Choux de bruxelles

Stéfany Morissette

Programme de culture en champ

152-REQ-LG
Groupe : 01

Programme de culture du chou de Bruxelles biologique :

Planification de la lutte contre les mauvaises herbes

Travail présenté à : Christine Lavoie

Département de technologie de la production horticole et de l’environnement

Collège Lionel-Groulx
Le 24 avril 2018

Table des matières

La moutarde des champs        3

Conditions idéales :        3

Lutte préventive :        4

Lutte mécanique :        4

Lutte manuelle :        4

Culture intercalaire :        4

Calendrier des interventions :        5

Le souchet comestible        6

Conditions idéales :        6

Lutte préventive :        6

Lutte mécanique :        7

Lutte manuelle :        7

Culture intercalaire :        7

Calendrier des interventions :        7

La renouée liseron        8

Conditions idéales :        8

Lutte préventive :        9

Lutte mécanique :        9

Lutte manuelle :        9

Culture intercalaire :        9

Calendrier des interventions :        9

L’asclépiade de Syrie        10

Conditions idéales :        10

Lutte préventive :        11

Lutte mécanique :        11

Lutte manuelle :        11

Culture intercalaire :        11

Calendrier des interventions :        11

La sétaire géante        12

Conditions idéales :        12

Lutte préventive :        12

Lutte mécanique :        13

Lutte manuelle :        13

Culture intercalaire :        13

Calendrier des interventions :        13

Suggestions :        14

La moutarde des champs

Description de la mauvaise herbe :[pic 1]

Nom : Moutarde des champs

Nom latin : Sinapis arvensis L.

Cycle : annuelle

Plantule : cotylédons larges réniformes et feuilles velues. Plantule à rosette et à feuilles alternes.

Plante adulte : tige dressée, se ramifiant plus haut. Tige entre 30 à 100 cm. La  feuille du haut de la tige dentée et sans pétiole.

Fleurs et fruits : Les fleurs jaunes en forme de croix, qui apparaissent en petits groupes aux extrémités des ramifications. Les fruits sont des siliques mesurant 4,5cm de longueur^[1].

Floraison : mai à juillet

Conditions idéales :

• Elle germe à une température de 21 ºc^[2].
• Une légère couverture de sol avec un temps frais et par la suite un temps chaud et très ensoleiller la fait germer.
• Les graines plus claires germe plus vite que les graines plus foncées.
• La plupart graines émergent de 5cm à 7 cm de sol.
• Des apports azotés et un travail du sol répété augmenteraient la levée de la dormance des graines.
• Tout dépendant de la grosseur du plant, elle peut produire de 40 à 8000 graines.
• Durée de vie de 60 ans, mais en général 6 ans.
• La moutarde est une indicatrice d’un sol qui est compacté avec pH élevé et qui est sans oxygène pour la vie du sol^[3].
• Elle est signe d’un blocage du phosphore et d’un excès en calcium^[4].
• Elle est une plante hôte pour les insectes et maladies des crucifères.
• Elle n’est pas sensible au gel.
• Plus les graines de moutarde sont enfouies en profondeur dans le sol plus qu’elle vit longtemps.
• Si l’on coupe que la floraison cela prendrait 11 à 14 ans avant que la banque de graines de moutarde baisse de 95%^[5].

Lutte préventive :

• Toujours vérifier que les semences soient exemptes de mauvaises herbes.
• Toujours prendre du fumier mûr d’animaux, car les animaux risquent d’avoir consommé des graines de crucifères donc risque d’infestation.
• Faire un faux-semis au début du printemps.
• Faire un travail réduit du sol, car un sol trop qui a été souvent retourné à 15 cm de profondeur favorise la moutarde.
• Améliorer le drainage du sol.

Lutte mécanique :

• Faire un faux-semis au début de printemps avec vibroculteur plusieurs semaines donc pour cultures tardives^[6].
• Au stade cotylédons, passer avec un sarcleur à cage roulante^[7].

Lutte manuelle :

• Le désherbage manuel et le binage sont reconnus pour être le plus efficaces contre la moutarde des champs.

Culture intercalaire : 

• Faire un semis dense de céréales est reconnue pour être très compétitive avec la moutarde^[8].
• Semer du seigle d’automne et blé d’hiver.

Calendrier des interventions :

Le souchet comestible

Description de la mauvaise herbe : [pic 2]

Nom : Souchet comestible

Nom latin : Cyperus esculentus

Cycle : vivace

Plantule : feuille glabre souvent issue d’un tubercule ou d’un rhizome

Rhizomes : bruns pâles ou blancs, de 5 à 20 cm de longueur

Tubercules : ovales de 5 à 15 mm de long d’une couleur brun foncé

Plante adulte : feuilles vert pâle sans poils. Tige triangulaire, dressée, 30 à 70 cm de hauteur en groupe de 3^[9].

Conditions idéales :

• Les tubercules sont vivables 4 ans dans le sol^[10].
• Elle se reproduit par ses graines, ses rhizomes et ses tubercules.
• Elle peut produire jusqu’à 600 tubercules.
• Les tubercules sont présents en profondeur de 30 à 50 cm de sol.
• Les tubercules peuvent rester en dormance au-delà de 6 ans.
• Plante indicatrice d’un sol mal drainé et d’excès d’eau temporaire.^[11]
• Elles sont présentes en grand nombre lorsque le sol est travaillé plusieurs fois dans la saison.
• Elle est sensible au manque de lumière.
• Lorsque l’on coupe rien que les tiges, elle peut se reproduire 3 fois durant la saison.
• Lorsque présence de tubercule vers la fin juillet, la lutte n’est plus efficace.^[12]

Lutte préventive :

• Bien nettoyer les outils et les équipements après chaque utilisation.
• Utiliser du compost mûr.
• Des jeunes plants exempts de mauvaises herbes.
• Travailler les parcelles infestées en dernier.
• Brûler les plants de souchets comestibles.
• Au stade 2 à 5 feuilles, arracher les plants avant la fin du printemps.
• Éviter le travail de sol en profondeur.
• Éviter les équipements comme la herse rotative, la herse à disques et le cultivateur (travail le sol en profondeur).
• Utiliser la herse-étrille vers juin et juillet (le travail répété fera remonter les rhizomes et donc affaiblir les plants mères)^[13].

Lutte mécanique :

• Faire un faux-semis au printemps.
• Sarclage répété 2-4fois entre les rangs durant la saison.
• Déchaumeuse : entraîner les tubercules à la surface pour qu’il sèche.

« Le déchaumage consiste à travailler le sol à faible profondeur tout de suite après la récolte d’une culture. C’est une mesure efficace contre les crucifères annuelles hivernantes en autant qu’il soit suivi d’un hersage superficiel aux deux semaines ou de la couverture rapide du sol par un engrais vert en culture dérobée. Le déchaumage doit être fait à environ cinq cm de profondeur, ou plus profondément si on doit extirper des racines d’autres plantes. »^[14]