maitriser le monde, la nature grâce aux ressources au moyen de son intelligence. Ainsi, elle est ce qu’on appelle la Raison classique.

14 Février 2012

B. L’étape moderne de la Raison (1453 : la Renaissance)

Notes

L’Empire Romain domine toute la méditerranée, ils ont améliorés les grecs. La chute de l’empire romain vers 450, et c’est l’entrée des francs (gaulois) en France qui viennent de l’Est. L’église catholique à obliger les rois à se convertir et à adopter les mœurs.

L’ile de France s’appelait auparavant Hilde France, qui signifie petite France.

Celle-ci est née en Occident à partir de 1453 avec la Renaissance en Italie. C’est une date importante, caractérisée par la prise de Constantinople par les turcs. Tous les savants gréco-romains, qui étaient à Constantinople sont venus s’installer en Italie et avec eux renait la culture gréco-romaine, c’est-à-dire la place désormais importante de la langue grec et de la langue latine qui avait disparu pendant le Moyen-âge. De nouvelles écoles s’ouvrent, de nouvelles disciplines se développent à partir des connaissances du grec et du latin. Les textes anciens, écrit en grec et en latin, qui jusqu’ici étaient délaissés par l’ignorance, sont redécouverts, réétudier etc. C’est cela qu’on appelle la Renaissance.

C. L’étape contemporaine de la Raison (de 1970 à aujourd’hui)

Aujourd’hui, on a pris l’habitude de caractériser le présent actuel par le terme de postmodernité ou encore « époque contemporaine de la Raison ». Tout ceci pour démontrer qu’une coupure a été opéré dans l’histoire de la pensée, qu’un nouvel espace se trouve dégagé, dès lors que l’on peut plus penser, organiser la réflexion comme cela a été jusqu’à présent.

Afin de comprendre cette notion de postmodernité, nous devons nous demander ce qui s’est produit dans l’histoire des hommes qui a poussé à considérer notre actualité de manière très différente.

La première chose à garder à l’esprit, c’est aujourd’hui la mise à l’écart ou la problématisation de la notion de progrès.

Notes

Pour comprendre la postmodernité, il faut comprendre la modernité. La modernité représente le progrès, les sciences. La postmodernité n’est plus considérée comme la modernité. Le progrès ne peut plus être considéré de manière positive.

Soljenitzine : Goulag

Le communisme n’est pas synonyme de progrès. Les philosophes lancent un nouveau courant philosophique qui a pour but de détruire le communisme qui est synonyme de Goulag. Avec la révolution politique et le changement de société, on cherche à amener à un progrès de civilisation par le biais de la science et de la technique.

Ainsi, Science et Technique seront englobés dans la politique. Avec le courant de la nouvelle philosophie qui s’attaque au progrès politique, cette idée est complètement affaiblie.

La publication en France dans les années 1970 de l’ouvrage du romancier russe Soljenitzine, intitulé l’Archipel du Goulag, va bouleverser le paysage intellectuel de la France car dans la foulée est apparue une nouvelle école de pensée appelée la nouvelle philosophie.