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La Resistance En France

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La structuration : des résistances à LA Résistance :

1- Les Mouvements -de l'été 1940 à fin 1941, des groupuscules, peu ou pas reliés entre eux au début, vont progressivement d'organiser en mouvements : nombreux et petits au Nord. au sud, 3 principaux :

- - COMBAT, créé par la fusion de petits groupes un soir de l'automne 1941 chez Marie Reynoard à Grenoble. Elle en devient le chef pour l'Isère

- FRANC-TIREUR, créé à Lyon, entre autres par Elie Péju (oui, le grand père de notre Péju), qui regroupe à Grenoble des socialistes (Chavant, Martin, et Samuel à Villard de Lans)

- LIBERATION, qui en Isère est dirigé par une femme, mère de famille nombreuse, Marguerite Gonnet

Ces trois mouvements éditent des tracts, puis des journaux clandestins avec la complicité d'imprimeurs.

- les Communistes : le parti est interdit en 1939 après le pacte germano-soviétique. Désorganisés, mal dans leur peau précisément à cause du Pacte, certains entrent dans les mouvements cités avant que le Parti clandestin fonde le sien en mai 1941 : le Front National pour l'Indépendance de la France (ne pas confondre!!!). L'attaque de l'URSS par Hitler en juin 1941 rend les choses plus claires et les communistes, premières cibles de Vichy , vont s'engager à fond dans la Résistance

2- les réseaux : plus implantés en zone occupée car plus utiles, ils sont assez vite en contact avec Londres, par le biais de traversées clandestines, et renseignent les Anglais et la France Libre sur les structures allemandes, les terrains d'aviation qu'ils utilisent, leur nombre, les usines qu'ils utilisent… C'est une action de type "agent secret"

3- Vers l'unification : De Gaulle envoie Jean Moulin en France pour unifier cette résistance éparpillée. Il lui faut presque un an (problèmes de susceptibilités mais surtout de communications!) pour bâtir la "France Combattante" avec les Forces Françaises Libres (FFL), c'est à dire l'armée en uniforme de la France Libre qui combat avec les Alliés anglo-saxons, et les Mouvements Unis de Résistance, (MUR) , la Résistance "intérieure", qui envisage aussi de passer à la lutte armée. C'est d'ailleurs le débat principal entre attentistes (ceux qui pensent qu'il ne faut pas faire d'attentats ou d'assassinats d'Allemands, car la répression (otages tués ou déportés) est trop brutale et la Résistance serait impopulaire, et qu'il vaut mieux préparer cette lutte armée pour l'après débarquement, et activistes (ceux qui pensent qu'il faut attaquer les Allemands partout où c'est possible, pour les mettre en insécurité permanente et les affaiblir.

Fin 1942, les MUR commencent la création de l'Armée Secrète (AS), et le Front National (communistes) crée les Franc-Tireurs et Partisans Français (FTP) qui comporte une branche d'étrangers , les FTP-MOI (Main d'œuvre Immigrée)

II- La Résistance combattante : le temps de "terroristes" : 1943-44

A- La nouvelle situation après le 11 novembre 1942

- le débarquement en Afrique du Nord entraîne l'occupation totale de la France (Italiens à l'Est du Rhône, Allemands partout ailleurs), mais Vichy continue et collabore de plus en plus (STO, milice)

- l'Empire colonial français d'Afrique est entièrement dans le camp de De Gaulle : des dizaines de milliers de colonisés s'enrôlent dans les FFL.

- Les FFL brillent à Bir Hackeim et El Alamein contre les Allemands (c'est bon pour le moral)

- Le Service du Travail Obligatoire en Allemagne (STO) provoque quantités de refus (les réfractaires) et fait de la Résistance un phénomène de masse, et la "ruralise". C'est la formation des premiers maquis, des refuges pour "dissidents" (dans le Vercors tout début 1943)

- La Résistance est alors devenue majoritaire dans l'opinion : sans forcément porter les armes, la population aide, cache, renseigne, ravitaille les clandestins résistants et Juifs qui essaient d'échapper aux persécutions.

B- La lutte armée

- commencée dès 1941 en zone occupée, elle se généralise en 1943 :

- en ville, contre les partis et symboles et les partis de la collaboration, puis contre les casernes allemandes, les usines utiles à l'économie de guerre allemande.

- en campagne et montagne, les maquis tentent (mais ils sont dramatiquement sous-armés) de faire des embuscades contre des convois allemands, et surtout gênent l'occupant en sabotant voies ferrées, industries, etc. Ils forment les jeunes réfractaires qui veulent être utiles à la libération du pays.

- C'est aussi une guerre civile entre résistants et collaborateurs, regroupés dans la milice qui tue (la St Barthélémy grenobloise en nov. 1943), renseigne et aide la Gestapo, attaque les maquis (Glières en mars 44, Vercors)

- La Résistance participe à la libération par l'insurrection qui suit le débarquement du 6 juin 44: même si elle n'a jamais pu, faute d'armes, attaquer de front l'armée allemande, sa guérilla harcèle les Allemands, gêne leur déplacements, les oblige à stocker de troupes (15 000 à Grenoble).Au prix de lourdes pertes (Glières, Vercors, Oradour…), elle gagne la considération des Américains, et lave l'honneur bafoué de 1940.

C- Préparer la Libération :

- en mai 1943, est réuni clandestinement le Conseil National de la Résistance (CNR) en France occupée. Début

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