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Conscience

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d’un goût pour les sciences ne doit jamais négliger sa conscience. Les exemples de dérapage de la science sont nombreux, ils viennent soutenir la thèse de Rabelais une thèse intemporelle et universelle. Ainsi lorsque Albert Einstein empereur de la relativité découvrit qu’on pouvait obtenir de la fission des atomes une énergie inégalable, il s’empressa de divulguer l’information au commun des mortels. Alors même que cette information allait s’avérer être extrêmement dangereuse puisqu’elle fût très vite utilisé à des fins militaires.

Lorsque quelques années plus tard monsieur Einstein découvrit avec horreur que son invention, que sa science avait tué des millions de personnes, il en fût bouleversé et ne se remit jamais de son erreur. Il avait divulgué des informations que le peuple n’était pas prêt à recevoir, il avait fait une découverte qui avait en réalité bien plus de dangers que de bienfait. Dans sa hardiesse, son élan scientifique, il avait publié des résultats qui étaient capables de détruire toute forme de vie sans même en quelques secondes. Il l’avait fait sans même s’en rendre compte. A vouloir trop chercher il avait finit pour oublier de faire appel à sa conscience, il avait oublié de réfléchir posément à sa découverte. Notre société moderne ne semble pourtant pas avoir vraiment retenu la leçon puisqu’elle utilise aujourd’hui encore la science sans conscience. Ce qu’il l’amène aux pires dérapages comme les OGN, le clonage ou la bombe biologique.

Plus que la science en elle même, c’est sa diffusion qui est dangereuse. L’accès autrefois protégé aux plus éminentes recherches est aujourd'hui mis à la portée du premier venu. L’Internet et les médias diffusent l’information à la vitesse de la lumière. Ne permettant même plus à l’homme de réfléchir de façon plus abstraite, plus philosophique à sa découverte. Notre société va trop vite si bien qu’à chaque virage c’est le dérapage qui l’attend. L’homme passe aujourd’hui la plus grande partie de son temps à s’instruire des dernières nouvelles, des dernières découvertes. Il est friand de nouveautés, il veut tout savoir. Il devient donc tellement surchargé par l’information qu’il en oublie parfois le sens profond. L’homme reste aujourd’hui dans le monde du sensible, un monde fermé qui ne lui permet pas de voir la face cachée de chaque chose. Platon se retournerait dans sa tombe, s’il réalisait à quel point l’homme sur-informé, et le scientifique oublient tous deux de se poser l’ultime question à l’heure d’utiliser leur génie créatif : « cela est-il Bon , cela est-il Juste ? ». Lorsqu’on ne pense pas on agit mal, lorsque l’on crée ou que l’on utilise la science sans faire appel à notre conscience on agit donc forcément mal.

Le fait d’utiliser notre connaissance dans le but seul du profit maximum et de la popularité nous amène vers les pires déluges. Ainsi nous construisons, sans en prendre conscience, nos pires ennemis. La maladie de la vache folle, la bombe H, le transgênique la démagogie, et le clonage, sont le miroir des dérapages trop fréquents de notre société qui ne sait plus que penser dans les basses sphères du concret, sans essayer de voir un peu plus loin ce qu’il pourrait en découler.

La science on le voit n’est donc pas qu’une source de bienfait. Mise entre les mains d’êtres sans conscience elle peut affliger à notre société toute entière les pires supplices.

Pourtant la science c’est le propre de l’homme. L’homme en a un besoin vital, il doit connaître toujours plus, toujours plus vite et toujours plus loin. Il veut comprendre, apprendre pour pouvoir à son tour créer. Beaucoup critiquent notre science moderne et ses dérapages.

Le monde doit pourtant évoluer, comme il l’a toujours fait. Il s’agit là d’une règle à laquelle nous ne pouvons nous dérober. A force de mêler conscience et science on finit par avoir peur d’avancer, peur de ne pas bien faire. On se perd dans de multiples réflexions puis l’on finit par abandonner, par baisser les bras parce qu’on a peur des effets néfaste de notre science.

Les catastrophes liées à la science sont bien plus montrées et médiatisées que les réussites.

Il finit donc par y avoir une psychose de la découverte, de l’avancée technologique. L’esprit novateur, le génie créatif se perd donc au profit du politiquement correct.

La Suisse n’a jamais été si peu créative que ces dernières années, nos génies s'exilent en masse vers des pays où la prise de tête collective est remplacée par un climat propice aux élans créatifs. A force de vouloir trop bien faire on finit par ne plus rien faire du tout. Et l’on risque du même coup de passer à côté d’innovations bouleversantes par leur utilité.

Cette peur de mal faire finit en plus par rendre le créateur, le penseur ou le scientifique incapable de se responsabiliser. Il perd son assurance en lui-même, il n’est plus sûr de la cause pour laquelle il se bat.

Et puis soyons réalistes toute bonne chose possède sa part de mal, et vice et versa. Rien n’est totalement bon totalement

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