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Analyse Pest

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fondements d’une discussion politique sérieuse.

3.

les sciences économiques

En effet, l'histoire des sciences économiques est caractérisée par la succession de différentes théories ou courants, partant de la marxiste à la monétaire en passant par la classique, néo-classique... Le progrès en science économique résulte soit d’une analyse de l’apparition d’un phénomène nouveau, soit d’une remise en cause de l’analyse d’un phénomène déjà existant. Les théories sont cependant toujours plus ou moins liées à une idéologie, et donc biaisées. L'observation la plus sommaire de la vie économique sous les divers régimes existant aujourd'hui reconnaît une juxtaposition d'individus très nombreux qui agissent avec une certaine autonomie, mais à l'intérieur d'un cadre institutionnel complexe organisant les interdépendances entre eux. En tant que science positive, c'est à dire explicative, l'économie doit donc analyser les comportements d'agents jouissant d'une certaine liberté mais soumis à des contraintes que la nature et les institutions leur imposent. Elle doit étudier les conséquences qu'ont ces comportements individuels sur l'état qui se réalisera dans la collectivité. En tant que science normative, l'économie doit s'interroger sur la meilleure manière d'organiser la production, la distribution et la consommation. Elle doit nous fournir les moyens conceptuels permettant un jugement sur les avantages comparés des diverses formes d'organisation. Dans sa double recherche explicative et normative, notre science a été amenée à attribuer un rôle central aux prix qui président aux échanges de biens entre agents. Ces prix reflètent pour les individus, de manière plus ou moins exacte, la rareté sociale des produits qu'il achète et qu'il vend. Toutefois, c'est vrai que l’économie touche l’homme tous les jours, mais ses approches sont discutées en tant que science.Les critères de scientificité en économie sont difficiles à trouver car sur de nombreux points l’économie ne fonctionne pas comme une science (grandes fractures idéologiques, écoles rivales) mais, malgré ces réserves, il est indispensable de les recenser. Ce qu'il est convenu d'appeler la "science économique" se donne pour objet et objectif l'élucidation de la logique d'allocation rationnelle des ressources disponibles, que cela concerne un individu, une organisation, un Etat, etc. La démarche est par conséquent déductive. La démarche déductive est fonciérement holiste: elle implique en effet la référence à des concepts présentés comme universels, dont la signification est acceptée par la communauté ou le courant de référence. Normalement, l’objet de l’économie concerne l’étude de la création (de la production) et de la répartition des richesses, c’est-à-dire des biens et services. De ce point de vue, l’économie est bien une science humaine, car les biens et services (des tonnes d’acier, des quantités de voiture…) n’existent qu’en tant que produits d’une activité humaine d’une part, et que signes de certains rapports sociaux d’autre part. C’est pourquoi ARISTOTE distinguait la chrématistique, ou science de l’accumulation aveugle et indéfinie de richesses ;de l’économique, ou science de l’acquisition de richesse en vue

du bien de la communauté domestique.

II.

Gestion :

1. Origine et définition

Le mot « Gestion » vient du nom latin gestio : action de gérer, exécution, issu du verbe gerere : exécuter, accomplir ; au départ pour le compte d'autrui, d'où le gérant d'affaires qui est un mandataire. « La gestion est l'une des sciences de l'action. C'est l'utilisation des méthodes et des résultats des sciences pour conduire les organisations, c'est à dire pour les rapprocher de leurs objectifs. L'idée nouvelle est de transposer à la conduite des organisations humaines ce qui a déjà réussi pour les techniques de l'ingénieur et la fabrication des objets matériels. » Pierre Lassègue Il existe, bien entendu, plusieurs écoles de Gestion ; on peut cependant dégager un certain nombre de caractères qui leur sont communs : – la gestion part de la description et de l'analyse des faits. Son attitude est systématiquement expérimentale ; il faut écarter les a priori, s'informer des faits et s'incliner devant les faits . Pas de gestion à l'aveugle, pas d'application passive d'une recette miracle. – La gestion s'appuie sur la prévision. Le couple prévision-contrôle est inséparable. L'entreprise cherche à prévoir l'évolution spontanée de l'environnement ; elle cherche à établir la chronique de ses activités, elle cherche à prévoir les conséquences futures de ses choix et de ses décisions.

2. champs d'investigation

Le plus ancien domaine d'application de la gestion était l'entreprise, parce que la sanction sévère du marché exigeait sa conduite attentive et parce que le profit donnait un critére quantitatif d'éfficacité. Par la suite il est apparu que la Gestion posséde un caractère autonome et que ses procédés sont donc transposables et applicables à tout domaine de l'activité et à tout type d'organisation: entreprises, associations, organismes à but non lucratif, services publics. Dans tous les cas, la gestion fournit : – des procédés d'action rationnelle, donc efficace;

– des critéres permettant de controler l'actvité, donc de corriger le fonctionnement de l'organisation et de la ramener dans la direction des objectifs.

3.

les sciences de gestion

La gestion occupe une place mixte et intérmédiaire entre la théorie et la pratique; pour atteindre des objectifs pratiques et qui semblent immédiats, elle fait un détour par la recherche scientifique; il en résulte deux conséquences: – elle est efficace et est capable d'innover, c'est à dire

d'inventer des réponses aux nouvelles questions, alors que les recettes ne conviennet qu'à des cas particuliers, dans une situation donnée et sont rapidement obsolétes. – D'autre part, la gestion est applicable, alors que la théorie ne l'est pas toujours, faute d'information, ou en raison d'un cout, ou d'un délai, ou d'une exigence de compétence excessifs.

Ou bien la gestion est appliquée et efficace, ou bien elle n'est rien du tout. Elle ne peut etre contemplative, mais normative; elle formule des principes, des régles et des interdictions. Les sciences de gestion ont donc pour projet l’étude de systèmes d’acteurs gestionnaires dans leurs différentes dimensions - ayant eux-mêmes des projets. Or la gestion est une activité sociale assez générale : elle n’est pas limitée aux entreprises, administrations ou associations. On peut parler de gestion au niveau individuel, au niveau familial, au niveau multiinstitutionnel. Dans ce dernier cas, comme le montrent, par exemple, les travaux récents d’Aggeri [1996, 1998], la gestion entre dans un domaine qui concerne la nature et l’efficacité des dispositifs de pilotage, d’incitation et de coordination entre les mains de l’Etat dans des domaines aussi divers que le recyclage des déchets industriels ou la politique sociale. Les sciences de gestion se donnent pour objet la recherche des modes opératoires (calculs, comportements) les plus propices à l'augmentation de la performance d'un décideur, ou d'un ensemble systémique

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