DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Franckusco

Note de Recherches : Franckusco. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 47

poème : Et puis vinrent les neiges… (Exil, « Neiges ») ………….. 27

3. Victor SEGALEN (1878-1919) ………………………………………………………. 28

- le poème Nom caché (Stèles, (1912) …………………………………………….. 28

4. Blaise CENDRARS ( 1887-1961) …………………………………………………….. 29

- le poème à commenter : Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France ….. 30

IV. Le surréalisme ………………………………………………………………………. 31

1. Dada et le surréalisme …………………………………………………………….. 31

2. Surréalisme ………………………………………………………………………. 32

3. Manifeste du surréalisme (1924) ……………………………………………… .. 32

4. L’esthétique surréaliste …………………………………………………………… 33

5. L’écriture automatique ……………………………………………………………. 33

6. André Breton (1896-1966) ……………………………………………………….. 34

V. - Paul ELUARD …………………………………………………………………. ... 35

- le poème à commenter : Une et Plusieurs

VI. - Jules SUPERVIELLE (1884-1960) ……………………………………………… 36

- le poème à commenter : Les chevaux du temps ………………………….. ………. 37

VII. - Francis PONGE (1899–1988) …………………………………………………. 38

- le poème à commenter : Le Cageot ………………………………………………. 39

VIII. - Henri MICHAUX (1899-1984) ……………………………………………….. 40

- le poème à commenter : Dans la Nuit (Lointain intérieur) ……………………… 41

IX. - René CHAR (1907-1988) ……………………………………………………….. 42

- le poème à commenter : PLACE ! ………………………………………………. 43

X. – Diversité des expériences poétiques : ……………………………………………… 43

1. René-Guy Cadou (1920-1951) ………………………………………………. … 43

2. Jean Follain (1903-1971) ………………………………………………………. 43

3. Yves Bonnefoy (1923): Du mouvement et de l’immobilité de Douve (1953) …. 44

4. André Du Bouchet (1924- ?) …………………………………………………… 45

5. Eugène Guillevic (1907-1997) ………………………………………………..... 46

6. André Frénaud (1907-1993) - le poème à commenter : Feu d´Herbes ….. …….. 46

I. - Introduction

Les poètes du tout début du XXe siècle ont pressenti l´approche d’une rupture avec le passé.

A la veille de la Grande Guerre (1914-1918), l’ouverture à la dimension planétaire, l’enrichissement de l’expérience humaine dû au développement des moyens techniques, la vitesse, la découverte de l’immédiat dans les relations humaines (par le téléphone, la radio, la photographie), tout cela, accru de révisions fondamentales en matière de théories scientifiques (la théorie de la relativité d’Einstein, l’inconscient freudien, etc.), bouleverse la vision que désormais le poète se fera de son univers mental et de la fonction de l’écriture. Tout cela l’oblige à remettre en question ses sources d’inspiration et sa technique.

1. La première génération des écrivains du XXe siècle

Le siècle s’ouvre par une « Belle Epoque » qui l’est d’abord pour les trois grands genres littéraires traditionnels : la poésie avec Apollinaire, le théâtre avec Paul Claudel et le roman avec Proust qui paraissent trouver le second souffle d’une modernité. Mais la Grande Guerre n’a pas seulement rompu cette renaissance des esprits et des œuvres. Elle a précipité la confrontation de la modernité littéraire, et plus largement esthétique, avec les réalités techniques, sociales et idéologiques.

2. La littérature de l’ »entre-deux-guerres » (de 1918 à 1940) se nourrit de l’effondrement des valeurs de l’humanisme traditionnel, réapparition d’une conscience tragique déchirée entre l’espérance d’un « plus jamais ça » et le pressentiment du retour de l’ »inhumain ». De l’émergence de la révolution surréaliste avec Breton à celle de l’existentialisme avec Sartre, toute une génération, principalement de poètes et de romanciers, redécouvre ainsi l’urgence des questions sur la fonction de l’écrivain, sur son engagement, individuel ou collectif.

3. Vers la crise des idéologies : de la Seconde Guerre mondiale date, pour des raisons historiques et géo-culturelles, le décloisonnement de la littérature française, dans le contexte d’une histoire des mentalités et des idées qui s’internationalise.

Après son repli sur la « Résistance », la littérature française des années 50-70 se trouve confrontée à une crise des croyances, des idéologies et des comportements qui affecte tout l’Occident. A l’heure de l’épanouissement des sciences humaines, les grands genres se profilent de manière insolite – « nouveau roman », « nouveau théâtre », « nouvelle critique » - pour dire le paradoxal effacement de l’homme et sa crise d’identité, ainsi que celle de son langage.

4. Post-modernité : « babélisation », « uniformisation », et bien d’autres expressions désignent les menaces qui pèsent sur une culture qui s’éloignent, au temps des médias planétaires, de ses valeurs et ses traditions authentiques.

5. L’extrême diversité qui caractérise la poésie française du XXe siècle fait toute sa richesse, mais aussi sa complexité. Les libertés conquises par les poètes depuis le romantisme ont été poussées si loin par les avant-gardes qui se sont succédés au cours de ce siècle qu’il est devenu impossible de délimiter les frontières d’un genre qui n’en est plus un.

6. l’héritage du XIXe siècle

Nous soulignerons ce que le siècle de toutes les ruptures, c’est-à-dire le XXe siècle, doit à celui qui l’a précédé. L’héritage immédiat, celui du symbolisme, apparaît décisif, même s’il est contesté au début du siècle.

Le « message poétique du symbolisme » reste vivant et va exercer sur la modernité une influence considérable chez Apollinaire ou Breton, Claudel, Valéry et bien au-delà, jusqu’aux poètes contemporains. Il concerne essentiellement une nouvelle définition et pratique de la signification poétique qui ne se confond plus avec la référence à un objet bien défini, mais s’entoure des voiles de l’allusion, des associations qui se nouent entre les mots.

Cependant, le partage essentiel est celui qui sépare, voire oppose, les héritiers de Rimbaud à ceux de Mallarmé. Ce clivage, indéniable, a été interprété de multiples façons. On y voit aujourd’hui la source de deux courants :

a) rimbaldien, qui lie étroitement le travail de l’écriture au dérèglement de tous les sens, c’est-à-dire des significations, mais aussi des sensations d’un « je » qui se découvre autre dans l’acte d’écrire et le désir de « changer la vie ». Il inspire le surréalisme, puis Paul Claudel ou Yves Bonnefoy, tous deux très critiques à l’égard de Mallarmé.

b) mallarméen, influencé par la poésie de Mallarmé (lui-même d’abord inspiré par Baudelaire) : seule mission du poète, loin de tout message et de toute fiction, est de faire « figurer » l’absolu des choses dans un espace lui-même « épuré » des mots et des vers. Mallarmé inaugure cette logique nouvelle de la poésie qui se veut une réflexion du langage. Une telle poétique exigeante repousse sans cesse les limites de l’écriture plus près du « blanc » et du silence.

Mallarmé aurait donné naissance à une poésie qui, se retranchant du monde pour céder l’initiative aux mots, accomplirait « la disparition élocutoire du poète ». Dans cette lignée s’inscrivent certaines tentatives et réflexions de Paul Valéry et la plupart des poètes du « textualisme » ou de « l’écriture

...

Télécharger au format  txt (64 Kb)   pdf (401.4 Kb)   docx (38.5 Kb)  
Voir 46 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com