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Transport a Kenitra

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arvenir à des solutions de nature à éradiquer le fléau ou du moins en maîtriser les efforts. De prime abord cet objectif apparaît facile à réaliser et à portée de main. Ce n’est en fait qu’illusion, car une fois abordée de très près la problématique du transport informel laisse transparaître un enchevêtrement de facteurs socio-économiques où un certain nombre de données s’imbriquent. Ceci implique, comme prélude à toute action réparatrice, une représentation de tous les éléments interactifs qui participent au développement de ce phénomène. De même l’analyse est supposée être basée sur une vision où tous les aspects sont pris en compte.

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Mais nous devons avant tout déterminer l’objet de l’étude pour éviter tout amalgame, c’est là une question de terminologie. Le transport informel dont il s’agit ici ne figure pas au sein du secteur informel. Ce dernier comprend les unités aux quelles on « reproche » La non tenue d’une comptabilité conformément à la loi comptable et au système fiscal e n v i g u e u r a u R o y a u m e d u M a r o c Pour distinguer les unités de productions relevant du secteur informel des unités économiques " formelle", la destination retenue se réfère à la non-tenue d'une comptabilité complète. Cette définition est adoptée dans un but de cohérence, au niveau de la délimitation des agents économiques. Le complément de ce secteur est défini par l’ensemble des unités tenant une comptabilité conforme à la réglementation comptable en vigueur. C’est ainsi que toutes les unités non soumises à cette réglementation appartiennent à l ’ a g e n t é c o n o m i q u e « m é n a g e s ( 1 ) » Il découle de ce constat que, ne cadrent point avec ce concept, le problème que nous nous proposons de disséquer se prête plus aisément à se définir comme «transport Informel non reconnu » il est d’autant anarchique qu’il est dépourvu d’identité et ne repose sur aucun référentiel et vu sous cet angle il est passible d’éradication étant un moyen illégal.

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Partant de ce constat, c’est une recherche d’une adéquation qu’il sied d’opérer. En ce sens, et en posant le problème dans son contexte général, c’est une quête de solution à la quelle adhérent toutes les parties concernées par ce type de transport, sujet à caution, qu’il s’agit de satisfaire. Car il se trouve que le transport informel en question n’arrange pas seulement les affaires de ses pratiquants en constituant pour eux une source de revenu, mais rend service également à ses usagers qui l’adoptent par défaut d’autres moyens ou pour d’autres commodités. Ainsi on conviendra que le transport appelons-le désormais clandestin, en prenant d’énormes proportions ne faites que combler un vide durement ressenti. C’est donc en tant que phénomène incontournable e x i g e a n t d e s i n v e s t i g a t i o n s s u r l e t a s Et une étude sérieuse que Se pose le problème de ce transport. Il est juste de mentionner, par ailleurs, que tout en constituant un problème en soi il n’empêche qu’il répond à un besoin. En effet les quartiers dits populaires et les zones périphériques souffrent de déficit en moyens de transport en commun lesquels même lorsqu’ils existent ne pallient pas à l’attente, à la surcharge et à la cherté.

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Une recherche de solution ne doit pas exclure les transporteurs clandestins qui n’ont de cesse de payer la dîme nécessaire pour pouvoir exercer leur activité illégale. A défaut de payer ce tribut à l’intérieur comme à l’extérieur de la zone urbaine, nul doute qu’il ne pourront n u l l e m e n t f a i r e d e r a c o l a g e . En guise de récapitulation il s’agit d’apporter des réponses satisfaisantes à des questions du genre : Le transport clandestin est - il un besoin social ? Serait-il un moyen pour combler la lacune qui sevit au niveau du transport collectif interurbain et périphérique ? Ou bien n’estil qu’un fléau qui perturbe la fonction du transport et fait fi de la sécurité de la circulation sans toutefois avoir un rôle essentiel ?

