L'Égalité Professionnelle Entre Hommes Et Femmes

est souvent le résultat de leur socialisation: il est toujours un fait que la famille et l'école incitent les femmes à se diriger vers les filières traditionnelles, comme par exemple les domaines de soins, l'enseignement etc. A cause de la socialisation et l'éducation, elles jouent un certain rôle que la société attend d'elles.

Un autre fait est aussi, que le plus souvent, les femmes occupent encore des emplois peu qualifiés et elles sont sur représentées dans les emplois précaires, comme par exemple caissière.

Nonobstant la loi de 1972, mentionnée plus haut, les salaires des femmes sont souvent moins élevés. Précisions: les femmes gagnent globalement 23% de moins que les hommes! En plus, elles font une carrière moins valorisante comparé aux hommes à niveau égal de carrière.

Quelles sont les explications possibles de ces inégalités?

Premièrement, on hésite à donner des responsabilités importantes à une femme car celle-ci arrête encore souvent son activité professionnelle.

Le premier risque d'arrêt du travail féminin résulte de la possibilité pour une femme de devenir enceinte. Pourtant, avec les solutions d'intérim, chaque entreprise pourrait s'y préparer pour se « dépanner » pendant les mois d'absence de la femme.

De plus, il y a aussi le risque pour une femme d'interrompre son activité professionnelle pour élever ses enfants. En revanche, le congé parental peut être pris soit par la femme ou par l'homme afin de participer à l'éducation de l'enfant. Le problème est qu'il y a encore des valeurs démodées dans la tête des femmes et des hommes.

D'où la troisième raison pour laquelle une femme arrêterait son travail: pour suivre les mutations de son conjoint.

Depuis janvier 2012, les entreprises de plus de 50 salariés ont l'obligation de négocier un accord relatif à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes ou d'établir un plan d'action. Sinon, les entreprises devront verser une pénalité. Cela montre que, si on n'arrive pas à changer le comportement et l'attitude dans notre société, il faudrait le faire peut-être par une loi, incluant des pénalités pour changer les mentalités des citoyens.

Les faits mentionnés ci-dessus ne mènent qu'à une conclusion: Vu le clivage dans le passé entre les faits et la réalité concernant l'égalité professionnelle entre hommes femmes et vu les attitudes encore persistantes à l'égard de ces égalités, l'appel du ministre du Travail était nécessaire et engendre la chance de changer la situation. Plus on en parle, plus on pourra obtenir des résultats.

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