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Blockchain

Fiche : Blockchain. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Septembre 2021  •  Fiche  •  1 847 Mots (8 Pages)  •  348 Vues

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Définition

Ce quoi une blockchain ?

Une blockchain : c’est une technologie de stockage et de transmission d’informations qui est sécurisée, transparente et qui fonctionne sans organe centrale de contrôle.

C’est un registre qui contient des informations des donnés de transaction et ses informations vont être groupé en blocs c’est pour cela on l’appelle blockchain. Et ce registre a une particularité, c’est qu’il n’est pas stocké dans un ordinateur centrale, mais détenue par plein d’ordinateur en même temps, le registre va être stocker par un grand nombre de serveurs qu’on appelle les nœuds du réseau. C’est ce qui le rends très difficile à attaquer, si l’un de ces serveurs arrête de fonctionner, Tout les autres continuent à stocker les registres. Mais surtout la blockchain continue de fonctionner sans organe centrale de contrôle ça veut dire qu’il n’existe pas une entité centralisée ; une entreprise ou une personne qui a la main sur le registre, c’est algorithme qui va permettre à tout les utilisateurs de se mettre d’accord de l’état du registre à un temps T.

 En quoi est-elle révolutionnaire ?


L’une des forces de la blockchain est d’être une plateforme décentralisée. La plateforme n’est pas controlée par une entité centrale ou un individu, elle fonctionne sans organe de gestion centralisée et sans organe de contrôle unique.

Ce nouveau système organisationnel est l’inverse de celui déjà existant depuis des lustres qui consiste à avoir une entité qui centralise les échanges et les flux. Effectivement, de nos jours, de nombreuses sociétés s’appuient sur cette organisation et jouissent par là même d’un rôle d’intermédiaire.

La dimension organisationnelle sur laquelle s’appuie la blockchain remet en question l’organisation de ses sociétés puissantes ancrées depuis des décennies dans leur système puisqu’elle se substitue à ces structures qui jouaient le rôle « d’organe central ».

Sur le long terme, on pourrait imaginer qu’il ne soit plus nécessaire de consulter les assureurs, les banquiers ou encore les notaires pour effectuer des transactions.  Nous pourrons nous passer de ces tiers de confiance « traditionnels » puisque la blockchain, grâce à ses algorithmes, répondra à ce besoin.

L’arrivée de la blockchain va profondément bouleverser des secteurs d’activités hégémoniques ancrés dans des pratiques centenaires qui profitent de leur rôle de garant de la confiance en centralisant les échanges. Elle est comme « un coup de pied dans la fourmilière » obligeant de nombreux secteurs d’activités à revoir profondément leur mode organisationnel voire même leur business modèle sur le long terme.

« L’économie du XXIe siècle se caractérise par une verticalité et une centralisation forte des organes dépositaires de la confiance : ces banques sont les tiers de confiance garants du système financier, les assureurs sont les tiers de confiance garants de la gestion collective du risque, l’état est le tiers de confiance garant de la sécurité, du droit et de la monnaie. La technologie blockchain offre la possibilité d’un changement brusque de ce modèle organisationnel grâce à un déplacement des dépositaires de la confiance. »4

HISTOIRE

La première blockchain est apparue en 2008 avec la monnaie numérique bitcoin, développée par un inconnu se présentant sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto. Elle en est l’architecture sous-jacente. Si blockchain et bitcoin ont été construits ensemble, aujourd’hui de nombreux acteurs (entreprises, gouvernements, etc) utilisent la technologie blockchain pour d’autres cas que la monnaie numérique. À l'origine, avec l'apparition de Bitcoin en janvier 2009, la blockchain est publique. Chaque utilisateur peut publiquement vérifier le registre des transactions, et chaque mineur disposant d'une puissance de calcul suffisante peut y ajouter des transactions en échange d'une récompense, ce qui assure la pérennité du système.

Néanmoins, avec le succès de Bitcoin et des premières cryptomonnaies, certains systèmes appelés « blockchains privées » ont commencer à émerger. Celles-ci affectent la transparence et l'absence de permission des blockchains publiques.

