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L'allemagne : situation économique actuelle

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Par   •  14 Mars 2022  •  Dissertation  •  1 634 Mots (7 Pages)  •  294 Vues

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DEVOIR MAISON

ECONOMIE

 GENERALE

Depuis 2019, le monde a été touché par une pandémie mondiale, le COVID19,  et l’économie a été  particulièrement impactée.  

La crise a engendré des confinements à répétitions, des restrictions ainsi que des fermetures de commerces, qui ont beaucoup pesé sur l’économie mondiale.

Suite à toutes cette effervescences, les gouvernements essayent de s’en sortir avec différents plan de relance.

En ce qui concerne l’Allemagne, le leader de l’Union Européenne, elle n’a pas été moins touché qu’un autre pays, et à vue son économie s’écrouler. Scrutée par tous les observateurs économique, de par son poids et son statut, il lui faut se relever.

Afin de préparer au mieux votre voyage à Berlin Monsieur le ministre, voici une note explicative sur la situation économique de l’Allemagne.

Nous étudierons trois points clés, en commençant par la situation économique actuelle de L’Allemagne, puis la politique et les mesures mises en place par le gouvernement afin de redresser l’économie Allemande pendant la crise, et pour finir les nouveaux enjeux économiques de l’Allemagne Post-Covid.

L’Allemagne est le pays leader de l’Union Européenne, et elle figure également quatrième au rang mondiale, après les États-Unies, le Japon et la Chine. Elle possède pour cela de nombreux atouts comme un marché intérieur important, une population active qualifiée grâce à l’apprentissage professionnel et un niveau de vie élevé.
Son système économique repose sur une politique de rigueur et sur l’orthodoxie budgétaire qui est fondée sur le maintien constant de la solvabilité des finances d’un État.

À l’époque, l’Allemagne affiche un produit intérieur brut (PIB) de 3 436 milliards d’euros (données de 2019), et les dernières statistiques de l’Agence fédérale pour l’emploi font état d’un taux de chômage de 5,1 %. Le nombre de chômeurs vient de baisser légèrement une nouvelle fois, de 0,2 %, pour atteindre 2 335 000 chômeurs3. À titre de comparaison, le taux de chômage de la France est de 8,4 %, près de 2,5 millions de personnes au mois de mars 2020, en hausse de 0,5 point par rapport au mois précédent4. Le PIB français est d’environ 2 426 milliards d’euros5.

Ainsi, malgré des prévisions économiques qui marquent quelque peu le pas, l’Allemagne se porte plutôt bien au premier trimestre, en comparaison avec d’autres économies européennes.

Mais aujourd’hui la puissance financière du gouvernement doit être dirigée vers des dépenses inattendues. Le coronavirus impacte lourdement les entreprises et le marché́ du travail, le secteur tertiaire et notamment la culture sont particulièrement touchés par les mesures sanitaires. Au deuxième trimestre 2020, l’économie allemande s’effondre de - 10,1 %.

Avec le départ de la chancelière Angela Merkel, l’Allemagne sera plus endetté que jamais, moins productive et moins sur d’elle qu’avant d’après les grands instituts économique allemands.
La première économie de la zone euro devrait progresser de 3,7% en 2021 et 3,9% en 2022, anticipent les experts.
Cependant, il s’avère que l’économie allemande devrait connaître une hausse de 2,6% de son PIB en 2021, une reprise post-pandémie nettement moins forte qu'attendue en raison des perturbations des chaînes d'approvisionnement mondiales, a indiqué en octobre le ministre de l'Économie Peter Altmaier.

Mais malgré la recrudescence de la pandémie au 4e trimestre 2021, le taux de chômage était à 5,5% en septembre 2021 et a baissé à 5,3% en novembre, se positionnant non loin de son taux d’avant Covid qui était à 3,3% en 2018 et bien loin devant la France, qui est à 8,1% et de la moyenne européenne qui est à 6,7%.

En ce qui concerne la dette, l’Allemagne se base sur le dispositif de « frein à la dette », qui interdit à l’État fédéral de s’endetter à plus de 0,35% de son PIB annuel. Mais en deux ans de pandémie, l’Allemagne avait été obligé de lever ce dispositif, car avec les couts qu’ont engendré la pandémie ils étaient dans l’obligation de lever ce dernier.

Pour autant l’État Allemand décide de ne pas réactiver ce mécanisme de « frein à la dette » pour 2022 car avec la prolongation des mesures de restriction et de lutte contre la pandémie, les conservateurs eux-mêmes ont jugé impossible de financer le fossé entre la hausse des dépenses de soutien à l’économie et les recettes fiscales en baisse.

Actuellement avec la crise du COVID,  les critères de Maastricht imposent que le déficit public n’excède pas  3 % du PIB et la dette publique doit être inférieure à 60 % du PIB.
Cependant, les États de l’UE dont l’Allemagne n’ont pas su respecter ces critères suite à la crise du Covid et beaucoup ont dû adopter des politiques budgétaires expansionnistes afin d’y faire face.

C’est à dire La politique budgétaire est expansionniste lorsque le Gouvernement dégrade le solde public (hausse des dépenses, baisse des recettes) avec l'espoir d'accroître l'activité économique, tout en sachant que l'augmentation de la dette publique devra être contrebalancée par de futures rentrées fiscales.

Alors que l’Allemagne a toujours adopté une politique budgétaire restrictive, elle se retrouve désarmée face à ce changement de politique

Deux camps s’opposent en ce qui concerne la politique à adopter, d’un cotés , les partisans de l’abolition ou de la réforme du dispositif, plutôt classés parmi les sociaux-démocrates, les écologistes ou la gauche radicale, l’accusent de brider l’investissement public, en particulier dans l’éducation et les infrastructures numériques, alors que les taux d’intérêt sont faibles. Dans le camp adverse, les tenants de la limitation stricte de l’endettement public, essentiellement des conservateurs et des libéraux, y voient un indispensable instrument d’autodiscipline des responsables politiques. Ils arguent que le retard d’investissement constaté en Allemagne dans les infrastructures et les secteurs d’avenir n’est pas lié au manque d’argent, mais à un excès de bureaucratie. Et agitent le spectre d’une remontée des taux d’intérêt et d’un retour de l’inflation en cas de laxisme budgétaire.

Les chefs d’État et de gouvernement, qui avaient mis sur pied dans les trois mois après le début de la crise un fonds d’aide doté de 750 milliards d’euros, baptisé « Next generation EU »

Afin de lutter contre cette crise et redresser l’économie, l’Allemagne a dû prendre plusieurs mesures et mettre en place un plan de relance. En juin 2020, Angela Merkel a présenté un plan de relance s’élevant à 130 milliards d’euros, qui sont tirés des 750 milliards d’euros d’aides accordés, 30 milliards de plus que les 100 milliards du plan de relance français.

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