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Le capitalisme anglo saxon

Cours : Le capitalisme anglo saxon. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  27 Avril 2018  •  Cours  •  2 846 Mots (12 Pages)  •  666 Vues

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Histoire du capitalisme

« Le capitalisme est un mot de combat ».  Le capitalisme est à la fois national et internationale, destructeur et constructeur, libérateur et oppressif. Il s’inscrit dans des dynamiques, politique, économique, social, environnementale, il est multidimensionnel. Le terme de capitalisme est redevenu un mot fréquentable, sans qu’il soit négativement connoté.

1er Partie : Les différents capitalismes dans le monde

Chapitre 1 : Le capitalisme anglo-saxon

A partir de la seconde guerre mondiale, ce sont les idées Keynésienne qui se sont imposé. Fin des années 70, début  80 s’opère le consensus de Washington. M. Thatcher arrive au pouvoir en 1979 et R. Reagan arrive en 1981. Dans les pays anglo-saxons, un ralentissement économique dû aux 30 glorieuses c’est ressenti et le gouvernement décide de tourner le dos aux idées keynésiennes pour se lancer dans un capitalisme libéral.  Ce modèle, c’est avant tous un modèle théorique, celui d’un marché pur qui fonctionne sans aucunes entraves et notamment sans la fameuse entrave étatique. L’Etat existe et va se contenter d’exercer des fonctions régalienne (les fonctions du roi) qui sont armée, police, justice afin d’assurer la sécurité. Hors de cela, l’Etat ne fonctionne pas, c’est le marché.

Capitalisme libérale : concurrence plus forte, moins de taxes, libre circulation des biens/des hommes,  ouverture des frontières, flexibilité (des prix), entrée libre sur le marché et donc absence d’entraves. C’est une société contractuelle c'est-à-dire avec la déréglementation. On peut ajouter la question des privations. Le transport, l’éducation et la santé sera gérer sur le marché.

Ce capitalisme est à l’origine de nombreuses inégalités, qui est instable et qui repose sur l’endettement.  La meilleur illustration, c’est la fameuse crise de 2008 dites « crise subprimes ». Au Etats-Unis sont vendus des empreint immobilier aux ménages pour qu’ils achètent une maison. On leur prête à taux variable, au moment où on leur prêté, les taux sont relativement faible. Ces empreint sont vendus par des commerciaux et sont payés à la commission, plus ils vendent de crédits, plus ils gagnent. Les crédits sont loués à des personnes qui ont des situations instables et modeste qui n’ont pas réussit à avoir des empreints avec leurs banques. A cette époque, il y a une bulle immobilière, les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter.  A partir de 2007, il y a un double retournement, les taux d’intérêts augmentent, beaucoup ne peuvent plus remboursés. Et c’est à ce moment la que la bulle immobilière éclate, les prix de l’immobilier commence à diminuer. La vente est difficile et les ménages vendent leur maison à des prix inférieurs auxquelles ils l’ont acheté. Il est difficile de rembourser leurs dettes. Les entreprises qui ont prêté cette argent ce trouve en faillite. Avec le capitalisme financier s’opère la titrisation, c’est l’opération qui consiste à transformer un produit monétaire (dette immobilière) en titre financier. Quand les banques font leurs comptent ils se rendent compte que tel banques leur doit de l’argent et qu’elle même doit de l’argent à une autre banque. Les banques se prêtes de l’argent contre des titres financiers. Ces titres financiers sont des subprimes et ne valent rien. Les banques décident d’arrêter de prêter de l’argent sur les projets qui paraissent les moins solides. Les entreprises ne peuvent plus investir. La crise de 2008 c’est la crise parfaite du modèle capitalisme anglo-saxons, c’est une contagion entre toutes les sphères.

  1. La victoire idéologique du capitalisme

Quand on parle de politique Keynésienne, on entend par là des politiques de demande, des politiques qui soutiennent des demandes de manière (soutient lié à la création d’autoroute, en embauchant d’autres ouvriers, en versant des allocations aux ménages) directe ou indirecte. L’argent revient à l’Etats en payant des impôts ou des taxes.

