Alary

t est plus claire et le corps ne se détache pas du cercle, dans l'image du bas le corps blanc se détache des rayons noirs), l'énergie qui se dégage du corps (celui du haut est brisé et attaché, celui du bas est déposé), le cercle du haut est une roue sur laquelle on fixe un corps pour le torturer, le cercle du bas est en fait un halo de lumière sur lequel se détache une croix gammée ; croix gammée sur laquelle est posée un corps .

2. Pourquoi l'artiste a-t-il rapproché ces deux parties ? D'après cette image, que pense l'artiste du nazisme ? 2 points

Il y a une ressemblance visuelle mais aussi sémantique entre ces deux images : l'homme mort posé sur une croix gammée est une victime du nazisme. L'artiste veut montrer sa ressemblance avec le condamné à mort du moyen-âge, exposé sur une roue. Il veut montrer que le nazisme est un mouvement politique sadique et dépassé qui utilise des pratiques révolues et condamnables comme la torture. Il fait référence aux camps de concentration qui torturent les prisonniers en les affamant, les séparant de leur famille, les dépouillant de leurs biens, de leurs noms, de leur dignité, en les réduisant à l'esclavage, en les faisant tuer leur semblables et enterrer leurs cadavres.

3. Quelle réaction est censée provoquer cette œuvre sur le spectateur allemand de 1934 ? 1 point

Cette œuvre est censée inspirer la pitié envers les victimes et l'horreur envers le régime nazi.

4. A quelle figure chrétienne martyrisée et crucifiée vous fait penser ce personnage sur la croix gammée ? Justifiez votre réponse. 3 points

Cette image fait référence à l'image de Jésus crucifié sur la croix par les romains. Dans l'imagerie chrétienne, Jésus est représenté presque nu, les bras en croix, la tête penchée, les pieds joints. Cela rapproche les victimes du nazisme de Jésus, qui meurent pour leurs idées, sans avoir commis de crime.

« Vive L’Allemagne »

C’est une affiche des années 1930 faite pour le parti nazi et pour le peuple allemand dans le but qu’Hitler soit élu aux élections présidentielles le 13 mars 1932. Hitler cherche à prendre le pouvoir pour mettre en place une dictature nazie. L’Allemagne est en crise depuis 1929 il veut se faire passer pour le sauveur.

Sur cette affiche, nous pouvons voir Hitler au centre, des nazis en arrière plan, des drapeaux avec la croix gammée, un aigle en haut et un fleuve au font à droite.

Au premier plan on peut voir Hitler qui tient dans sa main un drapeau rouge avec la croix gammée qui symbolise le parti nazi, l’antisémitisme et le racisme. Hitler porte une chemise marron qui est l’uniforme SA. (SA : Section d’assaut, organisation paramilitaire du parti nazis jusqu’en 1933. Les SA jouèrent un rôle important dans l'accès au pouvoir d'Adolf Hitler.)

Hitler a le regard droit et sévère, il a également le poing gauche serré sur le cœur. Ces éléments et le fait qu’il soit seul au premier plan montre sa volonté de devenir le seul et unique dirigeant.

Les nazis présentés sur cette affiche suivent Hitler, nous pouvons voir que chacun d'entre eux lève le bras droit, nous pouvons en déduire une parole "Heil Hitler" en hommage au Führer. Les nazis sont dessinés par milliers pour montrer l'influence massive d'Hitler, ils sont petits ce qui montre la supériorité de leur chef.

Le fleuve au fond à gauche représente l’Allemagne. En haut de l'affiche nous pouvons voir l'aigle qui symbolise tout comme la croix gammée le parti nazi. On voit que l'aigle vole dans un rayon de lumière tandis qu'autour de lui tout est sombre. Nous pouvons considérer l'aigle comme une protection divine envers les nazis. Nous pouvons imaginer que le ciel noir représente la République, soit le mal ; et la lumière, le bien, la dictature d'Hitler

Cette œuvre est une affiche de propagande qui met Hitler en valeur. Elle s’adresse au peuple pour faire naître un sentiment de crainte de respect.

GUERNICA

Auteur : Pablo Picasso (1881-1973)

Date de réalisation : 1937

Technique employée : Huile sur toile

Courant artistique : Le cubisme : est un mouvement artistique qui s'est développé de 1907 à 1914 à l'initiative des peintres Georges Braque et Pablo Picasso, en parallèle avec le Groupe de Puteaux (également connu sous l’appellation Section d’Or). Après la Première Guerre mondiale, le mouvement s'essouffle, avant de s'éteindre vers les années 1920.

