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Phèdre Tpe

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èdre l'oubli déjà pour avouer son honteux amour), il se laisse perdre dans les méandres du drame (ne comprend pas la froideur de ses proches à son retour, cette incompréhension le fragilise et le pousse a accorder sa confiance à une servante.) Il finit par s'emporter sur de simples paroles, et cette emportement va causer la mort de son fils. Il commet ainsi une erreur qui de héros invincible le fait repasser au statut d'homme usé pat la vie, de roi fatigué. Son ancienne puissance, qui lui devait la reconnaissance de Neptune lui même, sers finalement a entrainer la chute de la pièce : Thésée est ainsi le point de départ (c'est l'annonce de sa mort qui laisse libre cours aux passions inavouées jusqu'alors) et la fin de la pièce (la malédiction lancée sur Hippolyte signe la mort de ce dernier, ainsi que celle de Phèdre et d'oenone, laissant Aricie et Thésée endeuillée et solitaire). Il se retrouve finalement seul, il assiste au drame impuissant, souffrant la mort de son fils (dont théramène dépeint tout les détails), la trahison de sa femme, et sa propre culpabilité.

Hippolyte représente l'innocence de la jeunesse, la pureté. Tout d'abord soucieux du sort de son père, il apprend sa mort et peu laisser libre cours a son amour pour Aricie, ne craignant plus les foudres de son père. Son père occupe une place primordiale dans son propre comportement : il est le fils qui vit dans l'ombre des exploit de son père et veut s'en rendre digne. Il est fier, se place au dessus des autres hommes (le Hippolyte de l'antiquité grecque avait lui aussi cette farouche fierté sauvage) mais sa faiblesse est Aricie, ce en quoi diffère la version de Racine et celle d'Euridipe → il est la véritable vertu, fidèle envers Aricie, respectueux de son père et de ses règles, maitre de soi , il ne dénonce pas Phèdre. Il aime Aricie de tout son cœur, lui est fidèle en tout, mais la encore une fois la présence de Thésée se fait sentir, et il préfère passer son amour sous silence plutôt que de s'opposer au héros. C'est cette autorité si grande qui le poussera a garder le silence et à ne pas se défendre des fausses accusation portée sur lui (celle d'oeunone). Il fuira plutôt que d'affronter son père, et cette fuite et cette soumission qui causera sa mort. En aimant Aricie, il se rend semblable a Phèdre, coupable d'un amour → tirade II 4

Aricie représente une autre sorte de pureté, de fragilité. Jeune fille tendre, desespérée de sa disgrâce et de son enfermement. elle se laisse aller a l'amour qu'elle a pour Hippolyte et prévoit de s'enfuir et de se marier avec lui . Par opposition a Phèdre, qui vit dans la faute et le remord, son amour et juste, et jamais elle ne le remet en question → elle triomphe de sa rivale. La mort d'Hippolyte laisse une jeune fille brisée en en deuil, mais derrière ces aspecte de fragilité elle représente aussi une certaine fierté, celle de sa famille, Phèdre la jalouse et Thésée la voit comme une menace. Le personnage inspire la pitié, elle décrit ses souffrance et sa pénible situation. La fin de la pièce la laisse désespérée, et elle devient officiellement la fille de Thésée. Le personnage semble l'un des plus simple, mais il se révèle en fait bien compliqué : si on la considère d’un autre point de vue l’aspect de jeune fille pure et amoureuse peut paraitre compromis. Elle aime en effet Hippolyte d’un amour fidèle, mais ce pendant elle parle de lui comme un cœur a conquérir, elle retire une grande fierté d’avoir atteint cet homme impossible a toucher « l’impossible Hippolyte », (II 1),en retire une certaine gloire: « j’aime, je l’avouerai, cet orgueil généreux, qui n’a jamais fléchi sous le joug amoureux » elle se rend méritant d'avoir su attraper ce cœur, en devient même vaniteuse, et compare son amour au désarmement d'un héros qui semblait invincible. Elle compare Hippolyte a hercule . »mais de faire fléchir un courage inflexible, de porter la douleur dans une âme insensible, d’enchainer un captif de ses fers étonné, contre un joug qui lui pait vainement mutiné, c’est la ce que je veux, c’est la ce qui m’irrite. Hercule a désarmer coutait moins qu’Hippolyte, et vaincu plus souvent, et plus tôt surmonté, préparait moins de gloire aux yeux qui l’on dompté ». sa passion pour Hippolyte semble autant découler de l’amour naturel et de « sa beauté, sa grâce tant vantée » que de l’attrait que présente ce cœur défendu (par l’interdiction de Thésée) et de la gloire qu’elle a a assouvir cet homme qui a toujours résisté a l’amour et aux femmes.