A cette époque, c’est la période du compromis fordiste et des salaires augmentés. Le but du fordisme est de fidéliser leurs salariés et ainsi de rester dans l’entreprise. On va avoir la coexistence entre la consommation de masse et la production de masse. C’est un compromis tripartite entre l’Etat, les entreprises et les salariés.  Les entreprises demandent aux salariés d’accepter le travail à la chaine, les augmentations de la cadence du travail, en échange les salariés demandent aux entreprises des salaires conséquents. L’Etat intervient en développent des prestations sociales. L’Etats acceptent ceci à condition que les entreprises paie des impôts. Tous cela fonctionne très bien jusqu’au années 70. A partir des années 70, il y a un taux d’inflation élevée, en effet pour le livret A, le taux de rémunération est de 10 à 12%. Jusqu’au milieu des années 70, on est en période de plein emplois, les salariés sont en force. Si un employé part de son entreprise il retrouvera très vite du travail. Avec cette inflation, les salariés demandent plus de salaire e qui ne plait pas aux entreprises, elles font moins de profits et les actionnaires touchent moins de dividende. Heureusement arrive le chômage de masse, autour des années 70-80. Les salariés sont de moins de moins en position de force. Le chômage change la donne.  Grâce au chômage de masse, le capitalisme libéral va pour se mettre en place petit à petit.

Dans le modèle néoclassique de base,  un des critères majeurs du capitalisme libéral est la flexibilité des prix. Si le prix est trop élevé, on a un niveau d’offre inférieur à l’offre. Les prix sont trop chers, ils ne trouvent pas d’acheteur, et vont donc baisser jusqu’à un prix d’équilibre. Les prix sont les salaires et les quantités sont le nombre d’heures de travail et de salariés. De plus en plus, les grandes entreprises vont se financé sur les marché financé. Les capitaux circulent de plus en plus librement, les entreprises françaises peuvent se faire financer par des entreprises anglaises ou canadiennes. Dans ce monde flexible, l’Etat ne doit pas intervenir, il gène. Si l’Etat met en place des réglementations, il met une entrave à ceci. Si l’Etat met en place un salaire minimum, et que celui-ci est plus élevé que le prix d’équilibre alors il y a du chômage. Si l’Etat met en place des prestations de chômage, les gens ne voudront plus travailler. Il ne faut pas que l’Etat intervient.

Ce modèle anglo-saxon s’impose mais on peut plus parler de victoire idéologique. Rapidement les pays s’alignent à celui-ci comme les pays Occidentaux. En 1989, c’est la chute du mur de Berlin, le seul contre modèle s’effondre. Le consensus de Washington accepte cette situation, il n’y a pas d’alternative, et vont donc dans le seul cadre existant possible. En 1980, il y a la crise de la dette en Argentine, au Mexique, au Brésil. Le FMI prête l’argent pour faire face à leur dette mais sous condition en acceptant leur libéralisme. Les pays en développement, on accepter l’ouverture internationale, la financiarisation de leur économie, les privatisations, les déréglementations, la réduction de la fiscalité et des dépenses publiques.

  1. D’une croissance forte à une croissance déséquilibrée.

  1. Les réussites du modèle.

Pendant les 30 Glorieuses, le taux est élevé à cause des reconstructions nécessaires en Europe et à cause de l’envie de rattraper les Etats-Unis. Après cette période, Les Etats-Unis sont en perte de vitesse et sont à la traine. A partir des années 80, la situation s’inverse. On constate que les gains de productions ont ralentis dans les pays non anglo-saxon. A partir des années 70-80, les gains de productivité augmente moins vite surtout dans les pays de la zone Euro. Les pays anglo-saxons ont très vite maitrisé les nouvelles technologies de communication.  Le fait que ces économie soit très financiariser leur à permis de se développer plus rapidement. De plus, comme ces pays connaissent une flexibilité importante du travail, ils ont pu mettre en place facilement leurs innovations. Tout au long des années 90, les Etats Unis et le Royaume unis se sont détournés des industries traditionnelle pour orienté leur économie vers des activités novatrices .La productivités horaires sont plus faibles dans les pays anglo-saxons mais cela s’explique par le fait qu’il y ai peu de chômage, la durée de travail est plus longues et les seniors sont plus actifs. On se rend compte que plus les gens travail plus longtemps, moins ils sont productifs.

Concernant les politiques budgétaires, le principe est celui de la règle d’Or. Pour financer ces politiques, il y a soit l’impôt soit l’empreint. Les investissements qui eux ont des effets à long terme doivent être financé par l’empreint. L’impôt on le paie à un instant T. Dans les périodes de prospérités, on remboursera les dettes de manière à ce que celle-ci ne se cumule pas. Cela doit permettre d’avoir des réserves en cas de récession pour relancer l’activité économique.

En termes de marché du travail, la règle c’est la flexibilité. Les Etats-Unis, le Royaume Uni et l’Irlande sont les pays dans lesquelles la protection de l’emploi est les plus faible. Les négociations salariales se font au niveau individuel ou au moins en entreprise. Les prestations chômage sont très faible et il existe un salaire minimale mais il est très faible il est de 5,8€ au Etats-Unis. Par contre le taux de chômage est très faible, et le retour à l’emploi facile. C’est la manière de concevoir aux pays anglo-saxon de sécuriser l’emploi. On retrouve facilement du travail.

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