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Outreau

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cette affaire. Nous allons vous expliquer tout cela en commençant par parler des différentes personnes impliquées dans ce dossier, puis des multiples erreurs commises par la justice et pour finir du film présumé coupable en lien avec l’affaire en particulier avec un des accusés.

1- Les personnes impliquées dans cette affaire :

Les premières personnes concernées, dans une affaire comme celle-ci, sont les victimes, les présumés coupables et les coupables.

*Les victimes :

Les victimes dans cette affaire ne sont pas seulement les enfants ayant étaient abusés sexuellement mais aussi un petit nombre de personnes ayant était accusé injustement.

Au verdict du 2 juillet 2004, Treize personnes sur les dix-sept accusés, quatre femmes et neuf hommes, ont toujours clamé leur innocence, mais à St Omer, seules sept d'entre elles, sont définitivement reconnues innocentes des faits qui leur sont reprochés. Gérald Lesigne, Procureur de la République de Boulogne sur Mer, et avocat général à Saint Omer, avait requis leurs acquittements, reconnaissant ainsi qu'il s'était lourdement trompé dans ce dossier.

Quatre des 13 accusés qui criaient leur innocence, sont condamnés à des peines couvrant la détention provisoire qu'ils avaient déjà effectuée, et deux d'entre eux seront emmenés en prison pour effectuer le solde des peines qui avaient été prononcées par cette cour d'assises, mais quelques jours plus tard, ils retrouveront leurs familles, après une ultime demande de remise en liberté. Les six condamnés à tort feront appel de la décision rendue à Saint-Omer.

*Les coupables :

Les quatre accusés qui avaient reconnu leur culpabilité sont condamnés :

à 15 et 20 ans de réclusion criminelle pour le couple Badaoui-Delay (les principaux accusateurs) pour viols, agressions sexuelles, proxénétisme et corruption de mineurs.

à 4 et 6 ans de détention pour le couple de voisins G.- D.

Bilan : c’est bien une erreur judiciaire car faisant parties des victimes, il y avait des personnes accusées à tort par la justice : d’agressions sexuelles.

2- Les erreurs de la justice dans ce dossier :

D'abord concernant la justice : tous les échelons de l'appareil judiciaire sont mis en cause, surtout les pouvoirs importants du juge d'instruction, le non-respect de la présomption d'innocence, le recours à l'emprisonnement préventif ainsi que l'importance donnée aux expertises psychiatriques, jugée trop grande.

Les acteurs sociaux sont également mis en cause, notamment les experts psychiatriques et les professionnels (assistants sociaux, etc.) ayant recueilli la parole de l'enfant, mais aussi les associations de protection de l'enfance accusées de faire du lobbying et d'exercer une forte pression sur les juges en dressant le spectre du scandale.

Rappelons toutefois que selon l'Office National de la délinquance (2007) par la méthode des enquêtes de victimisation qui permet d'appréhender la réalité des chiffres en matière criminelle, on dénombrait 475 000 personnes victimes (adultes) de violences sexuelles en France en 2005 ou 2006 dont 8 à 9 % déposent une plainte.

Beaucoup de critiques portèrent sur l'écoute de la parole de l'enfant victime, jugée comme abusivement crue sans précautions, telle une parole d'évangile — extrémité qui serait un retour de balancier suite à la prise de conscience de la gravité des abus sexuels sur mineur au cours de la décennie précédente. On peut toutefois remarquer que dans ce type d'affaire, les preuves matérielles sont rares, et les aveux des coupables extrêmement difficiles à obtenir durant l'instruction, étant donné la gravité (aussi bien pour la loi que pour la morale) des faits. Il ne reste donc que les témoignages des victimes, les faits se déroulant généralement en l'absence de tout témoin.

D'autres critiques portent également sur le rôle des services de police, qui ont pu prendre des libertés par rapport à la présomption d'innocence et ont pu avoir un manque de neutralité.

Bilan : c’est une succession d’erreurs commises aussi bien par la police que par l’administration judiciaire qui a mené à ce fiasco judiciaire.

3- Présumé coupable :

(Sorti le 7 septembre 2011)

Youtube « présumé coupable ».

Nous allons commencer par résumer l’histoire se déroulant dans le film, ensuite nous vous ferons partager les témoignages de Alain Marécaux, pour finir par les différentes critiques du film dans la presse.

Parlementaires et magistrats face à Présumé coupable

-Résumé : Le film raconte l'histoire d'Alain Marécaux, un des accusés de l'affaire Outreau.Arrêté en novembre 2001 avec 13 autres personnes, accusé à tort d'actes de pédophilie, il passera 23 mois en prison.Obligé de vendre son étude, sa femme le quittera et il sera séparé de ses enfants avant d'être finalement acquitté en décembre 2005.Sa mère se laissera mourir de tristesse pendant les premiers mois de son incarcération.Il fera plusieurs tentatives de suicides et une grève de la faim et sera libéré quasiment mourant.Dix ans plus tard, il s'est reconstruit partiellement : une nouvelle compagne, une nouvelle étude... mais n'a jamais réussi à recréer de vrais liens avec ses enfants.

-Différents témoignages en rapport avec le Film :

*Marécaux l'avoue aujourd'hui, il a longtemps refusé que le cinéma s'empare de son histoire. Comment filmer, sans trahison, le calvaire vécu au jour le jour de celui qu'on a appelé l'«huissier» de l'affaire Outreau, accusé à tort de pédophilie ? « Je ne voyais pas, dit-il, comment le cinéma pouvait raconter avec exactitude ce que j'avais écrit dans mon livre Chronique de mon erreur judiciaire. Ma plus grande crainte était qu'on en rajoute, qu'on invente, qu'on dénature la vérité, sous prétexte de faire du cinéma. »

Si nous nous référons aux sondages : pour 71% des personnes interrogées une erreur judiciaire signifie : des vies détruites et de la prison pour des innocents.

*Le réalisateur:

"Hors de question évidemment de fabriquer de fausses actualités ! On a donc utilisé d’authentiques archives de journaux télévisés. Autant dire que lorsqu’on voit, du point de vue d’Alain, ces actualités à la télé, on se rend compte que les médias ont contribué à accréditer l’idée que les prévenus étaient vraiment pédophiles. D’ailleurs, certains journalistes qui ont réalisé ces sujets ont refusé de réenregistrer leurs voix pour les besoins du film : ils ont aussi demandé à ce qu’on

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