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Science, Croyance Et Vérité

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mme (le corps n’est qu’une machine qui obéit à des mécanismes ; par opposition au corps archive ; pur mécanisme) l’autorisant à soumettre le reste de la nature d’éluée de pensés.

* Est vrai ce qui est le résultat d’une démonstration cohérente, malgré quelques paralogismes et limites de cette vérité formelle, ce critère de la cohérence est assez solide.

* Est vrai ce qui correspond à la réalité, à la manière d’une copie par rapport à un modèle. C’est le critère utilisé lorsqu’on prouve (avec une preuve matérielle) et pas seulement démontre ou argumente.

Les deux critères les plus solides sont la cohérence et la correspondance. Critères auxquels la religion et la philosophie touchant au domaine métaphysique donc échappant à toute expérience sensible et donc ne s’appuyant pas sur l’observation et l’expérimentation, ne peuvent pas satisfaire même si le critère de la cohérence (interne/ du discours) s’appliquant à la démonstration peut donc aussi s’appliquer à l’argumentation. Donc, si on associe naturellement science et vérité on oppose tout aussi naturellement et logiquement croyance et science et on peut même penser que ce qui constitue la science c’est le fait de rompre avec la croyance et cela à différents niveaux.

Premièrement, au niveau de l’objet d’étude lui-même la science s’occupe de la matière, du vivant, ou de la matière inanimée. [3 états de l’esprit humain (A.Conte)= le progrès passe par ces 3 étapes].

Si la religion prétend répondre à toutes les questions (pour quoi ? comment ? que m’est-il permis d’espérer ?) et concerne le champ du transcendantal (le Bien/Le Vrai) et du métaphysique aussi bien que ce qui concerne la Phusis, la science ce que Conte appelle l’esprit positif, elle, se contentant de traiter la question du comment et d’en reste au plan de l’immanent (est immanent ce qui est intrinsèques aux choses). Ce que cherche la science se sont les lois effectives (et des effets étant systématiques) invariables des phénomènes et cela par « l’usage bien combiné du résonnement et de l’observation » (dit Conte). L’esprit scientifique c’est l’esprit arrivé à maturité, conscient de ses limites et modeste aussi dans ses ambitions. Cet esprit est, selon Conte, le dernier état de l’esprit qui pourra répondre à notre besoin de connaissance et de vérité.

Deuxièmement, au niveau de la démarche « quand l’esprit se présente à la culture scientifique, il n’est jamais jeune, il est même très vieux, il a l’âge des ses préjugés » (dit Gaston Bachelard) et ses préjugés sont issus de l’opinion de l’expérience première (quotidienne) et de tendances naturelles de l’esprit à généraliser (à substantialiser) par exemple ; ce que Bachelard appelle « obstacle épistémologique ». Faire des sciences c’est en quelque sorte rajeunir en levant tout ces obstacles épistémologiques (qui sont des préjugés dans le fond) qui empêchent le progrès de la science (de la connaissance) par une catharsis (purification) d’ordre intellectuel et aussi affectif. L’idée de Bachelard c’est que ce qui empêche le progrès de la science ce n’est pas la complexité de son réel ni la difficulté à l’observer, ni une insuffisance d’intelligence, mais des croyances contre lesquelles il faut être dans une mobilisation permanente tout au long de la démarche.

Deux exemples d’obstacles épistémologiques :

1er: L’expérience première c’est celle qui fait qu’une observation scientifique n’est pas une observation commune. Si l’observation n’est pas guidée (ciblée) elle ne peut pas vérifier une hypothèse. Elle cherche non pas la variation mais la variété. La variété est ce que la pensé préscientifique récence. Distinction (variété et variation) : la variation s’attache à un phénomène particulier. Il s’agit non pas d’observer l’apparence extérieure de tel ou tel objet, mais au contraire de lui faire subir un certain nombre d’épreuves afin de connaitre les différentes réactions possibles d’un même objet. (Citation d’Alain) » Objectivation des variables et test de leur sensibilité. Elle enrichit la compréhension du concept et prépare la mathématisation de l’expérience . » = c'est-à-dire l’élaboration, la formulation mathématique, la synthèse de tous les éléments constituant le phénomène. Une loi scientifique. Relation entre au moins deux phénomènes. Ainsi la conclusion de Boulanger « les substances les plus cassantes et les plus transparentes sont toujours électriques ». L’expérience première ne permet que d’établir un catalogue sans que pour autant le phénomène étudié ne soit étudié, compris et connu.

2è : La généralisation excessive par une tendance naturelle à rechercher l’unité et de la simplicité. Exemple donné par Alain « le lait caillé » ; le concept explicatif est la coagulation du lait. Le concept de la coagulation a servi d’explication à toute forme de solidification, concept étendu au maximum et c’est souvent dans ce cas que les erreurs les plus grossières sont commises. L’extension bien trop générale d’un concept scientifique peut constituer un obstacle épistémologique. C’est ce que souligne Alain puisque même au terme de la démarche expérimentale, le scientifique s’interdirait de croire à ses propres résultats. C’est par ce qu’il vise la certitude, c'est-à-dire une croyance suffisante objectivement et subjectivement, qu’il s’interdit d’y croire (en attendant toutes conditions).Une croyance suffisante subjectivement mais insuffisante objectivement et c’est d’ailleurs pour cela que la science se caractérise par son ouverture à la critique (à l’interrogation) et par le fait qu’elle ait une aventure collective. Ceci dit comme se fait remarquer NIETZSCH, si la science se définit en s’opposant à la croyance, c’est au nom de certaines croyances : « il n’y a pas de science sans présupposition ».

« Dans la science, les convictions n’ont pas le droit de citer […] cela ne signifie pas que la conviction n’est admissible dans la science que lorsqu’elle cesse d’être conviction. La discipline de l’esprit scientifique ne débuterait-elle pas par le fait de s’interdire dorénavant toutes convictions […] La science elle aussi se fonde sur une croyance, il n’y ait point de science sans présupposition. » Donc la science reposerait sur un ensemble des croyances, qui, si elles étaient ramenées à ce qu’elles sont (à savoir des croyance/présupposition), feraient chanceler l’édifice théorique (de la science).

10.05 (Raison et réel) :

Selon Nietzsch, il y a 3 croyances principales

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