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Le monde depuis 1991

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ationaux. Cette attitude était également celle de G. W. Bush au début de son mandat (notion de politique étrangère modeste). H. Kissinger, ancien secrétaire d’État aux affaires étrangères défendait alors également cette thèse. Mais les attentats du 11 septembre 2001 ont rendu ce discours intenable face à l'opinion américaine.

La théorie de la fin du monde.

Cette théorie a été développée par Francis FUKUYAMA en 1992, dans un ouvrage intitulé « La fin de l’Histoire et le dernier homme ». Selon cet historien américain, la fin du bloc communiste permettrait la généralisation du système de la démocratie libérale à économie de marché. La raréfaction des économies non intégrées dans le marché mondial et le discours sur la promotion généralisée de la démocratie semblerait confirmer cette thèse. Il ne faut cependant pas négliger l’existence de résistances ( mouvement alter mondialistes, promotion d’un modèle social européen) ,d’économies traditionnelles dans le pays les moins avancés ou le maintien d’ États fonctionnant sur le modèle communiste comme la Corée du Nord.

Un monde multipolaire.

Dans ce cas de figure, le monde serait géré de façon multilatérale. C’est la vision du monde promue récemment par J. Chirac. C’est également celle souhaitée par l’ancien ministre des affaires étrangère H. Védrine. Il convient cependant de noter que même dans les visions les plus optimistes, ce monde reste très hiérarchisé. Avec des pôles majeurs (la Triade), des pôles secondaires ou régionaux ( Russie, Chine, Inde, Pakistan, Brésil, Afrique du Sud).

La théorie du choc des civilisations.

En 1996, le politologue Samuel P. Hungtington avance dans un article la théorie selon laquelle les relations internationales s’expliqueraient d’abord par les oppositions entre 9 grands modèles sociétaux. Cette théorie est implicite dans le discours actuel de la maison blanche qui oppose de façon réductrice le bien au mal ou qui mobilise le vocabulaire de la croisade. Seulement, cette thèse est manichéenne et dangereuse. Elle réduit la définition des civilisations aux religions, elle néglige l’aspect mouvant et perméable des cultures mondiales. Dans certains cas, on peut même se demander si elle ne légitime pas certains affrontements.

La division Nord-Sud.

C’est une réalité. Cette opposition est le reflet des inégalités de développement dans le monde. Cependant, il ne faut pas s’arrêter à cette seule division car le nord et les sud sont des ensembles hétérogènes. (voir leçon sur la diversité des suds)

En réalité, ces visions du monde se superposent. Réduire l’interprétation des relations internationales à l’une ou l’autre d’entre elles, c’est négliger une dimension ou un éclairage important de la question.

II La fin d’un affrontement, mais de nombreux conflits.

La fin d’un affrontement Etats-Unis /URSS ?

Il est indéniable que l’année 1991 marque la fin de la guerre froide, c’est à dire d’un affrontement de blocs organisés sans conflit direct entre les deux leaders internationaux. On a même assisté à un net rapprochement entre les E-U et la Russie. A la suite du 11 septembre, Vladimir Poutine s’est même présenté comme un allié des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme international qu’il assimile à la question Tchétchène. En mai 2002, un conseil OTAN /Russie a été crée. Mais dans le même temps, la Russie voit d’un mauvais œil l’opération d’isolement que mènent les Etats-Unis en intégrant d’anciens pays de l’est dans l’OTAN comme la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque, les pays Baltes, la Roumanie ou la Bulgarie. Il est à noter qu’en 2003, la Russie a, comme la France, rejeté le principe d’une intervention en Irak.

La fin d’un péril nucléaire ?

Depuis la fin de la guerre froide, les deux grands cherchent à réduire leur arsenal nucléaire. Par exemple, en 2001, G. BUSH et V.POUTINE ont signé un accord destiné à réduire leur armement de 2500 missiles pour les E-U et 1700 pour la Russie. De ce point de vue, on observe donc un processus de déprolifération verticale. C’est à dire qu’il y a une réduction du nombre des armes nucléaires.

Seulement, le risque de prolifération horizontale demeure. Le nombre d’États soupçonnés de posséder l’arme nucléaire ou des programmes avancés augmente. Aux 5 États qui possèdent officiellement l’arme nucléaire ( E-U -5000, Russie-5000, France-400, R-U-300, Chine-300) , s’ajoutent désormais des États qui possèdent l’arme nucléaire sans le déclarer ( Inde , Pakistan, Israël) et des États sur lesquelles pèsent de fortes présomptions de détention ( Iran- Corée du Nord) . Il existe également des cas particuliers, comme celui de l’Afrique du Sud qui a détenu l’arme nucléaire dès 1978, mais qui a abandonné tout programme nucléaire. L’Argentine et le Brésil ont également abandonné leur programme.

La fin des conflit ?

Il est évident que la fin de la guerre froide ne correspond pas à une fin des guerres. La fin d’une menace n’a pas entraîné la fin des conflits. Il est possible de proposer une typologie des conflits. Guerre : lutte entre deux ou plusieurs peuples ou pays en armes ( on admet que la guerre oppose deux partis de forces relativement égales).

On distingue,

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