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Biod

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lions d’espèces.

combien connaît-on d'espèces végétales et animales ? |

| nombre d'espèces recensées |

plantes | 300 000 |

plantes à fleurs

plantes sans fleurs | 250 000

50 000 |

champignons | 72 000 |

champignons à chapeau

moisissures

champignons à lichens

autres | 16 000

24 000

13 500

18 500 |

animaux | 1 279 200 |

éponges

hydres, coraux, méduses

vers

insectes

araignées, acariens, scorpions, faucheux

crustacés

mollusques

oursins, étoiles de mer, holothuries

poissons

amphibiens

reptiles

oiseaux

mammifères | 10 000

10 000

57 000

950 000

80 000

40 000

70 000

6 000

28 000

5 500

8 000

9 900

4 800 |

Total | 1 651 200 |

|

La biodiversité représente un réseau complexe d’espèces et d’habitats en interdépendance. Elle est le moteur du vivant, la source et le gage de la pérennité des autres ressources.

Chaque élément d’un écosystème ne peut pas vivre sans les autres éléments. Par exemple dans une forêt, les plantes sont indispensables à l’alimentation des animaux herbivores qui eux-mêmes nourrissent les animaux carnivores (chaîne alimentaire). En se décomposant, les cadavres de plantes et d’animaux servent à faire vivre les micro-organismes et fournissent des sels minéraux qui, à leur tour, sont utilisés par les végétaux pour leur croissance.

II - LA DEGRADATION DE LA BIODIVERSITE

Nous assistons depuis de nombreuses années à la raréfaction et à la disparition d’un nombre très élevé d’espèces à travers le monde, ainsi qu’à la détérioration des milieux naturels.

Cette situation est due, de façon directe ou indirecte, aux activités humaines :

* La surexploitation des ressources naturelles

* La déforestation. Dans la forêt amazonienne, 6 millions d'hectares de forêts (deux fois la superficie de la Belgique) sont détruits chaque année. Si la déforestation continue à ce rythme, cette forêt tropicale pourrait disparaître en moins de 100 ans.

* Le surpâturage : quand le bétail est concentré dans un espace restreint, il piétine sans cesse le même sol, faisant progressivement disparaître les espèces végétales

* La surexploitation des terres : la réduction des périodes de jachère (mise au repos de la terre), afin d’accroître la production agricole, provoque l’épuisement des sols.

* L’extension des terres cultivées

* L’urbanisation (extension des villes, des industries et des routes…)

* La pollution

* La chasse

* Les feux de brousse

* Les conflits armés

La biodiversité disparaît à un rythme de 100 à 1000 fois supérieur au rythme d’extinction naturelle.

Les scientifiques estiment que 60 % des écosystèmes à l’échelle mondiale sont dégradés.

25 à 50 % des espèces animales et végétales pourraient disparaître avant la fin du XXIème siècle.

1 amphibien sur 3, 1 oiseau sur 8 et un mammifère sur 4 sont menacés d’extinction.

Ces chiffres sont alarmants.

La diversité biologique est indispensable à tous les équilibres naturels. Si l’un des maillons disparaît, c’est l’ensemble du réseau qui est menacé.

Pour l’homme, la diminution de la biodiversité signifie la perte irréparable d'un patrimoine unique créé par des millions d’années d’évolution de la vie sur Terre.

III - LA NECESSITE DE LA BIODIVERSITE

A/ Garantie de la survie

Sauvegarder la nature est, pour l’humanité, une question de survie.

Sans les plantes et les animaux, sans les écosystèmes dans leur ensemble, la Terre ne serait plus vivable pour l’homme.

En effet, la totalité de l’alimentation humaine provient de la biodiversité. Même si quelques plantes cultivées et quelques races domestiques occupent aujourd’hui une place majeure, nous avons besoin de milliers d’espèces et de variétés pour conserver une alimentation diversifiée et sûre.

La biodiversité permet également de tirer de la nature matériaux de construction et de chauffage.

Elle est indispensable par ailleurs dans l’industrie pharmaceutique. Par exemple 10 des 25 médicaments les plus vendus aux Etats-Unis sont dérivés de source naturelle. 75 % de la population mondiale dépendent de remèdes traditionnels d’origine naturelle. En France, de très nombreuses plantes communes présentent un intérêt thérapeutique : millepertuis, aubépine, sauge, genêt, verveine… Au total, environ la moitié des médicaments de synthèse dans le monde ont une origine naturelle.

Sauvegarder le monde vivant et sa diversité, c’est donc assurer la sauvegarde de notre propre espèce.

B/ Devoir moral

La variété, la beauté et les richesses du monde naturel font partie du patrimoine naturel qui nous est parvenu à travers les générations.

Respecter et protéger ce patrimoine pour le léguer intact aux générations futures est un devoir moral pour nos sociétés actuelles. De plus, cela représente la marque du respect de la nature.

Préserver la diversité biologique de la terre est donc une nécessité impérative : quand la biodiversité s’effondre, l’espèce humaine elle-même est en danger. Mais c’est aussi un devoir : les hommes sont moralement responsables de ce patrimoine naturel qui leur a été légué par la nature ; ils n’ont pas le droit d’en priver les générations futures.

IV - LA PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE

Afin d’assurer notre développement et notre avenir, la préservation de la biodiversité est devenue un enjeu mondial dont une majorité de pays est consciente.

Pour lutter contre l’érosion de la biodiversité, les gouvernements se sont mobilisés depuis une vingtaine d’années.

Dès 1992 à Rio de Janeiro (Brésil) s’est tenu le premier Sommet de la Terre. La Convention sur la diversité biologique votée engage les états signataires et l’UE à prendre des mesures de conservation et d’utilisation durable de la biodiversité ainsi qu’au partage équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources.

Cette prise de conscience internationale s’est de nouveau manifestée à Johannesburg (Afrique du Sud) pour souligner l’urgence de la situation.

En conséquence, de nombreuses lois et actions ont été mises en place pour la préservation de l’environnement et des espèces :

* Interdiction de la cueillette pour protéger les plantes sauvages menacées

* Interdiction de la chasse et des captures d’animaux, fixation de périodes de chasse précises

* Fixation de quotas (pêche)

* Reconstitution des populations d’animaux menacés d’extinction et réintroduction dans leur milieu naturel. Grâce à cette méthode, le nombre de condors de Californie, par exemple, est passé de 27 en 1987 à 52 en 1992.

* Création de zones protégées (réserves naturelles et parcs nationaux). Par exemple en 1970, la réserve créée en forêt amazonienne a permis d’éviter la disparition d’un petit singe, le tamarin lion doré.

* Plans d’économies d’énergie (réduction d’impôts)

* Développement des modes de transport collectifs

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