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1 - Détermination de l’objet de l’étude

Si par secteur informel on entend les unités ne tenant pas de comptabilité conforme à la loi, il serait plus convenable de définir l’objet de notre étude comme étant un transport informel : NON RECONNU

Non imposable

Non réglementé

Clandestin

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2-/ Aperçu sur la ville de Kénitra Kénitra est une ville relativement récente. Elle à été fondée à l’époque du protectorat Français ce qui explique qu’au début elle portait le nom « Lyautey ». Mais depuis le temps Kénitra à connu un énorme développement démographique et architectural l’un expliquant l’autre, les deux ayant pour cause la situation stratégique exceptionnelle du site. Ce dernier surplombant la plaine du Gharb. Actuellement, Kénitra est la capitale de la région du gharb-Bni Hssain. Elle consiste également un trait d’union liant le Nord au Midi, et ce depuis l ère protectorat où son port jouait un rôle très important ayant été l’unique port fluvial dans toute l’Afrique. Tous ces facteurs ont favorisé l’extension de Kénitra et ont fait que cette ville, à l’instar des autres villes récentes, soit une destination privilégiée pour la migration. Elle est devenue une grande agglomération est continue à attirer surtoutdu Garb voisin qui a essuyé des crues successives. Cet exode massif a contribué au développement de la ville de Kénitra à l’élargissement de son périmètre urbain, mais aussi il a été à l’origine de l’apparition et la floraison de quartier populaire est l’agglomération disparate c o n s t i t u é e d e b i d o n v i l l e s .

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Il était nécessaire, dans ces conditions que des moyens de transports publics fasse leur apparition pour relier les quartiers éloignes entre eux et ce faisant, permettre à leurs habitant des d é p l a c e m e n t s i n c o n t o u r n a b l e s . En effet, en 1962 à été fondé une première société de transport urbain, filière de la société AMA, depuis 1982 la société RAHA a fait son apparition suivie bientôt par d’autre société de transport dont notamment HAKAM BUS, Société générale du transport clandestin ce genre de transport TANGIS BUS etc… Cependant l’existence de toutes ces sociétés de transport urbain n’a pas empêcher le développement en parallèle du transport informel sous la forme des charrettes tirées par des équidés. Celles-ci sans parler des répercussions néfastes qu’elle engendre sur le secteur du transport public, constituent un phénomène chronique qui s’inscrit en faux contre le milieu urbain et surtout au sein d’une ville m o d e r n e d e l ’ i m p o r t a n c e d e K é n i t r a . Mais c’est là aussi est un phénomène dont les causes multiples ayant trait à la réalité socio-économique sont digne méthode est d’une analyse sui permettraient de mettre le doigt sur les(2) d i f f é r e n t s p r o b l é m a t i q u e s g é n é r é e s

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2 - Aperçu sur la ville de Kénitra

-Relativement recente fondée à l’époque du protectoral français

- Ville de Kénitra ou Port (Lyautey)

* Capitale de la region du gharb-cherrada beni hssan * un trait d’union liant le nord au midi * son port jouait un rôle très impotant : c’est unique port fluvial dans toute l’afrique

- Une destination privilégiée pour la migration massif à été à l’origine de l’apparition de * Cet exode

quartiers populaires “ bidonvilles «

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- 400.000 habitants

I - Le transport Urbain à Kénitra

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II - Le transport urbain à Kénitra

- Transport par bus à l’intérieur de la ville - Transport par grands- taxi - Transport par petits- taxi - Transport mixte - Transport scolaire

-Défaillances dans le transport de masses

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Transport par bus à l’intérieur de la ville

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Le transport par bus à l’intérieure de la ville

Le transport urbain par bus à Kénitra s’accentue d’avantage devenant un cauchemar pour la population, et ce après le départ de l ’ u n e d e s s o c i é t é s ( T A N J I S - B U S ) . Kénitra, capitale du Gharb, desservant une population d’environ 400 000 habitants, seules deux sociétés, trop dépassées par le besoin accru, continuent à assurer les services à savoir : El Hana et SGT. Il est à signaler que la société El Hana dispose d’environ 90 engins, et la société SGT de 20 bus. Les adhérents à la société El Hana sont d’environ 6000 élèves et 1000 fonctionnaires. Pour la SGT bénéficiaire d u s

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