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Économie Politique-La Monnaie

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bien pour la circulation des biens que des personnes. La monnaie est à la fois le but immédiat et la condition de sa réalisation. L’échange élargi est conditionné par la monnaie. Adam Smith: “grand roue de la circulation”, la monnaie n’est pas une marchandise. La circulation contient en plus des échanges marchants la mobilité horizontale des sujets économiques. Concrétisation d’un système de besoin qui se realise au sein d’un système marchant.

* La fonction d’équivalent général: catégorie illustrée par Marx qui disait que la monnaie apparaissait relativement tardivement dans l’histoire. Pour Marx la monnaie c’est une marchandise comme une autre mais qui se présente comme équavalente aux autres marchandises et donc c’est avec le développement du système capitaliste que une seule marchandise se transforme en equivalent général. Processus nécessaire qui va aller de l’équivalent particulier à l’équivalent général (or). “La forme equivalent général est une forme de la valeur en général”. Le devenir de la catégorie elle-même dans l’histoire est à distinguer de la catégorie elle-même, indépendamment de Marx. C’est la monnaie qui permet l’échange élargi et pas le contraire. La monnaie est un équivalent général de l’ensemble des besoins que l’on doit satisfaire, et des biens et services que l’on doit acquérir.

* Instrument de réserve: c’est une catégorie elle aussi développée par Aristote, il fait la différence entre la monnaie par instrument de réserve et comme instrument d’accumulation. La monnaie de réserve est celle qui est réservée pour les achats de tous les jours. C’est ce qu’on appelle le dépôt a vu et la monnaie active (liquidité, compte courant, billets de banques que l’on a sur soi). La monnaie de réserve a une fonction économique très importante parce qu’elle permet l’achat en continu mais elle va aussi permettre d’assurer l’existence de stock de biens, ainsi que la disponibilité des services. Les stocks de biens sont a la fois la contre partie et le résultat de cette réserve. L’offre globale est en lien direct avec le pouvoir d’achat. Si le pouvoir d’achat vient a disparaitre avec la monnaie que la capacité de l’offre disparait avec.

* Instrument d’accumulation: C’est une fonction complexe parce qu’elle implique 2 dimensions différentes qui correspondent à 2 phases de l’État de l’univers social: - accumulation simple,

- accumulation élargie.

L’accumulation simple thésorisation: accumuler des reserves pour soi même. Elle survient dans un individualisme marginal (société pré-capitaliste, holiste).

C’est avec le développement du passage de la communauté a la société, que l’on va passer à la capitalisation. Apparition de deux éléments: épargne et crédit. La rareté de la monnaie entraine la reduction de la monnaie et terme on aboutit à la pénurie générale à terme. Ce sont dans des pays protestants, notamment la Hollande que l’on va avoir la lever en 1er du prêt a intérêt mais aussi avec l’Abea Corpus Act le 27 mai 1679. C’est a date de naissance du capitalisme moderne avec l’abeas corpus. Le capitalisme est lié à la démocratie car il apparait suite à une revolution. On va constater le développement de l’échange élargi ou capitalisme.

* Instrument d’épargne: lien direct d’application de l’abeas corpus. L’épargne va devenir la condition 1ère de l’accumulation élargie et donc de la croissance économique. Les banques vont être autorisées à émettre du papier monnaie gagé sur leur réserve d’or. Périodes de flux et de reflux de l’or, certaines ou les épargnants auront confiance dans le système capitaliste et metre leur or dans la banque, et certaines ou ils reprendront leur or. La thésorisation et l’épargne vont se manifester en rapport antagonique et l’indicateur de cette relation contradictoire est le taux d’intérêt de l’épargne. L’épargne est la condition de l’investissement.

* Instrument de crédit: Les banques quand elles rentrent en concurrence cherchent a augmenter leurs dépots. John Lock dit que le crédit se manifeste comme un multiplicateur de la base monnétaire. Le crédit c’est la manifestation de la vitesse de circulation de la monnaie. Cette vitesse est le rapport inverse au loyer de l’argent. Ce qui menace directement le développement d’une économie capitaliste c’est l’économie de rente. Le taux de crédit est l’instrument du niveau d’efficacité de la monnaie. La monnaie est un instrument d’investissement et de consummation. Accumulation simple dans le capitalisme s’accomplie dans l’accumulation élargie. Il ne peut pas y avoir de capitalisme sans crédit.

