Liberté Et Éducation

le rôle libérateur et épanouissant de la vraie connaissance, les avis divergent sur la capacité de l’école à assumer ce rôle.

La première partie de cette phrase est une affirmation qui veut nous rappeler le rôle qu’a joué l’éducation dans la libération de l’Homme au cours du temps.

Il est certain que l’Homme a été affranchi dès qu’il a pu accéder à la connaissance et au savoir.

Selon le Larousse encyclopédique la définition du savoir est « un ensemble cohérent de connaissances acquises au contact de la réalité ou par l’étude » et toujours selon le même éditeur la définition de la connaissance est « le fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose. Le savoir est donc l’intégration cohérente de toutes les connaissances acquises ».

A ce titre, l’école a joué pleinement et massivement un rôle libérateur mais également un rôle de démocratisation sociale.

En effet, elle a permis à des jeunes d’acquérir un savoir auquel leur origine, leur milieu social ne les préparaient pas.

Cependant, si cette réalisé est présente dans notre société, il ne faut pas oublier qu’elle n’est pas respectée partout dans le monde.

Le droit a l’éducation n’est malheureusement pas universel.

Il est certain que nos écoles ont des lacunes, des défaillances.

Son automatisation systématique prend peu en compte l’individu avec ses problèmes et ses difficultés.

Elle n’est pas toujours adaptée à la vie réelle car elle nous maintient dans un environnement clos qui n’est pas toujours en concordance avec la société dans laquelle nous vivons.

Les raisons de cette défaillance sont multiples.

Elles sont surtout économiques car l’école a peu de moyens pour étancher ses imperfections.

Et si l’école n’existait plus ?

Il est certain qu’il existe des autodidactes.

Ce sont probablement des personnes avec une force de caractère et une curiosité hors du commun qui méritent toute notre admiration.

Sans...

Chacun reconnaît le rôle libérateur de la vraie connaissance ! Rabelais et Montaigne sont les 2 premiers grands auteurs à défendre cette affirmation. Avec Gargantua, Rabelais veut faire passer un message : la connaissance n’est pas d’en savoir beaucoup mais plutôt de bien savoir. Il est aux portes de l’humanisme.

A travers les Essais de Montaigne, le message diffère un peu. Pour lui, la connaissance, c’est la compréhension et l’application du savoir appris.

Il est vrai, pour ma part, que les matières comprises, comme les sciences, restent applicables même après quelques années. Un savoir acquit est retenue plus facilement. Cela est valable dans d’autres matières en fonction de nos intérêts personnelles.

Pour certains auteurs dont Rabelais et Montaigne, la connaissance se résume à la compréhension et à l’application du savoir acquit dans la vie courante.

Certains auteurs reprochent à l’école d’asservir les élèves qui lui sont confiés, de les conditionner, voire de les dégouter de la vrai connaissance.

Au sein de l’œuvre de Raoul Vaneigem, Avertissement aux écoliers et lycéens, l’école est une société marchande qui formate les élèves. Pour eux, l’école n’est ni motivante ni amusante, il n’y a aucune liberté. Raoul affirme que l’école n’est qu’un lieu de passage où l’on se fait dresser dans le but d’être rentable plus tard. Nous sommes comparés à des animaux. Il écrit en 1995 mais