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Micromegas

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cromégas (L.4 à 5) avec une litote "personne ne m'a donné des nouvelles positives de ce pays-là". Le dialogue au style direct des (L.7 à la fin) a pour sujet la durée de la vie variable selon les mondes. Voltaire s'amuse à imaginer des durées de vie hyperbolique sur certaine planéte qui sont pourtant, percus par leurs habitants, éphémères. La fantaisie propre au conte apparaît encore dans l'expressio de la modalisation ironique (L.9 à 10) "nous ne vivons que, 500 (...)". Dans l'antithèse de la ligne 12 entre "mourir" et "né", dans la gradation comique (L.12 à 13), un point, un instant, un atome ainsi que dans la ligne 15. La fantaisie vient aussi de la rencontre de ce dialogue, plein de modestie avec la conscience du lecteur ordinaire, c'est à dire un simple Terrien qui se trouve aussi de considérer sa propre vanité face aux "15 000 ans" de vie du Saturnien ou encore de la vie "700" fois plus longue que la votre (habitants de Syrus). Ainsi, le premier paragraphe illustre de manière plaisante, la thèse de l'insatisfaction de chacun en prenant appuie sur une idée fondamentale du conte qui est la relativité des situations.

II. La principale leçon du passage peut se réveler par la formule de la ligne 21 "face à la mort" et "avoir vécu une éternitée ou avoir vécu un jour". Le sérieux du conte nait de la réflexion philosophique sur l'éternelle satisfaction, l'angoise de l'homme face à son destin. Le tragique d'une condition inéluctablement de la mort et de la vanité de l'existance de la matière qui se régénère "Rendre son corps aux éléments", "se moment de métamorphose". Se son la des périphrase qui vise à aténuer la brutale réalité de la mort présentée alors comme une vie et non comme une disparition définitive. Le sérieux du conte vient aussi de la réflexion sur le relativisme des valeurs, des mesures, sur l'infinie diversité et la permanence de l'être humain. Enfin la fin du texte invite le lecteur à s'interroger sur l'existance de "l'hauteur de la nature" (L.24), présentée comme le maître de tous cela. Voltaire propose également une reflexion philosophique sur le temps puisqu'il en souligne le caractère subjectif et relatif. L'argumentation est préparé dans les lignes 12 à 13 ou il montre qu'aussi longues que soient les durées de vie imaginable elles se raménent à un point au regard de l'univers, voila pourquoi il était vain de se montrer insatisfait.

III. La mort joue un rôle important dans le relativisme exposé dans l'extrait car c'est elle qui empêche toute comparaison entre la vie et l'infini. Voltaire la décrit comme une "métamorphose" (L.2). Elle est intégrée à un processus universel et elle est niées comme phénoméne spécifique dans la mesure ou elle consiste à "rendre son corps aux éléments". ON remarque que Voltaire n'emplois pas ici l'expression chrétienne "rendre l'âme" ou "rendre son âme à Dieu". Se qui signifie qu'il refuse toute métaphysique. La mort n'est donc elle aussi qu'un point de vue envisagé comme une métamorphose, elle n'existe pas. Le corps change d'états, il se défait pour rennaître sous une forme différente. Peut-après Voltaire introduit l'idée d'un "auteur de la nature" (L.24) et il invite le lecteur à remercier celui qu'il désigne par cette périphrase. Sens le nommer explicitement, Voltaire introduit un Dieu à cette instant de la conversation. C'est bien là une illustration de se que l'on nomme le déisme de Voltaire. En effet l'écrivain pense que les Hommes, la nature, l'univers ont étaient créée par un être supérieur. Toute fois, il rejette toute les spéculations métaphysiques parce'que pour lui, la religion conduit au fanatisme,

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