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Note De Synthèse

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pement, en Afrique tout d’abord, ainsi qu’aux états insulaires, les premiers à disparaître de la terre s’ils ne parviennent pas à élaborer un protocole dans la limitation des gaz à effet de serre.

C’est là que les difficultés commencent ….. les négociations s’annoncent houleuses

Les gouvernements de parviennent pas à se mettre d’accord, ni sur le calendrier, ni sur la répartition à l’effort à consentir, ni sur les mécanismes.

De plus, ce changement radical nécessite un investissement financier astronomique, selon l’A. I. E., le montant de l’addition s’élèverait à 7 000 milliards d’euros par an, de quoi faire bondir les gouvernements des pays industrialisés d’autant qu’ils se rejettent la balle pour savoir qui va payer et dans quelles conditions.

En effet, les enjeux ne sont pas les mêmes et le suspense reste entier : les pays du Sud, notamment, l’Afrique, continent le moins polluant avec 4% d’émission de gaz, estime que se sont les pays dits riches, les plus pollueurs, qui doivent leur fournir l’aide financière pour compenser l’impact du changement climatique. Même s’ils sont décidés à s’investir dans cette lutte, ils se posent davantage en victimes plus qu’en coupables du réchauffement terrien et refusent de s’engager, eux aussi, sur des mesures contraignantes. Une enveloppe de 100 milliards d’euros par an a donc été évaluée dans les investissements nécessaires pour soutenir ces pays face au changement climatique et à ses conséquences.

Mais la question de la répartition de la contribution européenne, évaluée entre 2 et 15 milliards d’euros par an, reste en suspens. Quant à la Chine et aux Etats-Unis, ils ne se sentent pas du tout concernés par cette aide financière à concéder aux pays les plus pauvres.

Selon Jean-Louis BORLOO, l’échec à ce sommet serait impensable, c’est le projet pour un monde meilleur, sous-entendu, plus respirable. Certes, il faut simplifier le traité de KYOTO qui était trop contraignant dans son application et rédiger un texte beaucoup plus concis en avant première pour la signature du protocole prévu en 2010 à Mexico.

Le ou les vilains petits canards………………..

Les deux plus grands pollueurs mondiaux sont pointés du doigt : la Chine et les Etats-Unis.

Le Président des Etats-Unis, Barak OBAMA, s’est fait remarquer en refusant de signer le traité trop contraignant et pour cause, lui-même étant confronté à un dilemme : l’avenir climatique du monde entier et l’avenir de son pays en crise sur le plan économique (la forte croissance du chômage) et social. On parle d’écologie, mais, les Américains doivent radicalement changer de mode de vie pour adhérer au consensus international de lutte contre le réchauffement de la planète ; visiblement, Barak OBAMA se trouve dans une position inconfortable, l’heure étant à d’autres priorités ou il est attendu au virage par ses concitoyens.

Quant à la Chine, elle aussi n’a pas voulu ratifier le traité de KYOTO et pourtant, elle semble faire des efforts et souhaite s’engager réellement et s’est engagée à réduire le coût du carbone de manière forte d’ici 2020. Par ailleurs, elle veut suivre le modèle Européen en créant une taxe sur le carbone et une bourse d’échange CO2. Elle reboise à tout va et investit dans des technologies vertes, met les bouchées doubles en matière d’énergie renouvelable, dans l’éolien et dans le solaire : il faut dire que la Chine subit une situation catastrophique, de part sa population intense, les périodes de sécheresse à répétition, la pollution dramatique des villes et les pluies acides. Force est de constater, qu’au-delà d’investissements financiers, c’est de sa survie dont il est question et de sa santé tout court.

Entre donneurs de leçons et poètes ……..

Nos têtes pensantes, chercheurs, scientifiques et autres personnages de renom se creusent la cervelle au-delà des rassemblements politico-écologiques.

Et oui, sous le terme de géo-ingénieurs, tels que Paul CRUTZEN, Roger ANGEL, Victor Smetacek, John LATHAM et Stephen Salter, Charlie PATON se plient au jeu et se lancent dans des projets, parfois incongrus, ayant pour objectif de manipuler le climat et de refroidir la planète. Vaste programme, quand il s’agit d’amasser des tonnes de soufre pour refroidir l’atmosphère, construire des réflecteurs dans l’espace pour mettre la terre à l’ombre, produire du plancton mangeur de CO2 ou des arbres, créer des bateaux blanchisseurs de nuages, etc….Un peu de poésie et de fantasque face à cette situation inquiétante, même si pour certains et pour ne pas le citer, Claude ALLEGRE, écologie rythme avec idéologie et…..business.

C’est le nain grincheux qui émet des doutes quant à la véracité de ces phénomènes et ne se veut pas aussi alarmiste que l’on veut nous faire croire.

Quoi qu’il en soit, nous sommes à dix jours du sommet de Copenhague et les négociations promettent d’être difficiles même si l’enjeu de ce sommet doit avoir des répercussions mondiales et ou la population attend des réponses concrètes.

Fin de la synthèse

Conclusion personnelle :

On connait depuis le résultat, piégés par la sur médiatisation qu’ils ont eux-mêmes orchestrée, les grands de ce monde se sont retrouvés sous les feux de la rampe, sans rien d’autre à montrer que leurs rivalités sordides. Alors, les représentants de 26 grands pays ont viré les ONG, écarté les petits États et pondu en catastrophe un texte dont le but principal est de faire croire qu’il y a un enjeu majeur si l’on ne veut pas que notre planète se détériore à vitesse Grand V : c’est la course au profit des groupes capitalistes lancés dans la guerre de concurrence pour les marchés mondiaux.

Rester au-dessous de 2°C, cela ne se décrète pas. Pour peu que ce soit encore possible, il y a des conditions drastiques à remplir. Elles impliquent en définitive de consommer moins d’énergie, donc de transformer et de transporter moins de matière. Il faut produire moins pour la demande solvable et satisfaire en même temps les besoins humains, notamment dans les pays pauvres. Elle n’est pas si difficile à résoudre. On pourrait supprimer la production d’armes, abolir les dépenses de publicité,

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