DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Traumatisme Thorax

Documents Gratuits : Traumatisme Thorax. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 5

nt (déversement ou écoulement) d'air dans la cavité pleurale. Cette poche d'air se trouve donc entre la face interne de la cage thoracique et la face externe du poumon qui ne se trouve alors plus au contact de la cage thoracique. - Mécanisme lésionnel : Le pneumothorax spontané se constitue sans cause évidente : il est dit idiopathique. Il se voit en général chez le sujet jeune, grand, longiligne et survient parfois après un effort. Il peut se voir aussi chez le nouveau-né. Le pneumothorax peut aussi être secondaire et apparaître à la suite d'une blessure thoracique, dans laquelle s'engouffre l'air atmosphérique (plaie du thorax, ponction à l'aiguille, incident postopératoire...).

Il peut provenir également d'une affection pulmonaire : formations bulleuses (infection à staphylocoque), kystes, abcès du poumon. L'éclatement des alvéoles pulmonaires est favorisé par l'hyperpression (inspiration forcée, asthme, ventilation artificielle) . - Signes cliniques : L'épanchement d’air dans le thorax gêne brutalement la mobilisation pulmonaire lors de la respiration. Les symptômes sont : gêne respiratoire, toux, douleur thoracique à type de point de côté, parfois très violente en coup de poignard, angoisse. Il n’y a pas de fièvre. - Complications : elles peuvent être de survenue immédiate comme le pneumothorax compressif, de résistance au traitement, ou d'une récidive du pneumothorax spontané homolatéral.

Hémothorax

- Définition : Un hémothorax est la présence de sang à

l'intérieur dans la plèvre pulmonaire. La plèvre pulmonaire est constituée des membranes de recouvrement et de protection des poumon. - Mécanismes lésionnel : un traumatisme du thorax, les problèmes liés à la coagulabilité du sang et plus précisement l'hémostase, un cancer, l'atteinte d'une artère intercostal ou la rupture d'un anévrisme de l'aorte. - Signes cliniques : douleurs localisé au coté du thorax, toux, dyspnée, hyperthermie en cas d'infection, perte d'appétit, asthénie. - Complications : en ce qui concerne l'hémothorax massif celui-ci est susceptible d'évoluer vers un état de choc dont l'évolution est péjorative pour le patient, pour lequel une prise en charge thérapeutique en réanimation est nécessaire sans quoi le décès est possible.

LES LESIONS TRACHEOBRONCHIQUES

Définition : Les traumatismes trachéo-bronchiques sont rares. · Le plus souvent, ils font suite à un accident de la voie publique mais peuvent aussi compliquer une technique de contrôle des voies aériennes supérieures. · Le signe cardinal de la lésion trachéo-bronchique est l'emphysème sous-cutané cervical. · D'autres signes cliniques doivent faire évoquer le diagnostic : contusion cervicale, détresse respiratoire, hémoptysie, dysphonie, emphysème péritrachéal radiologique, pneumothorax suffocant uniou bilatéral, persistance d'un pneumothorax après drainage, échec de l'extubation. · Toute suspicion de traumatisme trachéo-bronchique impose la réalisation d'une endoscopie des voies aériennes supérieures.

· La fibroscopie souple et la bronchoscopie rigide ne s'opposent pas dans la prise en charge des traumatismes trachéo-bronchiques : il peut être logique de commencer par la fibroscopie souple avant de proposer la bronchoscopie. · La prise en charge initiale associe dans le même temps un drainage thoracique, une intubation sous-lésionnelle et/ou sélective pour protéger le poumon sain d'un saignement controlatéral. · Le traitement conservateur n'est envisageable que pour les lésions longitudinales non compliquées de la membraneuse postérieure. · Toutes les autres formes de lésion et/ou l'apparition de complications imposent un traitement chirurgical. · La prise en charge nécessite la collaboration des équipes d'anesthésie-réanimation et de chirurgie ORL et thoracique.

Mécanismes de constitution : Traumatismes fermés - par écrasement thoracique ou cervico-thoracique à l'occasion d'un choc frontal. Le traumatisme frontal peut être responsable d'un enfoncement de la paroi antérieure, d'une fracture des cartilages ou d'une déchirure de la carène par un phénomène d'étirement transversal des bronches souches ; - par cisaillement après une décélération brutale. Ce mécanisme est analogue à celui des ruptures isthmiques de l'aorte ; - par étirement vertical brutal lors d'un mouvement d'hyperextension de la tête et du cou ; - par hyperpression thoracique après un impact thoracique ou thoraco-abdominal sur une glotte fermée. Les zones membraneuses (postérieure ou intercartilagineuse) sont particulièrement exposées lors de ce type de traumatisme.

Conséquences : Les conséquences immédiates de ce type de traumatisme résultent de trois phénomènes distincts pouvant s'associer : · des épanchements gazeux dans les espaces péri-trachéobronchiques : - dans le médiastin : emphysème médiastinal puis sous-cutané ; - dans le péricarde, réalisant une tamponnade gazeuse ; - dans une ou dans les deux cavités pleurales : pneumothorax uniou bilatéral, volontiers compressif ; · un saignement dans la lumière trachéo-bronchique pouvant conduire à une véritable noyade hémorragique ; · une réduction partielle ou complète du calibre de la lumière trachéo-bronchique. En cas de rupture complète, la continuité des voies aériennes supérieures est parfois assurée de façon temporaire par les tissus médiastinaux.

La détresse

...

Télécharger au format  txt (8.6 Kb)   pdf (90.5 Kb)   docx (8.7 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com