* La monnaie comme instrument de compte et de comptabilité: Quantité déterminée de monnaie. C’est Luc Pocioli qui va inventer la comptabilité en 1494, on comptabilise la monnaie elle-même et non pas des services. La monnaie en comptabilité devient l’objet d’elle-même.

II. Valeur monnétaire et valeur éthique

La manifestation de la moralité objective: droit, le politique et l’économie. La monnaie est une des plus haute manifestation de la moralité objective car c’est elle qui établit un système de besoin qui assure l’universalité des besoins matériels de l’homme. L’État doit d’abord choisir un étalon qui est viable et universellement reconnu. Un État peut créer une monnaie, voir en changer et dans les cas les plus critiques l’abolir. La monnaie est une phénomène légal.

L’or est l’étalon le plus reconnu mais aussi l’argent. Le système qui a le plus prévalu est l’étalon or bimétallique. 2 systèmes:

* Étalon or,

* Les États émettent de facon discressionnaire du papier monnaie.

La monnaie est une manifestation de la justice corrective. Son but éthique est d’assurer la proportionnalité dans l’échange. La monnaie permet de mettre sur un pied d’égalité des objets différents. C’est cette identité monnétaire des biens qui va pouvoir les render échangeable. Les biens lorsqu’ils se rapportent a la monnaie deviennent des objets ramenés à une proportion, ils cessent d’être des simples valeurs d’usage. La proportionnalité dans l’échange c’est une reduction des choses à une proportion monnétaire. C’est la monnaie qui permet le marché, et c’est le marché qui va donner la possibilité de l’échange proportionnel. Il faut que les sujets de l’échange soient dans une pratique de l’égalité pour que la proportionnalité soit appliquée. Les sujets de l’échange doivent connaitre les indicateurs du marché. Aristote considérait donc que la monnaie est un instrument de la justice corrective et dit dans l’éthique a Nicomaque que la monnaie est une union en diagonale.

La monnaie a donc une dimension rationnelle et cette dimension se manifeste a 2 niveaux: instrument dont la rationnalité est en puissance (va dépendre de l’État) et c’est un instrument rationnelle parce qu’elle est produite de la raison qui va se manifester en tant que substance dans la moralité objective.

Pour Aristote, la monnaie est un instrument de la monnaie corrective alors que pour Marx elle perverti les hommes.

III. La valeur de la monnaie

Qu’est ce qui détermine la valeur d’une monnaie? Comment cette valeur se détermine? Comment se détermine la valeur des bien?

La valeur d’une monnaie peut fluctuer, jusqu’à la 2ème partie du XXème siècle, cet instrument n’empêche pas d’avoir plusieurs fonctions et notamment ne mettent pas en cause sa capacité de monnaie de réserve. Pour résoudre le problème de la determination de la valeur de la monnaie, on va voir s’affronter 3 grands corpus théoriques: - John Locke et la théorie quantitative,

- Ricardo / Marx et la théorie inflationniste,

- Friedman et la théorie monétariste.

* La théorie part de la thèse Ricardienne sur la valeur travail. Quand Ricardo la formule pour la 1ère fois, il pensait qu’elle était universelle et en faisait une théorie englobante. Sauf que Malthus va la critiquer. Marx lui va la reprendre telle qu’elle sans tenir compte de la critique de Malthus. Marx va répendre la 1ère théorie de Ricardo. Pour Marx la théorie de la valeur travail explique le valeur de la monnaie. C’est le temps de travail nécessaire à la production qui va produire la valeur de la monnaie.

La théorie inflationniste explique les variations de la valeur de la monnaie uniquement à partir du rapport global entre offre et demande des biens et des services. On l’appelle théorie inflationniste car si on l’adopte, il y a inflation si la demande est supérieure a l’offre et deflation dans le cas inverse. Cette thèse considère que les variations de la valeur de la monnaie c’est les variation des l’offre et la demande dans les biens et les services. Si la demande est supérieure a l’offre on aurait trop de monnaie pour trop peu de bien. Et inversement (peu de monnaie en circulation et peu de biens). Ca implique que la sur abondance et la rareté de la monnaie vont être sécrétées par le marché. C’est quand il y a crise de sur production qu’on a inflation.

* Locke les as exposés dans 2 textes fondammentaux

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