Qu'est-ce qu'une blockchain publique ?

Une blockchain publique est une chaîne qui soit à la fois visible et modifiable de manière publique par tous. N'importe qui peut observer le registre, notamment en téléchargeant le logiciel open-source correspondant. De plus, en devenant un nœud du réseau, la personne pourra vérifier l'intégralité des transactions historiques ainsi que les nouvelles transactions entrantes.

De même, n'importe qui peut devenir validateur à condition de dépenser de l'énergie (preuve de travail, minage) ou de posséder des jetons sous séquestre (preuve d'enjeu, forgeage). Cette ouverture permet au système résultant d'être robuste, c'est-à-dire de pouvoir continuer à fonctionner même si l'un des participants quitte le réseau. Tel que l'écrit Satoshi dans le livre blanc de Bitcoin, « les nœuds peuvent quitter et rejoindre le réseau quand bon leur semble. »

Les blockchains publiques font toutes intervenir une crypto-monnaie : il s'agit en effet de systèmes crypto-économiques qui reposent sur la valorisation d'un actif numérique pour pouvoir fonctionner.

Parmi les blockchains publiques on retrouve :

Bitcoin : il s'agit de la première blockchain publique, que ce soit en terme de chronologie ou d'importance.

Ethereum : c'est une plateforme de smart contracts dont les opérations sont stockées sur une blockchain publique validée par

Monero : blockchain publique particulière, puisqu'elle recense des transaction indéchiffrables, si bien que le monero (XMR) est considéré comme une cryptomonnaie anonyme.

Tezos : à l'instar d'Ethereum, Tezos est une plateforme de contrats autonomes. Ce qui la distingue est qu'il s'agit d'une blockchain validée par preuve d'enjeu (liquide), contrairement aux trois blockchains précédemment citées.

EOS : EOS est une blockchain dédiée aux smart contracts validée par preuve d'enjeu déléguée, c'est-à-dire que les validateurs sont sélectionnés en fonction du nombre de jetons EOS qu'ils possèdent et qui leur ont été délégués. Pour assurer des performances élevées, le système n'autorise que 21 producteurs de blocs, ce qui le place à la limite entre blockchain publique et blockchain privée.

Qu'est-ce qu'une blockchain privée ?

Une blockchain privée ou permissionnée est un registre distribué dont le contenu n'est pas disponible publiquement et / ou dont la validation est soumise à des permissions préétablies par une autorité (preuve d'autorité). Pour mieux dire, la lecture et l'écriture de la chaîne peuvent être restreintes : soit seule la lecture est resteinte, soit seule l'écriture est resteinte, soit les deux.

Écriture ouverte

Écriture fermée

Lecture ouverte

Blockchain publique

Blockchain à écriture permissionnée : les nœuds validateurs sont choisis préalablement (preuve d'autorité). Exemple : Ripple.

Lecture fermée

(Cas très rare) Blockchain à lecture permissionnée : les personnes pouvant lire le registre ont besoin d'une autorisation.

Blockchain à lecture et écriture permissionnée : les acteurs pouvant lire le registre et ceux pouvant valider les transactions sont présélectionnés. Exemples : IBM Food Trust, Tradelens.

La blockchain privée est plus adaptée au monde de l'entreprise, qui est bien souvent effrayé par la transparence et par l'absence de permission. Ces systèmes ne nécessitent pas nécessairement de jeton numérique pour fonctionner. La plupart du temps, leurs usages tournent autour de la traçabilité, de la chaîne logistique, de l'identité décentralisée.

Dans les modèles utilisés pour construire des blockchains privées, on retrouve :

  • La suite d'outils Hyperledger, qui met à disposition des moyens de construire sa propre blockchain de manière rapide, dont notamment :
  • Hyperledger Fabric, le framework le plus populaire de la suite.
  • Hyperledger BESU, qui permet de déployer des versions privées d'Ethereum, incluant de la confidentialité, des permissions et un autre modèle de consensus (IBFT).
  • Corda, développé par l'entreprise R3.

De nombreux consortiums d'entreprises ont mis au point leur blockchain privée. Nous pouvons citer :

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