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Les guerres médiques et leurs conséquences

Discours : Les guerres médiques et leurs conséquences. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Février 2024  •  Discours  •  2 676 Mots (11 Pages)  •  55 Vues

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Histoire de l’Antiquité : Feyel

Leçon 1 et 2 :Les guerres médiques et leurs conséquences

Introduction :

Guerre médique 🡪 perses aux autres cités. Vème siècle 🡪490-403. Evènement inattendu pour les cités de la mer Egée. En 490 personnes ne s’attend à l’arrivée des Perses. Des bons esprits comme Hérodote s’y intéresse.

Athènes et Erétrie ont envoyé de l’aide militaire pour soutenir des cités grecques soumises à l’empire perse mais révolte en 499-498. 490 🡪 histoire ancienne, tout le monde à oublié. Inattendu mais capital pour la suite, les cités grecques qui ont décidé de s’opposer aux Perses vont triompher de l’empire perse, une cité tire de la politique 🡪 Athènes, elle va construire un vaste espace de naturel confédéral, une ligue autour de la mer Egée, Athènes justifie sa domination par cette victoire face aux Perses. Les athéniens ont un certain nombre d’hommes politiques qui savaient qu’il fallait tirer une aubaine de cette victoire.

Les sources sur les guerres médiques sont problématiques, les sources sont peu nombreuses 🡪 œuvre d’un auteur sur ce sujet :

  •  Hérodote, il a tout de suite compris qu’il y a là matière à récit. Hérodote est un conférencier qui au Vème siècle va de cité en cité pour faire des conférences pour instruire et cultiver, il a si bien réussi qu’il transcrit son récit sur du papyrus. Le style d’H est marqué par une grande oralité, il aime montre qu’il sait, qu’il a beaucoup voyagé. Le récit nous parait parfois mal conçu car Hérodote aime bien apporter des précisions sur des sujets divers, les parenthèses et il finit par oublier son propos principal. Il est donc compliqué à lire mais Hérodote est pour les modernes précieux car il aime tout dire. Son sujet est les guerres médiques, mais il parle des cités. Il présente un affrontement fondateur qui apporte des valeurs, combat entre les perses et quelques cités. Hérodote va avoir un certain nombre de causes qui lui sont chères. C’est un Grec né en Asie Mineure à Halicarnasse. Vis-à-vis de la révolte de Ionie, il ne se gène pas pour critiquer l’absence de préparation. Hérodote souligne toujours le mérite des athéniens, si les athéniens l’emportent c’est grâce à leur intelligence. Spartiates 🡪 une seule idée = maintenir leur contrôle sur le Péloponnèse.

Raconter une histoire, il aime bien user du mode épique, il a le gout de l’épopée. Il a le modèle homérique et donc il a tendance à voir partout les dieux à l’œuvre, intervention constante des dieux notamment dans les combats militaires. Il est une source inépuisable pour les modernes, il s’est bien renseigné sur les guerres médiques car il n’y était pas, c’est un récit continu qui facilite les choses.

  • Eschyle, auteur préféré des athéniens, il a innové dans les tragédies. En 472 🡪 sujet : épisode de l’histoire contemporaine : les guerres médiques. Il propose en 472 une pièce de théâtres : les Perses, elle présente les moments précédents de la bataille de Salamine et ce qui suit. Elle se passe tout le temps chez les Perses. Drame avec une première partie = cours du roi qui attend, deuxième partie avec un messagers qui raconte les périples = flotte athénienne qui a vaincu la flotte perse. Eschyle à fait les guerres médiques, il a combattu à Salamine parmi les rameurs, il y a un récit de la bataille de Salamine vu par un témoin oculaire. On peut donc comparer au récit d’Hérodote. C’est malgré une source difficile à manier car c’est un auteur de théâtre, ce n’est pas un historien, il a besoin de captiver son public donc il utilise des éléments locaux , il construit son récit des oppositions simples mais pas tout le temps vrais (opposition Grèce/ barbare). Grèce = pauvre ; Perse = riche. Grèce = guerre loyale (hoplite) ; Perse = archer perse (déloyal). Eschyle est un religieux comme Hérodote, Deuxième guerre médique = les dieux ont puni  (hubris). Punition = actes sacrilèges qui ont accompagnés la prise d’Athènes, le massacre des athéniens et la destruction des sanctuaires.
  • Plutarque, source différente, auteur grec mais d’époque impériale. Il vit dans une Grèce contrôlée au IIème siècle. Il est l’auteur des « vies parallèles » = présentation de pères illustres. Plutarque n’est pas un historien, il se considère comme un philosophe spécialiste de philosophie morale. Il veut étudier des caractères comparables dans l’histoire du monde grec et du monde romain. Il choisit parmi les deux graphies, un certain nombre de grecs (athéniens) qui jouent un rôle clé lors des guerres médiques. Plutarque s’est beaucoup documenté, il travaille sur une matière historique, il a lu des auteurs qui sont perdu et il les a résumés. Source que sont les inscriptions, Plutarque est donc précieux. Vie de Thémistocle et Aristide le juste.

