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s de l’autre côté la famine et la mauvaise santé emporte des vies dans les faubourgs et dans les villages de ce continent.

Il s’avère que dresser un bilan mitigé de l’Afrique est bien intéressant mais l’intérêt de ce billet n’est pas de se hisser contre l’image de l’Afrique véhiculée dans les medias ni d’embellir un continent dont certaines réalités sont amères, il s’agit de voir si l’unité africaine est la porte de secours après ce demi-siècle « d’autonomie » dont l’image est celle d’un chemin parsemé d’épines empêchant tout parcours paisible vers un eldorado où la misère serait relégué aux archives de livres d’histoire.

Dans ce billet, l’idée de l’unité africaine est le fruit d’une construction historique semé par les défenseurs des jeunes Etats pour lutter contre le néocolonialisme latent et pour ériger une Afrique capable de tenir tête aux puissances mondiales en place et en devenir.

Pour y parvenir, il fallait trouver un consensus d’union, débusquer ou concevoir un élément fédérateur malheureusement cela est une tâche ardue de réunir tant d’âmes et dans quel but ? Eviter les guerres, stabilité politique, pauvreté, avancement médical, ... ? Allez savoir si l’unité pourrait arriver à bout de ces défis.

Alors pourquoi se tourne les pouces sur ces concepts d’identité et d’unité africaine ? Peut-être la question essentielle est dans les concepts choisis ? Le problème de départ serait celui de l’importation de la singularité, de l’unicité provenant des passés historiques européens dont l’emprunte des récits bibliques et monothéistes est sans ambiguïté. D’où on devrait arrêter de parler au singulier car les peuples africains sont étrangers à l’unité politique pure et simple. Les peuples se déchirent, les familles se ramifient, les Etats se disloquent, tout cela est la réalité cristallisée et aggravée par la volonté de fabriquer des identités nationales inexistantes dans le passé. Vu que le mal est fait que faire donc ? Le temps est irréversible, le passé en tout cas, mais le futur peut toujours être guidé par nos décisions présentes.

Il faut cesser de suer pour ériger une identité africaine car ce ressenti d’être africain est partagé par tous les peuples africains, à peu près, mais le danger insurmontable est la rivalité qui persiste entre les identités locales, ethniques, religieuses. C’est là que nait la nécessité de l’unité qui est loin d’une importation d’un concept étranger pour lutter contre les autres puissants mais comme un remède contre les tensions qui rongent la stabilité des pays africains et pour prémunir des déversements de sang.

L’unité vécue en nécessité ne requiert pas une adhésion subjective que demande l’identité mais l’unité s’apprécie en termes d’intérêts. En Téké on dit « Un seul doigt ne lave jamais le visage » pour dire que pour être efficace, les africains devront se coaliser ou tout simplement l’union fait la force. L’unité par intérêts est le chemin à emprunter pour éviter une construction idéologique et symbolique d’une identité ou d’unité politique sans fondements réels. Les valeurs africaines d’ « ubuntu », dont un proverbe dit « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous », devraient nous éclaircir sur les réalités actuelles du continent. Qui peut dire que les interventions belliqueuses en côte d’ivoire et en Libye ne témoignent pas ce que nous sommes tous, des impuissants en manque d’unité pour faire face aux faiseurs d’ordre mondial qui préservent leurs intérêts à n’importe quel prix.

Les régulations sur le libre échange ou plutôt l’asphyxiation des marchés locaux attestent l’aveuglement des élites à réaliser une coalition qui aura des effets bénéfiques pour tous les africains. Quel africain ne rêverait pas un Congo profitant de ces richesses pour se développer ? Aucun car son développement serait la pierre angulaire de la prospérité de tous ses voisins et des autres pays, alors qu’entendons-nous tous pour arrêter l’hémorragie qui inonde l’Est de la RDC, tant qu’on a retroussé les manches ; continuons vers Kano au Nigéria disons ferment stop ; la somalie agonise, en marche ; le Sénégal crie au secours, soyons présents, et partout ailleurs où la faim décime des vies innocentes, où des patriarches ont oubliés que le droit divin n’a plus cour au trône, où la haine ethnique égorge des populations impuissantes, où la maladie ravage

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