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Service Publics luxe archaique ?

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ue prendra également le sens de communauté d'esprit ou d'idée (république des lettres), dans le sens d'une recherche du bien commun dans un domaine donné.

Le 21 septembre 1792, suite à la proclamation de l'abolition de la royauté, la Première République française est déclarée.

Par la suite, en français, le mot est devenu largement synonyme de démocratie, et s’oppose alors à despotisme ou monarchie.

Trois notions clefs se dégagent donc quand on parle de République : 
Intérêt Général / Intérêt Public / Bien Commun

Sous un angle plus maçonnique : le lien entre la République et la maçonnerie est plus qu’évident, il est même historique, jusqu’au partage de la devise « Liberté, Egalité, Fraternité », que la maçonnerie a emprunté contrairement aux idées reçus à la République et non l’inverse.

L’attachement à la laicité, les valeurs autour de la liberté et de l’égalité notamment, rendent ce lien encore plus fort entre les deux entités, et l’on qualifie souvent la maçonnerie de « laboratoire de la République »

Comment continue t’on de parler de nous franc maçons vis de la République ? Le Point titre le 26 janvier dernier FRANCS-MACONS Les infiltrès FRANC MACONNERIE au cœur de la République Ces francs maçons « défenseur des lumières, cad de la République et ses idéaux, et les maçons seraient à l’origine de la transformation d’un vieux pays jadis conservateur et plus ou moins monarchiste en nation moderne et démocratique… » ; le service public étant une des expression de cette modernité.



Définissons ensuite ce qu’est le Service Public ?

> SERVICE PUBLIC Source Wikipédia

Un service public est une mission générale ou une prestation particulière qui est due par l'État à tous les citoyens appelés usagers.

Les principaux services publics définissent les fonctions de l'État et correspondent aux intitulés des différents ministères : Justice, Santé, Défense, Monnaie, Ponts et chaussées, Éducation, Monuments historiques, Affaires sociales, etc.

C'est un concept sans véritable fondement théorique désignant un service assurant des missions d'intérêt général et dont l'autorité publique assure la mise en œuvre. Cette notion désigne juridiquement l'ensemble des activités, exercé par ou pour le compte de la puissance publique, dans le but de satisfaire une demande sociale considérée comme devant être disponible pour tous.

I. Le service public est il un luxe archaique ?

L'archaïsme désignerait une chose désuète, dépassée.

Le luxe quant à lui définit les dépenses superflues ou déraisonnables. Par extension, le luxe désigne également tous les éléments et pratiques permettant d’accéder à un certain niveau de vie.

En matière de Service Public, nous ne sommes pas dans ce shéma ou cette définition des choses, et tout le monde est aujourd’hui d’accord, et surtout nous francs maçons , sur le fait que les services publics servent à rendre accessibles à tous d'abord l'indispensable, dans un esprit d’égalité et de solidarité ce qui n’a rien de superflu. garantir à chacun les moyens de vivre convenablement, d’avoir accès aux soins, ou d'exercer ses droits (notamment politiques) est le rôle de l'État et non un luxe.

Pour autant des dénonciations de coût budgétaire excessif, de service rendu insuffisant ou inadapté aux besoins réels apparaissent assez régulièrement, et ont certainement nourri le libéralisme et des évolutions institutionnelles depuis la fin du xxe siècle.

Nous avons vu se développer en réponse à ces réactions le principe dit de subsidiarité* et (en France) les lois de décentralisation.

* C'est donc le souci de veiller à ne pas faire à un niveau plus élevé ce qui peut l'être avec plus d'efficacité à une échelle plus faible, c'est-à-dire la recherche du niveau pertinent notamment sur un plan économique de l’action publique.

On peut ajouter qu’il serait plus pertinent sans doute de parler de mission de service public que de service public dans l’absolu.

Nous pouvons relever différentes finalités dans les missions des services publics :

• Un premier type de finalité consiste à satisfaire les besoins sociaux de tous les membres de la collectivité nationale ou locale concernée : personne ne doit être exclu du bénéfice du service en raison de handicaps physiques, économiques ou autres

• D’autres finalités, enfin, sont de nature symbolique. Certains services en réseaux apportent à la cohésion sociale une contribution qui n’est pas d’ordre uniquement matériel

Il est nécessaire que les missions de service public, dans chaque secteur, soient clairement définies et périodiquement actualisées en fonction des évolutions de la demande sociale, des technologies et de l’économie ; c’est la responsabilité des autorités publiques à tous les niveaux de le faire. S’agissant d’exigences essentielles de la vie en société, ce réexamen devrait faire l’objet d’un débat public. Car le risque existe que ces missions soient définies de façon technocratique.

N’est ce pas également une manière d’éviter tout risque d’obsolescence ou d’archaisme ?

II. Le service Public est il une condition sine qua non de la République ?

La question n'est pas comme nous l’avons lu dans les forums consacrés à la question de savoir si, dans le monde moderne, peuvent exister des services publics sans république (ce qui peut arriver), mais de savoir s'il peut exister une république sans services publics ?

Peut-il seulement y avoir un État digne de ce nom sans services publics ?

Sans être dogmatique, on peut avancer qu’un État qui n'est pas au service de ceux qui le composent n'a pas de raison d'être.


Sans services publics, nous assisterions au reigne des plus favorisés, les moins solvables étant exclus de l'accès aux services même indispensables. Quand le service public est celui de la Santé, en particulier, ne pas respecter ce service dans son intégralité est dangeureux.

Un tel système rend impossible la République, qui, dans sa forme moderne, est bâtie sur «l'abolition des privilèges».

Chacun contribue en fonction de ses moyens, et reçoit en fonction de ses besoins. Si les impôts directs sont un devoir, et les impôts indirects pesant aussi lourds sur les pauvres que sur les riches, alors les services publics ne sont pas un luxe, mais bien un droit.

Le lien entre démocratie et services publics existent D'autres rappellent que les services publics existent dans différents systèmes politiques. Ils sont même la base et la vocation de tout État et de tout temps, ou presque. Les services publics, c'est ce qu'on attend de l'État, quel que soit le système politique.

L'idéal démocratique est lié à la volonté d'égalité. La République promet l'égalité des droits. La devise des Républiques française est «. Liberté, Égalité, Fraternité ».

C'est dire l'importance accordée par les Républiques modernes à assurer l'égalité d'accès aux services jugés primordiaux.


Alors comme nous l’annoncions plus en avant quels sont les courants de pensée politique en la matière, à une période charnière ou nous allons changer de Président de la République ?

III Quelle vision ont les deux principales formations poiitiques de notre en matière d’avenir du service public ?

Pour la premiere formation, les Français attendent de la puissance publique et de leurs services publics de nouvelles protections, de nouvelles avancées. Le service public doit répondre à ces aspirations et s’adapter en tenant compte des territoires et des hommes. Des services publics qui se donnent l’égalité réelle pour ligne de mire et garantissent un exercice concret des droits des citoyens.. Il s’agit de conduire une « offensive de civilisation

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