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Les conquètes

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les plus riches, qui sont répartis dans 10 à 31 tribus (selon les époques), qui sont beaucoup moins bien garnis, donnant à chaque membre un vote plus important, d'autant plus que les affranchis sont eux aussi enregistrés dans les tribus urbaines.

Les comices tributes se réunissent sur le Forum Romanum tandis que les comices curiates (ayant une importance surtout durant la royauté) et centuriates se réunissent sur le Champ de Mars, à l'extérieur de l'enceinte sacrée (pomerium) de la capitale romaine.

Le sénat est une institution royale (créé par Romulus19). Il regroupait à l'origine les chefs de familles patriciennes. Avec la République, il regroupe d'abord les magistrats supérieurs sortis de leur charge puis peu à peu tous les magistrats. La

liste des sénateurs, l'album, est remise à jour tous les lustres (cinq ans) par les censeurs. Ceux-ci peuvent y inscrire des particuliers pour hauts faits d'armes mais cela reste exceptionnel. Le sénat donne son avis sur les lois proposées par les magistrats. Cet avis s'appelle un Senatus consulte. Les anciens consuls votent en premier puis les anciens préteurs. L'autorité morale du sénat, Vauctoritas, est considérable. Ses avis sont toujours suivis par les magistrats. Aidé par les questeurs, le sénat gère le trésor public. Il dirige les affaires étrangères et la guerre avec les consuls. Il s'occupe aussi de la religion civique.

Toutes les magistratures sont collégiales. Chaque magistrat peut s'opposer à ses collègues (I1 intercessio} et à tout magistrat qui lui est inférieur et même éventuellement sanctionner celui-ci. Toutes les magistratures durent un an. Les magistrats les plus importants sont les consuls qui dirigent la cité et l'armée. Mais pour pouvoir se présenter au consulat, il faut avoir gravi la carrière des honneurs, le cursus honorum (ne fut formalisé que par la lex Villia Annalis en 180 av. J.-C.), c'est-à-dire avoir été élu précédemment à toutes les magistratures inférieures dans un ordre précis : questure, édilité, préture. Après avoir occupé une charge, il faut attendre plusieurs années avant de pouvoir se présenter à la magistrature supérieure, ce qui fait qu'un homme politique ne peut pas briguer le consulat avant 40 ans au minimum. En cas de danger, les consuls peuvent choisir un dictateur qui possèdent les pleins pouvoirs pendant six mois.

La vie sous la République

Articles-détaillés : Société romaine et Citoyenneté romaine.

Les Romains ont conservé longtemps des habitudes paysannes menant une vie dure et laborieuse. Au début de la République les petits propriétaires sont nombreux. Ce sont eux qui fournissent des troupes aux armées romaines.

Par la suite, même après des transformations considérables, l'idéal social, politique et culturel d'une cité composé d'agriculteurs autonomes à la vie frugale a toujours gardé une force importante. Le rappel à la simplicité, largement idéalisée, des ancêtres, à leur mœurs (mos maiorum) fut une constante de la vie politique et culturelle de Rome et constitue un cliché mobilisé par de nombreuses sources et de nombreux grands personnages de Rome.

Cela ne doit pas masquer cependant les profondes transformations qui ont touché la société romaine durant les cinq siècles d'existence de la République. Malgré l'existence d'une continuité culturelle importante, en particulier dans les domaines religieux et juridiques, dans la mobilisation d'un certain idéal social, entre -509 et 31 av. J.-C. c'est non seulement la vie et l'organisation de la société romaine qui change, mais aussi la définition même du « Romain ».

Si, au début de la République, les Romains sont les citoyens en nombre restreint d'une cité aristocratique ordinaire, les conquêtes, l'ouverture culturelle qu'elles entraînent et les changements sociaux qu'elles induisent, surtout après la seconde guerre punique, transforment énormément la société romaine. Non seulement, à la fin de la République, la ville de Rome est devenue une métropole immense rassemblant des centaines de milliers d'habitants, mais les Romains ont reçu les dividendes d'une conquête qui s'est étendue à toute la Méditerranée. Leur société en a été transformé : l'esclavage a pris une importance considérable, la vie économique s'est considérablement complexifiée, enrichie et intensifiée, les écarts sociaux se sont considérablement accrus et l'équilibre politique de l'aristocratie sénatorial a volé en éclat, malmené par les ambitions des plus grands généraux.

