DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Ivg Et Pma

Commentaires Composés : Ivg Et Pma. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 12

e humain. b)les méthodes d'IVG Médicalement, il existe de nombreuses méthodes d'avortement que ce soit par médicaments ou par chirurgie, les méthodes sont le plus souvent conseillées en fonction de l'avancé de la grossesse. Voici une liste de méthodes d'interruptions volontaires de grossesses en fonction de son avancée : -Jusqu'à la 5ème semaine après fécondation , l'IVG peut se faire par la méthode médicamenteuse avec la pilule abortive Mifégyne (RU 486). La Mifégyne combinée à une faible dose de la prostaglandine Cytotec (une hormone), assure une expulsion complète de l'embryon dans plus de 95% des cas, sans intervention chirurgicale et avec des effets secondaires normalement très tolérables. Le risque de complications sérieuses est aussi minime qu'avec l'aspiration. En Suisse, en 2008, 57% de toutes les interruptions de grossesse ont été effectuées avec cette méthode. -L'aspiration est d'usage jusqu'à la 14ème semaine environ. Comme pour chaque examen gynécologique, le vagin est d'abord élargi à l'aide d'un spéculum. Ensuite, le col utérin (canal cervical, orifice) est doucement dilaté de 4 à 12 mm, selon l'âge de la grossesse, avec de fines tiges en métal ou en plastique (dilatateur, bougie). Cette dilatation est douloureuse. Aussi, une courte anesthésie générale ou locale (par 2-4 injections autour du col

utérin) est-elle appliquée. Après quoi une canule (petit tube) - relié à un appareil aspirateur - est

introduite par le col et le contenu de l'utérus est aspiré. La canule, elle aussi, a un diamètre de 4 à 12 mm, selon l'âge de la grossesse. L'intervention dure 5 à 15 minutes au maximum. Elle peut se faire en ambulatoire en clinique ou dans un cabinet médical disposant des installations nécessaires. -Les interruptions après la 14ème semaine sont psychologiquement lourdes pour toutes les personnes impliquées. Cependant, elles sont rares, constituant le 5 % au maximum de toutes les interventions. Une large part de ces avortements tardifs se font suite à une malformation grave du fœtus ne pouvant être mise en évidence plus tôt. D'autres sont nécessaires à cause d'un danger physique ou psychosocial grave pour la femme enceinte. A ce stade de la grossesse, on provoque le plus souvent une fausse couche en donnant de préférence la Mifégyne suivie deux jours plus tard de la prostaglandine Cytotec (une hormone déclenchant les douleurs) en doses répétées. Le fœtus est expulsé dans les 3 à 10 heures qui suivent. Les femmes qui doivent subir une telle intervention ont besoin d'un accompagnement sociale très fort (famille, conjoint, ami proche,,,) c) Par qui, Pour qui sont fait les IVG ? Les interruptions volontaires de grossesse n'ont globalement pas de limite d'age bien que des ages trop avancé (ou pas asse) peuvent engendrer une augmentation des risques du aux interventions ou au effets secondaires des médicaments, de plus les risques de traumatismes psychologiques sont plus grands si la personne est trop jeune (adolescente). Bien que relativement coûteux(Le Prix d'une IVG dans un hôpital public varie entre 250€ à 390€. Pour une IVG médicamenteuse le coût est de 257€. Dans un établissement privée, il varie de 300€ à 450€. Pour une IVG médicamenteuse il faut compter 270€), l'IVG est remboursé à 80% par la sécurité sociale, les 20% restents sont aux charges du patient ou à celle de sa mutuelle. De ce fait, l'IVG est globalement accessible à toute. Les IVG sont praticables dans un hopitale en ambulatoire, dans une clinique ou autre établissement privé disposant du matérielle approprié. d) Les conséquences morales et bioéthique d'une IVG Depuis 50 ans, des lois paressent concernant les IVG les plus importantes sont : -28 décembre 1967 : La loi relative à la régulation des naissances, dite "loi Neuwirth", autorise la fabrication et l’importation de contraceptifs, leur vente exclusive en pharmacie sur ordonnance médicale, avec autorisation parentale pour les mineures, et interdit toute publicité commerciale ou propagande anti-nataliste.c'est le début de la contraception légale en France. -17 janvier 1975 : la Loi Veil légalise l’avortement pour 5 ans – le 30 novembre 1979, la loi est reconduite. Ici encore, c'est le début de l'avortement légale. - 20 décembre 1982 : l’intervention volontaire de grossesse est remboursée par la Sécurité sociale. -1988 :La pilule abortive RU486 est mise sur le marché en France -27 janvier 1993 : la loi Neiertz sur « l’entrave à l’IVG » est votée, elle vise à sanctionner les personnes qui perturbent le fonctionnement des établissements hospitaliers pratiquant l’IVG. -4 juillet 2001 : réforme de la loi de 1975 sur l’IVG : le délai légal de recours à l'avortement passe de 10 à 12 semaines de grossesse, les mineures peuvent obtenir une IVG sans l'autorisation parentale si elles sont accompagnées par une personne majeure de leur choix, l'entretien préalable avec un psychologue avant l'IVG n'est plus obligatoire, la propagande ou la publicité en faveur de l'IVG ne sont plus sanctionnées et les chefs de service d'un hôpital public devront assurer l'organisation des IVG. C'est loi extrêmement récente est la plus importante depuis l'autorisation de l'IVG surtout pour les mineurs qui peuvent désormais avoir accès à l'avortement plus « librement ». On peut donc dire qu'au file du temps, la lois a eu tendance à facilité l'accès aux IVG bien qu'on ai du attendre 1975 pour pouvoir avorter légalement. La morale limite l'IVG à 12 semaines après le

