Berlusconi

élections en Italie en soutenant son dauphin, Angelino Alfano, secrétaire général du Parti du Peuple de la Liberté.

Les 2/3 des dettes de Italie proviennent d'une accumulation depuis 1980, avant son arrivée au pouvoir. La croissance du pays est quasiment nul depuis une décennie.

Sans la protection de sa fonction, Berlusconi reste donc sous la menace potentiel des juges.

( FREDET, Jean-Gabriel. Le nouvel observateur, 17 novembre 2011, 2454)

La gauche réclamait la démission de Berlusconi mais semblait incapable de faire émerger une personnalité crédible jusqu'à ce que le nom de Mario Monti soit mentionné. Cet ancien commissaire (poste d'ailleurs donné par Berlusconi en 1994) et président de l'université Bocconi n'a pas d'éxperience gouvernemental. Il a pourtant intervenu dès 2004 dans débats politiques contre le Cavaliere. Ou il a par exemple dit que le maintien au pouvoir de Silvio Berlusconi est desormais percu par beaucoup comme une circonstance incompatible avec une activité gouvernemental intense et crédible. Mario Monti a été nommé a la tête du gouvernement Italien le 13 novembre 2011. L'Italie compte sur lui pour calmer les attaques des marchés avec le soutien des capitales étranger. Mais Berlusconi ne compte pas en rester là, en déclarant le jour meme à Francesco Storace, chef du partie de la droite allié du PDL, qu'il est fièr de ce qu'ils ont réussi à faire (…) et éspère qu'ils reprendrons ensemble le chemin du gouvernement.

Dernier gouvernement de Berlusconi :

14 avril 2008 : Le peuple de la liberté (PDL) créé avec Granfianco Fini, et son allié la Ligue du Nord remportent les legislations avec une majorité de 344 siège sur 630

Juillet 2010 : Les tensions avec Fini conduisent celui ci à quitter le PDL avec 32 députés

Décembre 2010 : Après une crise avec Fini,qui réclame sa démission, Berlusconi demande un vote de confiance qu'il gagne avec une majorité de 314 voix

Mai 2011 : la droite sort laminé des municipales

15 juillet- 14 septembre : Le gouvernement remporte deux votes de confiance sur des plans d'austerité

8 novembre : Berlusconi perd la majorité lors d'un vote test et démissione ( Mange ça pute nègre!)

17 ans après son entrée fracassante en politique Berlusconi à quitter le pouvoir le 8 novembre au soir en catimini. L'homme qui a cristallisé pendant près de deux décennies la vie politique italienne, le maitre en communication, patron des 3 principales chaines privés du pays, s'est esquivé loin des caméras. Il a remis sa démission au chef de l'Etat, Giorgio Napolitano, après le vote à la chambre des députés de mesures voulues par l'Europe, ou il a été forcé de constater qu'il n'avait plus la majorité. C'est un soulagement pour l'Italie comme la couverture du quotidien d'opposition Il Fatto le montre « Le cauchemar qui a duré dix sept ans est terminé ». Les Italiens on également celebrer sa chute par des manifestations à Rome et à Milan. Berlusconi a éxigé qur les minisitres soit uniquement des techniciens choisi avec l'accord de son parti (PDL), que ceux ci s'engagent à ne pas se présenter aux futures élections. Et que le programme de Monti soit limité à l'adoption de toutes les mesures promises à la communauté internationale pour freiner les déficits et relancer la croissance. On le soupçonnent de vouloir obtenir les garantis concernant son empire de communication et en matière judiciaire,