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Article Clasquin

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taires sous trois ans. Il installera rapidement une délégation commerciale en Inde et veut s'étoffer aux Etats-Unis où il juge sa progression trop modeste.

Clasquin, une PME multinationale

Les Echos n° 20128 du 11 Mars 2008 • page 109

Ce petit organisateur de transport lyonnais gère essentiellement des flux intercontinentaux de marchandises entre la France et l'Asie.

« PME multinationale » : l'association de ces deux mots est d'Yves Revol, PDG de Clasquin, car le commissionnaire de transport qu'il avait repris dans les années 1980 reste en effet une PME (128 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2007, 435 salariés). Mais en même temps sa spécialité est la logistique « overseas », une dimension qui se vérifie à ses 16 filiales et 36 bureaux en propre, dont 22 hors d'Europe.

Clasquin se présente comme un « 4 PL » (« fourth party logistics ») c'est-à-dire un « architecte » qui sélectionne des prestataires, les réunit et organise la traçabilité des informations entre eux, sans disposer de moyens de transport en propre. Pour composer une « supply chain » internationale, il doit parfois assembler 30 à 40 intermédiaires tels que transporteurs aériens, maritimes, terrestres, opérateurs de déchargement, de gestion de magasins, de documents douaniers ou portuaires...

En reprenant Clasquin, Yves Revol avait choisi l'Asie, « pour trouver de la valeur ajoutée » au moment où les commissionnaires de transport étaient tournés vers d'autres continents. Il a concentré ses forces en Chine. Cette stratégie de niche a été payante : « Nous ne figurons pas parmi les leaders du "freight forwarding", mais notre force se trouve sur certains axes comme l'import Chine ou l'export Japon. » Clasquin est par exemple le premier client cargo d'Air France entre Hong Kong et la France et il se définit comme un « spécialiste des flux sur l'axe est-ouest ». Pour garder une longueur d'avance, son analyse est que la Chine va évoluer sur le modèle japonais et devenir importatrice de certains produits. Clasquin a identifié trois niches qui devraient pousser les flux exports vers la Chine : la biopharmacie, le luxe et l'alimentaire (vins et spiriteux, température dirigée). Il vient de signer un contrat pour les boulangeries Paul à Shanghai.

Une alternative

En France, son rachat début 2008 du petit transporteur routier Gueppe renforce son offre en bout de chaîne, en pré-export ou post-import : « Nous avions trouvé la limite de qualité en sous-traitance de transports routiers en France et nous voulons nous préparer à une ouverture vers les marchés russe et ukrainien, qui supposent la maîtrise de transports de surface. » Cette acquisition sera suivie d'autres pour renforcer la présence à Paris de ce provincial et étendre son réseau de bureaux vers l'Allemagne, premier débouché chinois en Europe, et la Belgique à cause d'Anvers, premier port alimentant la France.

Clasquin travaille sur des contrats de longue durée avec des groupes internationaux « qui cherchent ce qu'ils ne trouvent pas chez les leaders mondiaux. Nous sommes une alternative en apportant flexibilité, réactivité et adaptation au sur-mesure ». Mais la cible de Clasquin est avant tout « les grosses PME dynamiques à l'international qui nous ressemblent ».

Clasquin retrouve le chemin de la croissance

Les Echos n° 20643 du 25 Mars 2010 • page 27

L'organisateur de transports intercontinentaux a vu son bénéfice part du groupe chuter de 25 %, à 2,9 millions d'euros.

« Nous avons repris les voyages, nous réembauchons - sans doute 20 à 30 personnes cette année -et nous avons relancé tous nos projets », s'est félicité Yves Revol, PDG de Clasquin (467 salariés), à l'occasion de la présentation mardi des résultats du groupe pour 2009. Pour le patron du commissionnaire en transports intercontinentaux, la crise est bel et bien derrière lui. Dès le quatrième trimestre 2009, l'activité s'est réveillée, après avoir touché le fond en mars.

Habitué depuis des années à une croissance à 2 chiffres, Clasquin a vu l'an dernier ses ventes chuter de 24 % par rapport à celles de 2008, à 114,7 millions. Le résultat net part du groupe a quasiment baissé dans les mêmes proportions, à 2,9 millions d'euros. « Notre marge commerciale brute, le vrai indicateur de notre métier, n'a toutefois reculé de seulement 7,9 % à 34, 3 millions d'euros », a relativisé le dirigeant. En nombre d'opérations, le recul a été limité à 5,9 % dans un marché où les échanges internationaux de marchandises ont chuté de 12 %. Mais cet environnement conjoncturel a entraîné un effondrement des taux de fret maritime : - 47 % en moyenne sur l'axe Asie-Europe, avec un creux à - 85 % en mars dernier, où le prix du container transporté était tombé à 250 dollars.

