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L'adaptation Le Cinéma A Tant Besoin D'Histoires

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l'œuvre qu'il souhaite mètre en image.

L'auteur va faire la part des choses de façon à nous faire comprendre que l'adaptation d'une œuvre littéraire au cinéma, amène à des obligations, des choix, remettant en cause la remarque sur une trahison de l'œuvre ou une réel volonté d'être fidèle au livre.

Pour commencer, il soulève la question de la voix off, de son intérêt et de savoir si elle remplit correctement son rôle. Car dans la voix off, qui parle ? Quel personnage s'agit-il ? Qui es ce narrateur?

Premier point négatif que signal l'auteur, le traitement de la voix off utilisée pour présenter trop souvent ce que l'on ne peu montrer. Dans ce cas à quoi bon les décors, les corps, les images, la lumière et le son ?

A l'inverse, on nous explique que Robert Bresson utilisait très bien la voix off (dans « Journal d'un curé de campagne » - 1951), en l'utilisant comme descriptif de l'action des personnages. Ainsi le réalisateur permet d'inscrire deux temporalités : le récit du livre et celle de l'action des personnages. Donnant ainsi à la scène adaptée, un sens plus profond et plus complexe.

Le second point que traite l'auteur se présente sous l'aspect du point de vue.

En effet , dans ce cinéma, « donner son point de vue, c'est dire ce que l'on pense ».

De par les choix des comédiens, des décors, des costumes, du rythme de l'action, de la lumière..., on retrouve tout cela également dans la post-production, avec le choix du montage, des ellipses, dans les raccourcis ou les accélérations de temporalité etc.

De ce fait, l'adaptation va s'orienter vers un travail de transformation, de transposition et d'appropriation. On arrive alors au conflit essentiel entre point de vue contenu dans le roman et celui du réalisateur (d'abord comme lecteur (car pour proposer sa vision, il faut arriver à capter celui du livre) puis comme metteur en scène.)

Il ne faut pas oublier le partie pris par le réalisateur par rapport au livre et sa volonté d'améliorer ou non selon son point de vue.

Pour exemple David Lynch à volontairement modifié la fin du scénario de « Saylor et Lula » jugeant celle-ci pas bonne.

Il y a donc cette appropriation de l'œuvre littéraire amenant à une transformation, une inversion ou encore une substitution de l'œuvre originale. Ceci amène à affirmer que l'artiste s'approprie l'œuvre et en fait sa propre lecture. Reste à savoir s'il s'agit d'une adaptation personnelle ou ciblé en fonction du public - adaptation travaillée pour viser que pour proposer.

Cela renvoi à la citation de R. Bresson comme quoi « l'adaptation d'une œuvre ne sera jamais 100% fidèle »

La tentative que puisse faire le cinéma, reste de reproduire le plus fidèlement possible la réalité en utilisant tout les outils nécessaire à sa disposition pour remplir son rôle de machine à créer du sens.

Ce sens sera alors traiter et travaillé différemment selon la mise en scène de chaque réalisateur.

Chaque choix induit une singularité au sein du film.

Chapitre II

Un autre rapport au temps, à l'espace et au son

Dans ce second chapitre, l'auteur souligne le choix difficile d'adapter selon une durée donnée, voir imposée; soit condenser un livre de 300 pages en un film de 2h. Cela renvoi à la douloureuse décision de trancher dans l'œuvre et de n'en garder qu'une partie pour le film.

Vient alors cette décision délicate de sélectionner les meilleurs scènes, personnages, lieux, situations...

Tout ceci relève de la décision du réalisateur, son rapport à l'œuvre et des questions qu'il doit ce poser.

Qu'es ce qui est essentiel ? Quel est le meilleur passage - le plus important par rapport aux autres ?

Quel personnage développer ou supprimer ? Quel est le meilleur message que je dois faire passer ? Mais surtout pour un réalisateur, comment atteindre cet idéal en le présentant dans le film ?

Sabouraud souligne également l'importance de l'auteur et du travail qu'il va accomplir sur l'adaptation du livre. Car si il y a adaptation, il y a forcement réécriture à partir du moment ou le metteur en scène choisit sa vision du livre qu'il va adapter.

Beaucoup de réalisateurs n'avaient pas la même vision que l'auteur du livre, il y a eu donc à mainte reprise, une réappropriation de l'œuvre initiale, faisant subir ainsi une transmutation.

Cela renvoi aux choix et à l'affirmation d'un point de vue amenant à une lecture personnel et singulière du livre.

Ce qui amène souvent à la création de différent prolongements et raccourcis, à des coupes dans le récit, à des rapprochements dont le réalisateur s'empare pour mieux cerner le sens qu'il se fait de l'histoire afin de l'enrichir et le décupler.

A travers les choix d'un certain cadrage, jeu de comédiens, lumière ou encore montage etc, le réalisateur peur arrive à provoquer une réaction ,une tension ou un intérêt chez le spectateur qu'on aurait pas eu dans le livre.

Un choix donc délibéré de ne pas faire comme dans le roman, car les images ne peuvent pas mentir ou se placer dans la tête d'un acteur. D’où l’obligation parfois de changer un passage, une scène ou autre, dans l’intérêt de l'adaptation car sinon, en restant top fidèle à la structure du roman, on dévoile une intrigue et l'on peu gâcher tout l’intérêt du moment, voir du film.

L'auteur se base sur le dénouement de « Psychose » d'Alfred Hitchcock.

Chapitre III

La question des personnages

L'auteur souligne l'importance de l'adaptation dans l'acte de reconstitution d'un ensemble de personnages dont le récit va filmer les échanges, les rencontres, les gestes, les attitudes, les réactions etc;

Adapter, c'est surtout mètre en scène la rencontre et se confronter à la nécessite fréquente de réduire le nombre de personnages, du fait de la différence de durée que le récit cinématographique impose, mais aussi en raison de l'importance qu'induit tout apparition d'un corps à l'écran produisant un effet d'incarnation d'un tout autre ordre qu'en littérature.

Il s'appuie également sur l'importance de l'acte du geste que le corps impose ou propose dans l'image. Un acte qui peut être mis en valeur par le cadre, la lumière ou encore le montage. C'est à travers cette action que le personnage va pouvoir signifier ses émotions mais aussi un sens qui dépasse sa propre psychologie pour

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