La fin de la République voit une place toujours plus grande accordée à la culture grecque hellénistique, bien différente de l'hellénisme archaïque et classique qui était présent à Rome dès l'époque royale, en même temps qu'une extension considérable de la romanité : lorsque la République cède la place à l'empire, tous les habitants libre de l'Italie sont devenus citoyens romains, et cette unification juridique s'accompagne d'une unification culturelle. La vie des Romains sous la République est donc marquée, par delà les continuités bien réelles, par une très forte diversité selon les périodes, les régions et les groupes sociaux.

Les Romains vivent dans une maison simple avec peu de meubles, la domus. On retrouve.cette simplicité dans leur nourriture et dans leur tenue vestimentaire. Même la toge des patriciens n'est, au début de la république, qu'une pièce d'étoffe sans ornement.

La famille obéit au paterfamilias, qui a toute autorité sur sa femme et ses enfants. Mais peu à peu le droit de vie et de mort que le paterfamilias possédait sur sa famille disparaît. La matrone, vêtue d'une stola, s'occupe des affaires domestiques mais elle reste une mineure perpétuelle sous l'autorité de son époux ou de son fils aine tant qu'elle reste au foyer c'est-à-dire soumise aux lares.

C'est d'abord au sein de la famille que se pratique la religion. Tous les jours et à tous les repas les Romains pratiquent des rites religieux devant le foyer dont les flammes (ignis) sont symboles de leur révérences envers les pénates qui veillent sur la régularité des approvisionnement, les lares qui protègent là maisonnée et le genius qui assure au paterfamilias et à la famille sa vitalité.

Les Romains pensent que de nombreuses divinités les assistent de la naissance à la mort dans leur maison. Les morts sont incinérés et leurs cendres sont placées dans une urne enterrée à même la terre ou placée dans un monument

Après les réformes de Camille85, ils forment des légions d'environ 4 500 hommes, composés notamment des hastati, les jeunes citoyens (iuniores) bien entraînés en première ligne, des principes, eux aussi iuniores mais plus expérimentés, en deuxième ligne, et des triarii, les seniores, qui forment la dernière ligne. Les plus pauvres combattent en tant que vélites. Il existe aussi des troupes auxiliaires composées de soldats ne jouissant pas de la citoyenneté romaine qui assistent les légions.

Chaque année le sénat fixe le nombre de soldats à mobiliser. Au mois de Mars, sur le Champ de Mars, les consuls, aidés des tribuns militaires, procèdent à la levée des légions, le contingent nécessaire est choisi par tirage au sort parmi les mobilisables, des recruteurs sont envoyés en campagne, et les volontaires sont . pris en supplément. Lorsque la patrie est en danger (tumultus), on opère la levée en masse de tous les citoyens mobilisables, sans distinction. En automne, lorsque la campagne est achevée, l'armée est licenciée.

Il règne dans la légion une discipline rigoureuse. Les châtiments corporels sont fréquents en cas de désobéissance. Les légions romaines sont connues pour leur construction de camps fortifiés provisoires lorsqu'elles se déplacent en campagne militaire.

\_ L'expansion romaine en Italie [modifier] Rome s'impose dans le Latium [modifier]

^Article détaillé : Guerres latines.

Rome reste longtemps une petite cité de la ligue latine sans importance, se battant contre les peuples voisins, notamment les étrusques86. Son premier fait d'armes est la prise de Fidènes, située sur le Tibre, à courte distance en amont de Rome en 425 av. J.-C.87 En 405 av. J.-C. commence le siège de Véies88, qui dure près de dix ans89.

En 390 av. J.-C., Rome est prise par les Gaulois, et subit son premier sac90. Pour les romains cet épisode est vécu comme une catastrophe nationale91. Ils ont la conviction que les dieux ont quitté momentanément la ville92. La cité met longtemps à se relever de ce désastre93. Après quelques accrochages avec ses voisins, notamment les étrusques de Tarquinii vaincus, et après avoir fait face à I de nouveaux raids gaulois, Rome commence la conquête de l'Italie94. D'abord face aux samnites, lors de la première guerre samnite, les Romains interviennent, en 343 av. J.-C., pour protéger Capoue des Samnites95 et battent les montagnards96. S'ensuivent les guerres latines97, qui opposèrent Rome à la Ligue Latine98, entourant en partie le territoire romain, qui se terminent par une victoire

romaine et la dissolution

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