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Le Sport

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sez obscur ; le document iconographique n’est, comme d’habitude, pas clairement référencé, pas plus que le texte 2.

Doc 1 Texte officiel de 2010 relatif à l’éducation physique L’éducation physique à l’école poursuit trois objectifs : 1) Le développement de qualités physiques nécessaires à la pratique du sport, à une bonne santé et à une bonne image de soi 2) Le développement de qualités humaines nécessaires à la pratique du sport aussi bien qu’à la vie en société hors du cadre scolaire 3) Le développement d’une réflexion personnelle sur la place de l’individu dans la société

Doc 2 Texte non daté abordant le rôle du sport dans le domaine de la santé Le sport doit être promu, notamment dans les écoles Le sport est, en effet, bon pour la santé surtout chez les adolescents Bien encadrée, la compétition sportive peut favoriser une saine émulation ainsi qu’une meilleure intégration sociale Le sport est cependant ambivalent : la concurrence exacerbée peut conduire à un surentraînement précoce dommageable au niveau physique et psychologique chez les jeunes

Doc 3 Article de 2011 de L’Humanité sur le rôle social du sport La France connaît des inégalités sociales, très sensibles dans certains quartiers de banlieue Dans ces quartiers, le football apparaît souvent comme un moyen d’apaiser les tensions sociales en offrant à la jeunesse des perspectives d’avenir Le football permet effectivement de résoudre certains problèmes sociaux, mais il reste trop axé sur la réussite individuelle et ne permet pas de développer une véritable solidarité fondée sur le sport compte tenu du manque de soutien officiel aux initiatives les plus sociales

Doc 4 Photographie non datée prise dans une cour d’école Le sport est couramment pratiqué dans les écoles françaises Le sport favorise la mixité Les enfants s’épanouissent dans le sport Le sport permet aux enfants d’exprimer leur joie de vivre tout en apprenant certaines règles de vie en commun

Problématique : Le sport a-t-il un rôle à jouer dans l’éducation des jeunes ?

Plan détaillé : I. Le sport est utile 1) Le sport est utile pour l’individu Le sport est bon pour la santé (doc 1, 2 et 4) Le sport est bon pour l’esprit (doc 1, 2 et 4) 2) Le sport est utile pour la vie en société Le sport développe les qualités humaines (doc 1, 4) Transition : le sport peut offrir des débouchés professionnels (doc 3 et 2) II. La pratique du sport n’est profitable que si elle est encadrée 1) Le sport peut conduire à des dérives Le sport professionnel est réservé à une élite (doc 3) L’exacerbation de la concurrence peut conduire à des problèmes de santé (doc 2) 2) Bien encadrée, la pratique sportive est cependant profitable à la société Le sport doit se pratiquer de manière raisonnée, avec un certain recul (doc 1 et 4) L’éducation physique devrait être développée (doc 4, 1 et 2) Les initiatives solidaires pourraient être davantage soutenues pour donner au sport une vraie valeur sociale (doc 3) Conclusion : le sport joue déjà un rôle fondamental dans l’éduction des jeunes, ce rôle devrait être encore plus développé.

La plupart des gens pratiquent, à un moment de leur vie, un ou plusieurs sports. C’est au moins le cas pendant les périodes de formation, où le sport est une discipline obligatoire. C’est pourquoi le Bulletin officiel a publié, dans son édition du 29 avril 2010, un « Programme d’éducation physique et sportive pour les lycées d’enseignement général et technologique », programme exposant les grands principes fondateurs de cette matière. Une photographie de Nicolas Tavernier montre un professeur et ses élèves pratiquant justement une activité sportive lors d’un cours d’éducation physique, en suivant probablement les directives données par le programme du Bulletin officiel. La pratique du sport ne suscite cependant pas un consensus unanime. Elle a notamment fait l’objet d’une enquête du Comité consultatif national d’éthique pour les Sciences de la vie et de la santé (CCNE), disponible sur Internet sous le titre « Performance et santé ». Quant à Jean-Philippe Acensi, il a publié, dans L’Humanité du 13 mai 2011, sous le titre « Le sport n’est pas un facteur d’intégration en soi », un article très critique sur le football en tant que vecteur de cohésion sociale. On peut dès lors se demander si l’éducation doit forcément intégrer une dimension physique et sportive. Afin de répondre à cette question, on va, dans un premier temps voir ce que le sport est à même d’apporter aux individus et aux sociétés, avant, dans un deuxième temps, d’étudier ce que la société gagne à encadrer la pratique du sport chez les jeunes. Le rapport du CCNE pose en préambule que le sport est universellement considéré comme une activité bienfaisante. Le texte insiste notamment sur l’importance d’une pratique sportive régulière chez les adolescents, confrontés, à cette époque de leur vie, à une transformation rapide de leur corps, transformation que le sport pourrait les aider à mieux gérer. La photographie prise par N. Tavernier prouve que les enfants sont initiés au sport, en France, avant même le début de cette période cruciale de l’adolescence. Le texte programmatique publié par le Bulletin officiel en 2010, insiste lui aussi sur les bienfaits du sport. L’éducation physique et sportive a pour but de permettre aux élèves de développer au mieux toutes les capacités de leur corps. En pratiquant les sports les plus variés, sans aucune exclusive, en progressant, en reconnaissant, aussi, ses éventuelles limites personnelles, chaque élève doit pouvoir apprendre à mieux se connaître. En effet, le sport n’est pas seulement bon pour le corps, il est aussi bénéfique pour l’esprit. D’après les consignes du Bulletin officiel, le sport doit permettre au jeune de s’épanouir : grâce à une bonne maîtrise de son corps, l’élève peut ainsi atteindre une certaine harmonie. Mais, la pratique du sport ne se limite pas au développement simultané de qualités physiques et humaines, il nécessite aussi le contact avec autrui, comme le prouve très bien la photographie prise par N. Tavernier dans une école : l’élève n’est pas seul face à son professeur, il interagit aussi avec ses camarades. La dimension collective des valeurs sportives est reconnue, aussi bien par le Bulletin officiel que par l’avis du Comité consultatif national d’éthique. La pratique de sports d’équipe et notamment celle des fonctions arbitrales apportent une contribution essentielle, d’après le Bulletin officiel, à l’apprentissage de la vie en collectivité. C’est en veillant à préserver l’intégrité physique d’autrui pendant une activité potentiellement dangereuse, en respectant le point de vue de l’autre, en tenant compte d’éventuels handicaps qu’on se familiarise avec les règles de vie en commun comme le montre la photographie de Nicolas Tavernier où l’on voit de jeunes garçons et de jeunes filles pratiquer une sorte de course de relai, sport d’équipe qui implique une grande solidarité et où l’exploit individuel compte moins que la performance collective. Le sport est donc reconnu, le plus souvent, comme une activité bénéfique, aussi bien pour l’individu que pour la société. C’est pourquoi, comme l’explique J.-P. Acensi dans les colonnes de L’Humanité, le sport a souvent été promu comme un moyen de surmonter le malaise social des banlieues difficiles. Mais, il est, d’après le journaliste, loin de constituer la panacée. Le sport peut, en effet, conduire aux pires dérives. J.-P. Acensi insiste bien sur le fait que le sport n’est, en aucun cas, un moyen de promotion sociale ou même d’intégration sociale à l’échelle de

l’ensemble des quartiers en difficulté. D’après

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