Oenone est une figure simple, elle est toute entière dévouée à sa maitresse, Phèdre, et c'est cela qui la pousse a compromettre Hippolyte afin de préserver la reine. Elle représente aussi la part sombre du caractère de Phèdre, c'est elle qui la pousse à avouer son amour même si il est honteux et incestueux. Ce sont ses conseil qui font céder Phèdre a la bassesse et aux mensonges et qui accélère la tragédie.

Phèdre, personnage principal et héroïne éponyme, et de toute les figures la plus complexe de toute, a la fois coupable et innocente, pathétique et fière. Les différents aspecte de son caractère seront repris plus tard.

la généalogie est ici présente, pesante :

Hippolyte est tout d'abord le fils de Thésée : homme exceptionnel, héros acclamé par le peuple, triomphant du Minotaure, assurant la paix à son royaume, juste, fier et courageux, Hippolyte cherche sans arrêt à se rendre digne de cette parenté, a se rapprocher de l'idéal viril que représente son père. Thésée est aussi un homme à femme, qui vole de conquête en conquête, séduisant même la fière Antiope, farouche amazone et mère d'Hippolyte. C'est ce point en particulier qui provoque le refus total d'Hippolyte de céder aux douceurs de l'amour et de résister aux attraits de la gente féminine, en opposition au libertinage de son père qu'il juge indigne. Thésée représente donc pour lui à la fois la figure parfaite du héros vers laquelle il tend perpétuellement mais aussi la bassesse des Hommes, la séduction et la futilité des sentiments amoureux qu'il trouve dénués d'intérêt. Hippolyte ne veut pas seulement égaler son père, il veut le dépasser et atteindre une sorte de perfection presque divine, qui n'est pas soumise aux lois de l'amour.(voir acte I scène 1 ) (((+ opposition finale d'Hippolyte qui aime Aricie)))IV 2))))

Phèdre, elle aussi, est soumise à une double généalogie qui influe sur elle tout au long de la pièce. Pasiphaé, sa mère, est la fille du soleil, Apollon : représentation de la lumière et de la gaieté, Pasiphaé est cependant un monstre pour l'amour répugnant qui l'a poussé à s'accoupler avec un taureau et à en avoir un enfant, le Minotaure. C'est cette faute qui jette la malédiction sur ses deux filles, Ariane qui finis abandonnée sur une ile déserte par Thésée et Phèdre condamné à un honteux amour. Dans la pièce Phèdre est d'ailleurs soumise au regard du soleil, son puissant grand père, qu'elle évite et duquel elle cherche à se dissimuler par honte de sa propre impureté. Elle l'évoque d'ailleurs dans l'acte I scène 3, le premier ou elle apparaît : ''Noble et brillant auteur d'une triste famille,/Toi, dont ma mère osait se vanter d'être fille,/Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois,/Soleil, je te viens voir pour la dernière fois''. Le père de Phèdre, Minos, est quand à lui juge aux enfers, il incarne la loi, la justice, et un écho à l'héroïsme de Thésée : Phèdre est terrifiée l'idée d'être présenté à son père à l'entrée des enfers et de devoir lui avouer ses horrible fautes, tremblante à l'idée de le décevoir, d'être châtié de la main de son propre père et de lui imposer de nouveaux déshonneur, lui qui déjà a souffert de l'amour maudit de sa femme. Avant même de mourir, elle plaide sa cause et implore son pardon : ''Ah ! Combien frémira son ombre épouvantée'', ''que diras-tu mon père, à ce spectacle horrible?/Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible/Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau/ Toi-même de ton sang devenir le bourreau/ Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille.'' Par son père elle descend aussi de Jupiter, roi des dieux, maître de l'Olympe. Ainsi elle se sent indigne de sa faute devant ses nobles ancêtres, ce qui ajoute encore à sa culpabilité ''de ce sacré soleil dont je suis descendue?/ J'ai pour aïeul le père et le maitre des dieux/ Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux''

Aricie enfin est la ''femme maudite''. Ses demi frères, les Pallantines, ont jadis tenté de prendre le pouvoir et se sont faits tués par Thésée. Aricie s'est ainsi vu interdite de se marier car ses fils seraient une menace pour le pouvoir. Par ses frères Aricie est donc renié de la société, et Hippolyte en l'aimant commet une faute grave, et désobéis à son père. C'est un enjeux de pouvoir puissant, car Thésée disparu elle même devient prétendante légitime au trône. Tout au long de la pièce on la voit autant sous son rôle de femme que sous celui de la sœur des Pallantides, Hippolyte lui même craint de ''donner des neveux à ses frères'' (I 1 ).

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