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Histoire de la pensée économique

Cours : Histoire de la pensée économique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  8 Décembre 2022  •  Cours  •  12 594 Mots (51 Pages)  •  191 Vues

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Histoire des faits économiques :

Histoire de la mondialisation :

« Nous sommes les enfants de Marx et Coca Cola » par Jean-Luc Godard renvoie à l’idée de communisme avec Marx et de l’impérialisme américain avec Coca Cola, ce qui renvoie à la période de la Guerre Froide. Le propre de la mondialisation, c’est l’idée que les systèmes politiques, les systèmes sociaux, les systèmes économiques ne sont plus limités à ce qu’on a appelé longtemps les Etats Nations. Ils transcendent les frontières, transformant le monde entier en une sphère que certains disent homogène. Homogène, cela veut dire que ça serait partout pareil. Ceci entraîne la logique du soft power. Depuis l’origine des Hommes, des Empires se sont bâtis et ses Empires ont désiré une chose, s’accroître, s’étendre et dominer le reste du Monde. On le faisait par les armes, par la guerre (l’Empire romain, français…). Or, la guerre a deux défauts, elle nous fait perdre des hommes, et également celui qui se fait envahir le voit. Cette idée de faire la guerre renvoie au hard power. On détestera cet hard power car on le vivra comme une oppression. Ainsi, le hard power est limité. Le soft power est un impérialisme doux, indolore ; qui vous pénètre sans que vous vous en rendiez compte et vous transforme de l’intérieur. L’idée est que l’on soit colonisé, impérialisé mais de manière douce, sans qu’on s’en rende compte. Le soft power entraîne des habitus, des comportements, un mode de consommation, qui a la fin donne une véritable conception du Monde qui peut venir d’un autre pays. L’avantage de la mondialisation :

- C’est l’accès aux cultures du monde entier

- Connecté au monde entier

- On peut trouver des produits qu’on aime partout, exemple : Starbucks

- La mondialisation grâce aux moyens de communication modernes nous donne une véritable fenêtre sur la Monde.

Le désavantage :

- C’est le risque par le soft power, une culture notamment anglosaxonne l’emporte sur les autres

- En étant parfois connecté avec le lointain, on est parfois plus connecté avec ses proches

- On manque de curiosité

- Nous avons perdu une certaine faculté de « surprise »

La question qu’il faut se poser : Ce phénomène est-il nouveau ?

Nous allons répondre à la question grâce à F. Braudel, La dynamique du capitalisme en 1985. Il pose entre les p. 84-89 la différence entre l’économie mondiale et l’économie monde.

  1. Qu’est-ce que l’économie monde ?

L’économie monde, c’est l’économie d’un pôle de la planète, qui rejaillit sur le reste du Monde et forme un ensemble économique. Trois critères nous permettent de reconnaître l’économie monde :

        - Elle occupe un espace géographique donné (type un Empire avec des frontières)

        - Elle a au cœur de ce pôle un véritable centre (une capitale)

        - Elle a des zones d’influence en dégradées, c’est-à-dire de la plus grande à la plus basse intensité

Cas pratique : le cas de l’Empire Ottoman : 1) espace donné 2) capitale : Constantinople 3) zones d’influence : sur les régions proches

Ce modèle là a duré à peu près jusqu’au XIXème siècle, à partir de ce moment il a été progressivement remplacé par l’économie mondiale.

  1. Qu’est-ce que l’économie mondiale ?

L’économie mondiale est une économie multipolaire à échange réciproque et qui s’étale sur l’ensemble de la planète. L’économiste Sismondi écrit « C’est le marché de tout l’Univers ». Nous sommes entrés dans l’ère de la mondialisation qui est marqué par les échanges culturels, mais dont il faut aussi voire le trait saillant qui est sa dimension économique dont son véritable nom est le capitalisme. Enfin, après avoir questionné les ressorts du capitalisme nous poserons la question de l’évolution de la mondialisation à travers sa définition en anglais qui nous live une part du sens caché de la mondialisation, en anglais qui se dit « globalisation ». Va-t-on vers un monde global est uniforme ?

Propos liminaire : La mondialisation en question ?

  1. La mondialisation fruit du progrès ?

Deux questions : Est-ce que l’histoire est téléologique (sens) ?

  Qu’est-ce que le progrès ?

  1. L’histoire : sujet de vision différente

Au cours des premiers siècles de la civilisation humaine, différentes visions de l’histoire vont s’affronter.

