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Descartes - Discours De La Méthode

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l'existence de Dieu et de l'âme humaine.

Cinquième partie : petit traité d'anatomie (cœur) débouchant sur la thèse concernant la distinction entre l'homme et la bête.

Dernière partie : Considérations diverses sur le motif de l'écriture de l'ouvrage.

IV / Analyse

PREMIÈRE PARTIE

Descartes expose le cheminement de sa raison via des considérations sur quelques sciences - éloquence et poésie : pour lui, plutôt du ressort du don

- mathématiques : il s'y est intéressé pour ses certitudes et ses évidences

- lectures de livres anciens : elles sont une discussion agréable avec d'honnêtes gens

- Ecrits païens sur les mœurs : ils montrent les défauts mais n'aident pas à les corriger

- théologie : elle concerne aussi bien les ignorants que les doctes

- philosophie - elle fonde les sciences mais rien n'y est assuré.

Ces considérations le conduisent à abandonner les sciences comme moyen d'accéder à une vérité absolue, car leur fondement n'est pas certain.

Il s'intéresse dès lors au "livre du monde" pour en acquérir une expérience, mais réalise finalement que tout connaître des siècles passés et des différents peuples éloigne du siècle présent, c'est pourquoi il se replie sur une connaissance qui ne pourrait être plus proche de lui que lui-même en décidant une sorte d'introspection.

» "Ainsi mon dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien mener sa raison : mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai tâché de conduire la mienne" » "Je ne dirai rien de la philosophie, sinon que, voyant qu'elle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles, et que néanmoins il ne s 'y trouve encore aucune chose dont on ne dispute, et par conséquent qui ne soit douteuse"

SECONDE PARTIE

C'est l'isolement qui lui permet de comprendre combien travailler sur les idées d'autrui n'apporte rien sinon une multitude d'opinions diverses. Or, puisque la raison est universelle, et que l'esprit le plus simple peut arriver aux mêmes conclusions que tout le genre humain, Descartes décide d'être la matière de son raisonnement, se distinguant de ceux qui se précipitent dans leur raisonnement, et de ceux qui se contentent de se référer à des autorités intellectuelles.

Descartes lui ne peut choisir parmi autant de monde et préfère se conduire lui-même. Cette conduite le mène sur la voie de la circonspection, d'où il s'impose quatre principes

I/ Ne pas prendre pour vraie une chose pour vraie tant qu'il n'est pas sûr du fait

2/ Diviser les difficultés au maximum

3/ Aller du plus simple au plus compliqué

4/ Ne rien omettre en démultipliant les domaines d'investigations.

Avant toutefois de poursuivre, il attend d'avoir atteint un âge mûr.

>> " mais que, pour toutes les opinions que j'avais reçues jusques alors en ma créance, je ne pouvais mieux faire que d'entreprendre une bonnefois de les en ôter, afin d'y en remettre par après ou d'autres meilleures ou les mêmes, lorsque je les aurais ajustées au niveau de la raison" » "Mais, comme un homme qui marche seul et dans les ténèbres, je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circonspection en toutes choses que, si je n'avançais que fort peu, je me garderais bien, au moins, de tomber."

TROISIÈME PARTIE

Pendant le temps qu'il lui faudra, Descartes se donne des bases pour travailler: I/ obéir aux lois du pays, respecter sa religion choix de la modération

2/ Être le plus ferme et le plus résolu dans ses actions (ne pas suivre les opinions douteuses) tout en n'étant surtout pas sceptique (il faut donc s'attacher à l'opinion la plus probable à défaut de celle qui est vraie pour éviter le statu quo)

Y Puisque rien n'est en notre pouvoir si ce ne sont nos pensées, ne rien vouloir de plus que ce qui est possible, afin de ne pas en éprouver le manque (tendance stoïcienne)

Il passe en revue les différentes occupations des hommes afin de faire le choix de la meilleure, qui est celle de cultiver sa raison comme il était justement en train de le faire. Il entreprend de se défaire de toutes ses croyances en voyageant. La destruction de ces croyances le conduit à l'élaboration de diverses observations, originaires de sa Méthode.

» "Non que J'imitasse pour cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter, et affectent d'être toujours irrésolus"

» "c'est une vérité très certaine, que lorsqu'il n'est pas en notre pouvoir de discerner les plus vraies opinions, nous devons suivre les plus probables"

» "il est certain que si nous considérons tous les biens qui sont hors de nous comme également éloignés de notre pouvoir, nous n'aurons pas plus de regret de manquer de ceux-ci qui semblent dus à notre naissance, lorsque nous en serons privés sans notre faute, que nous avons de ne posséder pas les royaumes de Chine ou de Mexique"

» "pour tâcher à faire choix de la meilleure [occupation], et sans que je veuille rien dire de celles des autres, je pensai que je ne pouvais mieux que de continuer en celle-là où je me trouvais, c' est-à-dire que d'employer toute ma vie à cultiver ma raison"

QUATRIÈME PARTIE

Sa recherche exclusive de la vérité le conduit à rejeter pour faux tout ce qui présente le moindre doute ~

- puisque les sens trompent quelques fois (rêve) - ils trompent toujours

- puisqu'en raisonnant, les hommes se trompent quelques fois -. tous les raisonnements sont faux - puisqu'il peut subir des illusions extérieures : tout ce qui lui est extérieur est faux.

C'est alors qu'il se rend compte que pendant qu'il pense que tout est faux (doute radical), lui qui y pense est forcément quelque chose, et que la proposition suivante "Je pense donc je suis" est suffisamment inébranlable pour qu'il puisse en faire le premier principe de sa philosophie.

La première déduction qu'il fait de ce principe est qu'il est une substance dont toute l'essence est de penser, ce qui l'amène à la certitude que l'âme est distincte du corps, qu'elle est plus facile à connaître que ce dernier, Enfin, examinant sa certitude, il généralise : la pensée étant la certitude de l'être, ce que l'on pense "clairement et distinctement" est vrai.

S'interrogeant sur le fait qu'il ait eu des doutes, il en conclut son imperfection, et se demande en quelque sorte où il y a plus parfait que lui : Dieu. Puisque ce que l'on pense distinctement de Dieu, c'est qu'il est, en autres, parfait, il serait une imperfection de la part de Dieu qu'il n'existe pas, donc il existe, et n'est pas composé d'un corps ("d'un être parfait, je trouvais que l'existence y était comprise").

» "Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose : et remarquant que cette vérité, Je pense donc Je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais."

CINQUIÈME PARTIE

Cherchant à ne pas se brouiller avec certains doctes, Descartes

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