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Candide

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grand besoin. De plus, la double personnalité que démontrent ces prêtres en confessant certains pour les absoudre de leur pêcher, tout en profitant de la mort d’autrui sur un autre continent qui est bien sur un pêcher. Lors de son retour en Europe, Candide fut surpris de la nouvelle mode de prêtre pour aider quelques âmes perdus. « Un habitué du quartier vint avec douceur lui demander un billet payable au porteur pour l’autre monde, […] Les dévotes l’assurèrent que c’était une nouvelle mode ; […] » Cela laisse à croire qu’il est coutume de soudoyer des gens sachant qu’il est interdit de la religion chrétienne. Ce point renforce l’idée de l’hypocrisie de cette institution. On est introduit à la vieille et de son histoire assez tôt dans l’histoire. Celle-ci affirme : « Je suis la fille du pape Urbain X, et de la princesse de Palestrine. On m’éleva jusqu’à quatorze ans dans un palais auquel tous les châteaux de vos barons allemands n’auraient pas servi d’écurie; et une de mes robes valait mieux que toutes les magnificences de la Westphalie. » Il est de notoriété publique que tout pape fit un vœu d’abstinence au séminaire. Toutefois, Voltaire veut sans doute partager ces idées de quelques dirigeants d’institutions religieuses qui transgressent leur plus simple vœu. Dernièrement, il est important de noté que la vieille décrit sa richesse dans son monologue. Voltaire fait une allusion aux biens matériels de l’Église qui contraire à l’enseignement chrétiennes. En sommation, on peut voir que Voltaire voulait démontrer la duplicité de ceux dans les institutions pour leurs propres croyances.

Passons maintenant à un autre aspect, l’illogicité de l’Église et son institution. Candide, durant son séjour à Eldorado, indique ce qu’il avait remarqué en Europe au sujet des moines. Il annonça : « Quoi! vous n’avez points de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis? » On note que Candide affirme que selon l’Église, partager son opinion qui n’est pas en règle avec leurs enseignements, est un acte de rébellion et le signe d’un hérétique. Durant sa conversation avec le vieillard, Candide fut choqué qu’on ne soit pas puni pour partager son opinion, ce qui malheureusement, lui arriva plus tôt : « […] on vint lier après dîner le docteur Pangloss et son disciple Candide, l’un pour avoir parlé, et l’autre pour avoir écouté avec un air d’approbation […] » Cette citation sert à renforcer la première, qui affirme que l’Église punit tous ceux et celles qui ne suivent pas à la lettre ce que l’Église proclame. Il est important de noter que durant son époque, Voltaire était témoin d’un acte qu’on dénommait l’autodafé. Il est bien normal qu’il l’incorpore dans cet œuvre. Lorsque Candide arriva à Lisbonne, un tremblement de terre secoua la ville et un autodafé suivi : « […] pour prévenir une ruine totale […] le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. » On déduit alors que l’Église brûlait des personnes non pour empêcher les tremblements de terre, mais pour regagner la confiance du peuple envers l’Église. Finalement, Voltaire fait signe de son opinion envers l’institution religieuse durant la conversation de Martin et Candide à propos de la mort de Mlle Monime. « Imaginez toutes les contradictions, toutes les incompatibilités possibles, vous les verrez dans […] les églises, […] de cette drôle de nation. » Il est possible de voir que Voltaire indiqua, sans la moindre ironie, ses pensées profondes sur l’institution de l’Église et sa place dans la société. Pour conclure, les personnages et aventures que rencontrent Candide semblent indiquer que l’Église et son institution agissent de façon illogique et sans raison.

D’après ce qui précède, il est possible d’affirmer que Voltaire n’était pas en accord avec l’idée d’une Église ou d’une institution religieuse. De premier lieu pour les valeurs peu chrétiennes qu’ils exécutent, en soudoyant, la possession de biens matériaux ou l’hypocrisie. De deuxième lieu pour sa censure sur la liberté d’expression et la subjugation du peuple

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