Renouer avec le niveau de 2008

Avec le redémarrage de l'économie, les tarifs ont pratiquement retrouvé leur niveau du printemps 2008 sur cette « route » Europe-Asie, qui représente entre 80 % et 90 % du plan de charge du prestataire. « Même si les échanges restent déséquilibrés entre les deux continents, nous constatons que l'Europe vend de plus en plus à la Chine, en particulier du vin et des produits de luxe », s'est réjouit Yves Revol. Depuis fin 2008, Clasquin s'est doté d'une filiale locale à 100 % qui possède l'ensemble des licences pour opérer par avion et mer. Le groupe est également présent au Vietnam, avec une entité dont il détient la majorité, en Thaïlande, Malaisie et à Singapour. Disposant de 38 bureaux dans le monde (dont 4 aux Etats-Unis), il cherche toujours à s'implanter en Inde et en Allemagne entre autres. Son PDG vise en 2010 un retour aux performances de 2008.

Clasquin prévoit encore de faire deux fois mieux que le marché en 2011

L'organisateur de transport international a amélioré tous ses paramètres l'an dernier. Il poursuit son maillage international vers l'Inde et l'Asie Centrale.

L'année 2010 a été faste pour Clasquin qui versera un généreux dividende de 1,20 euro par titre. L'organisateur en transport international par air et mer, dont le titre a terminé hier en hausse de 7,43%, à 21,70 euros, a publié une hausse de 41,3 % de son bénéfice part du groupe, à 3,4 millions, et de 23,8 % de sa marge commerciale brute, à 42,4 millions. La croissance de 56,1 % de son chiffre d'affaires consolidé, à 179,1 millions, s'explique pour moitié par la flambée des taux du fret maritime.

Ces derniers ont été multiplié par 7,2 entre mars 2009 et mars 2010, pour s'élever à 1.800 dollars (1.285 euros) en décembre dernier pour l'import vers l'Asie. Après cette poussée "post crise", les prix sont retombés autour de 1.175 dollars du fait notamment de la sur-capacité, avec l'arrivée de nouveaux cargos.

Cependant, selon les anticipations actuelles, les échanges mondiaux devraient connaître une croissance entre 5% et 6 % en 2011. Et, "chaque année nous faisons deux fois mieux que le marché. C'est lié à notre stratégie consistant à enrichir notre offre et notre réseau", a souligné Yves Revol, le PDG du groupe lyonnais, qui a conquis de nouveaux clients emblématiques comme Hermès en Chine, Zadig & Voltaire, Quicksilver, Armand Thiery ou encore Gicochi Preziosi..

Quarante agences sur quatre continents

Parallèlement, les effectifs du transitaire ont été portés à 528 collaborateurs (+ 13 %), dont la moitié hors de l'Hexagone, tandis que le nombre d'agences atteint les 40 réparties sur 4 continents. "Après avoir longtemps cherché une acquisition en Allemagne, nous y avons créé deux bureaux à Francfort et Brême, en fin d'année dernière", a précisé le patron.

Le groupe a pris pied au Vietnam et l'entité indienne devrait être opérationnelle début mai à New-Delhi. Suivra un premier comptoir en Asie Centrale, prévu en Géorgie, une fois finalisé l'accord avec un puissant partenaire local, qui sera minoritaire. Quant à la restructuration de la filiale italienne, qui a coûté 1,2 million d'euros, elle "est terminée", avec une "équipe a été totalement renouvelée", a indiqué Yves Revol

Clasquin ouvre son capital à la Banque de Vizille

Les Echos n° 19306 du 14 Decembre 2004 • page 22

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Clasquin, organisateur de transports intercontinentaux par air (50 %), mer (40 %) et de logistique (10 %), vient d'ouvrir son capital à hauteur de 15 % à la Banque de Vizille, filiale de la Lyonnaise de Banque (groupe CIC-Crédit Mutuel), qui a apporté 2 millions d'euros d'argent frais : 1,5 million en actions et 0,5 million en obligations convertibles. Le PDG, Yves Revol, qui a injecté 0,5 million d'euros, conserve 57 % des titres, le solde se répartissant entre les cadres et des personnes physiques. « Nous avions besoin de renforcer nos fonds propres pour poursuivre notre développement. Ce nouveau partenaire financier est prêt à nous accompagner

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