Antigone

n• Prologue de Soph présenté sous forme de dialogue à l'inverse de celui d'Anouilh qui sait déjà que sa pièce sera représentée.

• Les personnages sont différents

-Antigone est « triste » elle a les « yeux graves » est « renfermée alors que sa sœur est « blonde » , symbole de l'éblouissance : les personnages sont anthithétiques +++ alors que chez Soph, ils ne le sont que par les idées.

motivation d'Antigone différente : Chez Soph, ses motiv sont l'amour fraternel + obéissance aux dieux à l'inverse d'Anouilh où il n'y a pas la notion de dieu.

-Créon= on s'intéresse à sa sagesse, à ses goûts, il n'est pas blâmé : « il a retroussé ses manches comme un ouvrier » l 62 = il n'a pas choisi d'être roi. « il se demande »=> être profondément humain qui se questionne à l'inverse du Créon de Soph qui ne tente pas de sauver Antigone. Il n'est pas si effrayant et ses goûts montrent une certaine délicatesse.

-Anouilh donne + d'importance aux gardes que Sophocle. Il les décrit plus longuement comme le montre l'omniprésence de la forme emphatique « ce...qui...ce sont... »

• Pas de terreur dans le texte= absence de catharsis

3- Une écriture ancrée dans son siècle

A-Antigone, personnage existentialiste ?

« elle pense qu'elle va être Antigone tout à l'heure » => existentialisme de Sartre

=> révèle la complexité du perso d'antigone, définie par sa révolte : pr se révéler, elle doit se révolter.

B-réflexion sur le pouvoir.

• « mourir » l 20=> questionne le spectateur sur sa tranquilité, dénonce peut-être le rôle des francais pendant la france occupée qui regardent mais ne se révoltent pas => questionne l'engagement

questionnement du pouvoir : conduire les hommes est qualifié de « jeu difficile » l 74

le portrait des gardes évoque ceux qui exécutent les ordres, ils ne sont pas vraiment condamnés « ce ne sont pas de mauvais bougres » mais ils sont rabaissés par la suite « dépourvus de toute imagination ».

« Pour le moment, jusqu'à.. » l 90 insiste sur le caractère éphémère du pouvoir et de la justice mise en place : « la justice DE créon » (la justice varie selon la personne au pouvoir)