Dimensions : 351x782 cm, soit plus de 27m²

Lieu de conservation : musée Reina Sofia, Madrid

Type d’œuvre : Peinture

Domaine artistique : « Arts du visuel »

Pablo Picasso

Picasso est un peintre espagnol, fondateur du cubisme, lié au mouvement surréaliste, il a incarné toutes les avant-gardes et les innovations de la peinture moderne et est considéré comme l'un des plus grands artistes du 20e siècle.

Pablo Ruiz Picasso, né à Málaga, Espagne, le 25 octobre 1881 et mort le 8 avril 1973 à Mougins, France, est un peintre, dessinateur et sculpteur espagnol[1] ayant passé l'essentiel de sa vie en France.

Artiste utilisant tous les supports pour son travail, il est considéré comme le fondateur du cubisme avec Georges Braque et un compagnon d'art du surréalisme. Il est l'un des plus importants artistes du XXe siècle, tant par ses apports techniques et formels que par ses prises de positions politiques. Il a produit 50 000 œuvres dont environ 8 000 tableaux.

Contexte historique

En 1937, l’Espagne est en pleine période de guerre civile, déclenchée par les nationalistes de Franco contre la République Espagnole. L’Allemagne nazie décide alors de prêter main forte aux insurgés franquistes pour aider à la mise en place d’un régime politique ami mais aussi pour tester les nouveaux bombardiers produits par l’industrie de guerre allemande. Le 26 avril, jour de marché, la ville de Guernica est détruite par l’aviation allemande au service de Franco. Pour la première fois dans l’histoire militaire, une agglomération civile est entièrement rasée sous un déluge de bombes au phosphore. On dénombre 1654 morts et 889 blessés sur une population de 7000 habitants.

Pourquoi ? Pour qui ?

Bouleversé par ce meurtre de masse, Picasso réalise dans les semaines qui suivent la célèbre toile considérée comme son chef-d’œuvre et l'un des sommets de la peinture du XXe siècle. La toile est peinte pour répondre à une commande du Gouvernement Républicain Espagnol. Elle est présentée au pavillon de l’Espagne de l’Exposition Internationale de Paris de 1937. Elle avait pour thème : « Les arts et techniques appliqués à la vie moderne ».

La composition

La division en trois parties du tableau rappelle les œuvres triptyques, technique où l’œuvre est réalisée sur un support composé de trois panneaux, dont les deux volets extérieurs peuvent se replier sur le panneau central.

Tout d'abord, au centre du tableau, la lampe. Cette lampe domine la scène. Elle a la forme d'un œil ce qui peut représenter l'œil du peintre qui souhaite montrer sa perception de l'événement. Elle peut signifier la lueur d'espoir malgré la tragédie de ce bombardement.

Le taureau à gauche est l'incarnation de la brutalité, de l'obscurité dans la corrida. Dans ce tableau, il représente les Nationalistes dans cette guerre.

Le cheval, quant à lui, incarne la victime innocente de cette corrida. Les différentes figures de l'animal traduisent la terreur, la douleur. Ce cheval représente le peuple opprimé et les Républicains.

La colombe symbolise la paix. Or ici, elle se situe entre le taureau et le cheval et on peut remarquer qu'elle s'efface dans l'obscurité ce qui signifie que la paix est impossible entre les deux parties, qui s'opposent dans cette guerre, les Républicains et les Nationalistes.

Le fantôme tient dans sa main une bougie. Il montre l'indignation de la communauté internationale qui veut faire la lumière sur ce qui vient de se passer.

La fleur, en bas au centre, symbolise la fragilité, la vie et l'espérance.

La mère à gauche, celle-ci a le sein dénudé et tient un enfant mort dans ses bras. Nous pouvons constater que ses yeux ont la forme de larmes ce qui accentue le désespoir. Ce symbole montre que la maternité est impossible, ainsi que le désespoir des paysans opprimés dans cette guerre.

Le soldat, on le voit l'épée brisée. Il montre la détermination, la valeur, la lutte jusqu'à la mort. Il symbolise l'impossibilité de continuer la lutte, l'inégalité des armes, il est les Républicains. En effet, les républicains n'avaient pas les moyens militaires que possédaient les nationalistes.

La femme qui boîte se situe en bas à droite. Sa blessure à la jambe l'empêche