Dans l’Antiquité avec la première des grandes civilisations les grecs, pour les grecs l’histoire est cyclique, c’est un point de commencement jusqu’à la fin dû à des grandes catastrophes qui éradiquent la race humaine. Platon nous décrit le mythe le plus célèbre qui évoque cette histoire cyclique, c’est le mythe de l’Atlantide. « Tout est un éternelle recommencement. » repris par Nitch.

Deuxième modèle, les romains qui vont apporter une nuance par rapport aux grecs, il désire écrire leur histoire pour marquer les générations futures. On parle de chronique. Il s’agit de relater des hauts faits accomplis, des actes glorieux et qui ont conduit à frapper les esprits. Cette idée là va changer la vision de l’histoire, à partir de là on intègre l’importance du passé dans la vie des Hommes, on parle du passé des gens. (Plutarque, La Vie des Hommes Illustres) Et commence à poser l’idée d’une histoire linéaire. Passage d’une histoire cyclique, maintenant on pense au futur. C’est l’apparition de l’idée d’évolution. Il manque aux romains une idée de fin.

La pensée judéo-chrétienne :

Les juifs, les chrétiens, les musulmans vont amener l’idée d’une eschatologie, c’est-à-dire qu’il y aura la « Fin des temps », un terme, un moment où l’histoire s’arrêtera. Juifs = quand le messi arrivera, les chrétiens = l’apocalypse, l’islam = lorsque Jésus va redescendre sur Terre. L’idée d’un terme à l’histoire lui donne un nouveau qualificatif, c’est le sens, l’histoire prend un sens. Deux définitions pour sens : la direction et la signification.

        La vision humaniste :

Elle apparaît à partir du XVIIème siècle avec la Révolution scientifiques autour de Galilée, Bacon, Descartes. L’idée est toujours que l’histoire a une direction, mais que cette direction n’est pas la fin des temps, mais un nouveau concept, le progrès. Le progrès, c’est l’idée d’amélioration par l’œuvre du temps, mais aussi des efforts. Au XVIIIème siècle, sous la plume d’auteur comme Fontenelle ou Condorcet (Les progrès de l’esprit humain) et des Lumières en général, l’idée de l’histoire assimilée au progrès se colore d’une vision positive, parce que désormais on considère que chaque génération apporte une pierre à l’édifice humain et donc les nouvelles générations peuvent profiter de ces progrès et donc aller plus loin. L’histoire des Hommes à ce moment là devient l’histoire de la perfectibilité.

  1. La remise en cause du progrès

        Dans la vision d’un progressiste optimiste, même lorsque le progrès accouchait d’une chose négative, cela n’altérait pas sa confiance. Cette vision va être brisée au cours de 2 siècles au XIXème siècle, Révolution industrielle, va donner naissance au Paupérisme, des situations de grande pauvreté, alors on commence à se dire que les progrès n’est as tout le temps bon, le XXème siècle est le siècle des tragédies, le progrès n’est plus un objet bon en soi, il pet servir le mal. La première guerre nous montre les progrès dans la chimie, qui vont créer des gaz moutarde. Le progrès intellectuel du taylorisme est une cause de la Shoah, chacun faisait une petite tâche. Une des plus grandes trouvailles grâce à Pierre et Marie Curie, le nucléaire entraîne la possibilité d’une bombe nucléaire décimant la vie de plusieurs personnes en 1 seconde : Nagasaki et Hiroshima. Le scepticisme n’en est pas fini aujourd’hui notamment avec l’écologie, le progrès est-il bon ?

  1. Le moteur de l’histoire
  1. La question de l’origine de la vie en société

        Qu’est-ce qui fait que les Hommes ont désiré vivre ensemble ? Il faut avouer que cette question n’est pas une évidence. A partir du XVIème-XVIIème siècle, on commence à se poser la question de l’origine de la société. Deux-trois visions peuvent s’opposer :

        - la vision anthropologique

        - la vision utilitariste

        - vivre ensemble = bonheur

  1. La vision de l’âge d’or, le mythe de l’Age d’or

        C’est une pensée héritée de certains penseurs issus du christianisme, qui vont imaginer un temps où les Hommes auraient dans l’Eden. C’est la vision la plus optimiste, les hommes auraient vécu ensemble dans une forme de paradis sur Terre. Mais, cette vision convient assez peu, car comment expliquer les guerres, les déchirures. Progressivement le mythe de l’Age d’or va donc être élever en tant que mythe, les gens vont de moins en moins y croire.

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