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Analyse De Pratique, Pansement Sterile

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- Ulcère variqueux

- Sciatique acouphène depuis 2000 suite à une chute - Canal carpien

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Soin à réaliser (quoi ?)

Pansement stérile avec ablation d’agrafes sur une cicatrice suite à la pose d’une prothèse totale de genou droit, c’est la première fois que je réalise ce soin seulement vu lors d’un atelier à l’IFSI avant la période du stage. Il sera effectué sous l’observation d’une IDE.

Où ?

Le soin sera réalisé dans la chambre de la patiente, sur son lit.

Quand ?

Le soin est réalisé le 16 Février 2012, c'est-à-dire à J15 de l’intervention chirurgicale comme établi par le protocole.

Réalisation du soin (comment et pourquoi?)

• Je vérifie la prescription médicale : parce qu’il s’agit de ma responsabilité propre étant donné que je vais pratiquer le soin. Elle comprend :

o Date d'ablation.

o Le fait d’ôter intégralement les agrafes ou seulement leur moitié.

• Je prépare le matériel nécessaire au soin dans la salle de décontamination qui contient l’ensemble des éléments. Je place l’ensemble de ceux-ci sur un chariot décontaminé au Surfanios (risque infectieux).

Le Matériel nécessaire est le suivant :

o Ote-agrafes

o Gants non stériles à usage unique.

o Compresses stériles.

o Pansement.

o Produits pour l’antisepsie :

 Savon antiseptique (Bétadine scrub). On utilise de préférence la Bétadine scrub, au moment où le patient ne fait pas d’allergie à l’iode.

 Sérum physiologique.

 Antiseptique dermique (Bétadine dermique).

o Protection papier absorbante à usage unique.

o Sac à élimination des déchets papier et matériel non contaminé.

o Sac à élimination des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI).

o Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants.

o Désinfectant de surface et chiffonnette.

o Nécessaire à l'hygiène des mains.

o Set à pansement comprenant deux pinces dont une à clamper, un champ stérile, un gant stérile, dix compresses stériles dont cinq en boule, l’étui servira à la déposer les produits antiseptiques dans compartiment prévus à cet effet.

• Je préviens le patient du soin, je lui explique le processus, le préviens que c’est un acte non douloureux mais qu’il peut ressentir un léger tiraillement ou picotement. Le patient a notamment été prévenu que j’étais stagiaire de la formation infirmière (consentement éclairé du patient).

• J’installe confortablement le patient sur son lit (ergonomie).

• J’effectue un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique (risque infectieux).

• J’installe le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des emballages (risque infectieux).

o Installation sur une surface propre et désinfectée au préalable.

o Installer les poubelles de tri des déchets au pied du lit du patient.

o Respecter le triangle d'hygiène, de sécurité et d'ergonomie : Propre (matériel) – Patient – Sale (poubelles).

• J’ouvre aseptiquement le set à pansement, je place le champ stérile sur le plateau placé sur le chariot. Je rempli les compartiments de l’étui avec le savon antiseptique (mettre un peu de sérum ou eau sur le savon antiseptique afin de le diluer), le sérum physiologique, l’antiseptique dermique. Ainsi, j’ouvre les éléments de soin avant de commencer à aller au patient afin de raccourcir le temps passé avec la plaie laissée à l’air (risque infectieux).

• J’effectue un traitement hygiénique des mains par frictions avec le S.H.A. A faire avant de mettre les gants en latex pour éviter la macération et donc le risque infectieux accru.

• Je mets les gants non stériles. En effet, le gant stérile présent dans le set n’est pas utilisé. L’infirmière lui préfère une paire de gants en latex non stérile ; néanmoins, la plaie ne peut être touchée à aucun moment avec ces gants, cela demande une dextérité supplémentaire pour moi.

• J’ôte le pansement et le jette dans le sac à déchets contaminés ; j’ôte les gants et les jette en conservant une bonne distance du sac D.A.S.R.I (risque infectieux, hygiène).

• J’observe l'aspect de la cicatrice, le nombre d'agrafes, les agrafes à enlever (observation des signes cliniques) je fais le commentaire de ce que j’observe pour informer l’infirmière qui m’évalue et surtout le patient qui doit être informé de l’évolution de son état. La plaie étant propre et non inflammatoire, je continue le soin sans ajustement ou changement du protocole. Ces informations seront consignées dans le classeur des pansements qui est détaché du dossier de soin (pour transmission).

• J’effectue un traitement hygiénique des mains par frictions avec le S.H.A (risque infectieux).

• Je m’apprête à pratiquer une antisepsie de la peau en 4 temps pour assurer une bonne stérilité du soin et valider une réfection du pansement selon le protocole:

o Procéder toujours de façon à aller d'une zone nettoyée donc propre vers une zone moins propre : aller de l'extérieur vers l'intérieur = faire un côté, l'autre côté et terminer par la plaie.

o Ne jamais repasser à un même endroit.

o Utiliser une compresse par passage puis la jeter dans le sac à déchets contaminés.

o Respecter le temps de contact de l'antiseptique.

 Nettoyer avec le savon antiseptique (Bétadine scrub). Celle-ci doit mousser et donc pour se faire, on pratique un mouvement rotatoire dit « en escargot » qui permet de ne pas passer deux fois au même endroit. Cette action mécanique est censée remplacer le temps d’action de 3 minutes qui est préconisé.

 Rincer avec le sérum physiologique ou l'eau stérile.

 Sécher avec des compresses stériles sèches.

 Appliquer l'antiseptique dermique.

• Je préviens le patient de la suite du soin puis j’ouvre l’ôte-agrafes et la glisse sous l’agrafe. Je referme doucement la pince, ce qui fait plier l’agrafe en son milieu et je relève les griffes hors de la peau. J’observe les réactions du patient et lui demande de me donner son ressenti, s’il a mal ou pas (afin de me faire une expérience sur la sensation du patient qui sera profitable au patient suivant que je pourrais informer).

• Il est préférable de mobiliser les agrafes avant de les ôter pour évaluer la qualité de la cicatrisation.

• Je dépose au fur et à mesure les agrafes sur une compresse sèche, posée sur le papier bleu posé à côté sur le lit, sous le patient pour protéger le lit d’éventuelles coulées de produits antiseptiques ou de liquides organiques (hygiène).

• Je pratique une seconde antisepsie de la peau avec l'antiseptique dermique (risque infectieux).

• Je Mets un pansement sur la cicatrice (pour éviter une infection), l'écoulement de la plaie et l'irritation avec les vêtements (bien-être et confort).

• Je place les différents éléments ayant servi au soin dans leur contenant respectif, le conteneur à O.P.T. recevra les agrafes et l’ôte-agrafe. Les autres éléments ayant servi au soin et souillé de liquides organiques iront dans le sac DASRI.

• J’effectue un traitement hygiénique des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique.

• Je prends congé du patient, j’enlève la lumière de présence en chambre.

• Je me rends directement dans le local de décontamination pour éliminer les déchets contaminés et désinfecter

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