Le problème est qu’il n’y a que le récit des vainqueurs, les sources écrivent en grec. Les versions perses des guerres médiques sont introuvables, il n’y en a nulle part. L’empire perse n’est pas mort des guerres médiques, il est fort possible que les perses n’est pas jugé les guerres médiques comme un événement important.

Plan :

  1. La menace Perse
  1. Un empire invincible ?

Sur le plan militaire, les Perses paraissent invincibles. Nous nous trouvons dans un monde nettement moins peuplé que le nôtre (- d’1 milliard). Les armées Perses font peur car elles sont nombreuses, il y a des contingents de peuples qu’ils ont vaincu notamment en Orient. Supériorité aussi des techniques, pour les Grecs la guerre est un affrontement simple, rapide et brutal avec le moment fort la bataille hoplitique = combat de phalanges. A l’issue de ce combat c’est la phalange qui résiste qui l’emporte. Les Grecs ne connaissent pas d’autres manières de combattre. Les Perses sont à l’aise dans tous types de combats et notamment dans l’art de mener un siège (poliorcétique), les Perses le montrent comme à Chypre, en 498 les Perses se sont emparés de la cité de Paphos. Ils ont utilisé des machines pour s’emparer de la cité sans difficultés. Les Grecs sont incapables de prendre d’assaut d’une cité. Début grec dans le poliorcétique = guerre du Péloponnèse. Supériorité administrative = l’empire Perse apparait comme un royaume particulièrement bien administré avec des territoires qui sont répartis entre des satrapes  (gouverneur de la haute noblesse nommé par le roi pour gérer un territoire), le roi demande que le tribu soit versé et envoyé au grand roi. Les satrapes sont des gens riches qui étalent leur richesse (Sardes). Leurs palais et les jardins d’agrément sont des symboles de leur richesse. Il y a des propriétés dévolues aux satrapes, le roi possédait aussi des territoires. Il y a eu notamment en Asie Mineure, la volonté de procédé à des implantations Perses avec des perses qui sont venus avec leur dieu (anthroponyme). Les Grecs connaissent l’empire Perse et le roi. A partir de 546 le grand roi contrôle une partie du monde grec avec l’Asie Mineure sous son contrôle, il utilise les médecins, architecte grecs et d’autres nations dans son empire.

  1. Les Grecs d’Ionie sous la domination perse

A partir de 546 des Grecs sont sous le contrôle perse. Conquête Perse en 546 qui est dévastatrice qui a détruit un royaume des barbares (Crésus), cette conquête à poussée des Grecs à partir comme à Phocée. La moitié de la population de Phocée à quitté la région et se sont installées dans l’actuelle Corse d’après Hérodote. Des Grecs payaient déjà des tribus aux Crésus. L’Ionie est restée prospère tout au long du VIème avant et après 546. Les Grecs de l’Ionie se révolte en 499 d’après un problème purement politique. Les Grecs ont besoin de contrôler ce qui se passe dans l’Empire = il y a au VIème siècle dans les cités, un régime politique pratique : la tyrannie (régime qui se met en place à l’époque archaïque, un tyran de l’aristocratie entre en lutte contre l’aristocratie pour imposer son pouvoir personnel). C’est un régime instable qui dure tant que les intérêts du tyran convergent. La tyrannie n’est plus regardée comme une solution d’avenir par les Grecs. Les Perses favorisent l’installation de tyrans dans les cités sous le contrôle perse, cela suscite un mécontentement qui éclate en 499. Ce qui a pu favoriser la révolte selon Hérodote = Darius (roi Perse) rencontre des difficultés, vaincu par les nomades scythes. Le rôle de personnalités 🡪 un tyran de Milet qui se nomme Aristagoras, il dépose sa tyrannie en 499 et déclenche une révolte contre les Perses. Il trouve des échos dans les autres cités grecques Ionies. Cette révolte se développe, les ioniens cherchent des appuis partout, Aristagoras à été de l’aide à Spartes (spécialiste de la guerre dans le monde grec). On écoute du coté des Spartiates, Aristagoras. On refuse de soutenir car c’est trop loin et trop dangereux. Du coté d’Athènes et d’Erétrie on écoute l’Ionie, on décide d’envoyer un corps expéditionnaire, dans un premier temps cela marche bien en particulier les révoltés s’emparent de Satrapiques, palais incendié, ralliement considérable de Byzance jusqu’à Chypre. La machine de guerre se met en route avec des combats sur terre et sur mer. Impréparation des ioniens sur la mer.

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