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Madame Bovary, Partie 1 Chapitre 2

Mémoire : Madame Bovary, Partie 1 Chapitre 2. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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aveugle l'autre aspect de la ferme, car bien qu'il y ai une « odeur d'iris », Charles ne semble pas remarquer celle des « draps humides », ni même les « sacs de blé » ou l'humidité du lieu.

On constate donc que Charles semble plus charmer par les richesses apparentes de la paysanne que la demoiselle elle même.

2) A la conquête d'une intimité :

Charles s'installe de plus en plus dans ce qui sera sa belle-famille, dont les retours à la narration sont les indices. Après avoir posé le pansement, Charles est invité à « prendre un morceau ». Cette invitation écrite au passé et en italique indique un discours rapporter et que M.Roualt est à l'aise avec le médecin.

De plus, Charles semble à l'aise dans la salle à manger, là ou la conversation sera plus développée lorsqu'ils parlent « du temps qu'il faisait », ce qui implique à nouveau qu'il est à l'aise dans cette demeure, bien que les marqueurs de temps tel que « d'abord », « puis » marque la brièveté du résumé fait par Flaubert qui dénonce une conversation sans intérêt.

Enfin, on comprend vite que Charles s'est imprégné des lieux car il est allé seul « monté dire au père Roualt » et rechercher sa cravache, laquelle il cherchera dans tout les recoins, « derrière les portes », « sous les chaises » ect... ce qu'un simple étranger ne se permettrai pas. Ceci peut être formulé comme un réponse au contentement qu'il a eut d'admirer Emma alors « qu'elle avait l'habitude de se mordiller – les lèvres – à ses moments de silence ».

II] Un blason fragmentaire et ambigu :

1) Éloge de la féminité :

« blancheur de ses ongles » : surprend Charles qui en fera une longue description dès le début du 1er paragraphe. Surprise du à sa faible expérience car ni sa mère, ni sa première femme avaient pour habitude de faire ça. En effet la blancheur des ongles est un signe aristocratique + attention soutenue à la féminité => Emma n'en est que plus séduisante.

« plus nettoyer que les ivoires de Dieppe » : restitue l'émerveillement de Charles

dans la deuxième partie de l'extrait, la blancheur remotivera à nouveau la description avec « son cou sortait d'un col blanc ». Son cou semblant être de la même couleur que le col : idéal féminin pour Charles.

Les yeux sont eux aussi important dans la description, suivant la description « défecteuse » de la main d'Emma. Bien qu'ils « fussent bruns », ils apparaissent « noirs ». L'effet produit part ceux ci sur Charles sera énoncé par l'adverbe « franchement » et l'oxymor « hardiesse candide » ce qui reflète l'effet troublant qu'ils produisent. Mais cet effet n'existe que dans l'ombre des celles, comme la main semble belle uniquement sous du à la beauté des ongles.

« pour la première fois de sa vie » : surprise de voir une telle coiffure dont il ne comprend pas immédiatement le romantisme mais remarque l'attrait séduisant. Plusieurs réseaux sémantiques : la grâce (« lisse », « fins », « légèrement », « ondés »), l'ordre (« deux bandeaux », « un seul morceau », « milieu », « raie », « séparé »), la pudeur (« légèrement », « laissant voir à peine ») et enfin la sensualité discrète ou plus apparente (« le bout de l'oreille », « chignon ondant »). Charles contemple dans cette chevelure toute la femme et la féminité.

3) Une femme sensuelle :

La sensualité d'Emma est principalement marqué par l'importance que Charles accorde à la chair et la peau. Elle commence par les mains, bien que guère élogieuse puisque dites « pâle », « sèche », « sans molles inflexions de lignes ».

Puis la description des « lèvres charnues » qui amènent au « cou blanc », au « bout de l'oreille » et enfin aux « pommettes roses ». Ainsi le portrait d'Emma est totalement éclaté et déconstruit, qui laisse de côté les traits du visage étant normalemet si important à une femme, pour ne se fasciner que sur des détails.

Le fait qu'Emma mordille ses lèvres durant le repas est l'apogée de la sensualité, bien

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