début de la grossesse car l'embryon devient fœtus, il est donc considéré comme « humain » après cette période. De plus après 12 semaines (soit 14 semaines aménorrhée ), on peut déterminer le sexe de l'enfant futur, limiter l'IVG à cette période empêche pour ainsi dire, des avortements par choix pour l'un ou l'autre sexe.... Pour conclure, on peut remarquer qu'aucune religion n'autorise ouvertement l'IVG, en effet, d'un point de vu religieux, l'avortement consiste à mettre fin à une vie, il est considéré comme un « pur et simple assassinat »,bien que les protestants se démarquent par leur ouverture d'esprit en disant « dans certains cas, il y a plus de courage et d’amour à prendre la responsabilité d’un avortement qu’à laisser venir au monde des vies menacées » . Le problème reste bien évidemment le même que ce soit d'un point de religieux ou tous simplement morale : le fœtus peut il réellement être considéré comme un être vivant ? De multiples théories scientifiques ont réussi au cours des siècles à prouver que le fœtus était un être vivant ou au contraire à prouver que le fœtus de pouvait jouir d’aucune reconnaissance en tant qu’être vivant. La question reste donc entière.

Partie 2 : PMA

a) Qu'est ce que la PMA ? La PMA est la Procréation médicalement assisté, elles est également appelée assistance médicale à la procréation (AMP) et procréation assistée médicalement (PAM)C'est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient dans la procréation afin de permettre à des couples dit « infertiles » d'avoir un enfant. Bien que la confusion soit courante, la PMA ne se réduit pas à la fécondation in vitro (FIV, ou FIVETE pour « fécondation in vitro et transfert d'embryon »), qui n'en est qu'une des méthodes connu qui sont, en effet très nombreuses. b) Les Méthodes de PMA Voici quelque méthode de PMA asse répandu : - L'insémination artificielle avec le sperme du conjoint (IAC) Un couple a recours à ce type de PMA , si le conjoint est peu fertile (oligospermie), ou si les rapports sexuels sont impossibles. La femme subit un traitement pour stimuler les ovaires, qui entraîne l'ovulation. L'insémination intra utérine est alors faite autour de 36 heures après le déclenchement de l'ovulation avec le sperme du conjoint .L'insémination est pratiquée avec un fin cathéter à usage unique. Il est introduit dans l'utérus par voie naturelle. Le volume injecté est de l'ordre de 300 à 500 microlitres. Après quelques minutes de repos, la patiente peut reprendre son activité normale. Le taux de réussite est de 75% sur une année. Les risques liés au traitement sont: -L’ hyperstimulation (elle se manifeste par des douleurs et une augmentation du volume de l'abdomen.) -Un risque de grossesse multiple. Un suivi médical attentif diminue considérablement ces risques. -Enfin, l'insémination artificielle n'élimine pas les complications habituelles de la grossesse naturelle que sont les grossesses extra-utérines, les fausses couches spontanées et les malformations. - L'insémination artificielle avec le sperme d'un donneur (IAD)

Si le conjoint est stérile, un couple peut avoir recours à ce type de PMA. Les procédés et les risques sont les mêmes que ceux de la IAC à la différence que le sperme vient d'un donneur et non du conjoint.

-La FIV (fécondation in vitro) Cela consiste a prélever les ovules de la femme au cours d'un examen suivi d'une intervention chirurgicale. Ces cellules sont mis en culture dans un milieu nutritif. Quatre heures plus tard les spermatozoïdes issus du père sont introduits dans différents tubes contenant chacun un ovule. Dès qu'un spermatozoïde entre dans un ovule,

...

Télécharger au format  txt (18.5 Kb)   pdf (150.5 Kb)   docx (12.3 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com