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Commentaire Niacurangal

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te loi se verra frappée d'une lourde amende, un chèvre ou un mouton à donner ».

D'une importance capitale, cette fête est considérée comme une bénédiction et une chance pour les femmes mariées qui ont la possibilité d'y prendre part. C’est pourquoi, les femmes bédiks vivant dans les autres régions du Sénégal viennent y participer et se doivent de respecter les règles en vigueur.

Des conditions très strictes régissent le droit à la danse et seules les femmes âgées sont exemptées des obligations liées à la fête, les jeunes filles non encore mariées n’ont pas le droit de danser. Les femmes divorcées sont exclues de la cérémonie. Les veuves, par contre, sont admises d'office.

Il ne suffit donc pas, seulement, d'être femme adulte ou mère pour avoir le droit de danser. La danse du nacurangal doit être faite par une femme légalement mariée, c'est-à-dire que le mariage ait été célébré de façon traditionnelle, que la dot ait été versée et qu'elle ait enfanté.

Après avoir réuni ces conditions, chaque femme doit préparer un grand repas ou fournir une bonne quantité dé bière de mil (ou de vin de palme).

La fête dure 48 heures. Elle commence toujours après la fête de Mérèsh : un jeudi du mois de février à 17 heures et se termine le vendredi à 17 heures.

La fête se prépare longtemps en avance ; les femmes économisent de l’argent en s’investissant dans les activités agricoles et dans d’autres activités pour acheter de nouveaux habits et des parures pour la fête. Les parures sont ainsi portées de la tête au cou. Des colliers, des clochettes, des perles et de belles coiffures rehaussent l’habillement des femmes.

Les femmes des autres villages viennent également participer à la fête. On peur remarquer ainsi quelques petites différences. La ligne de cauris blancs qui va du front à la nuque est symbole de fécondité commun à tous les Bedik mais le piquant de porc-épic dans le nez est propre aux femmes biwol. La jeune femme qui danse pour la première fois porte des deux côtés de la tête, au-dessus de l'oreille, des perles rouges terminées par un anneau.

Les jeunes mariées doivent danser pendant vingt-quatre heures sans interruption et subissent une épreuve d'initiation. Pendant l'épreuve, elles se partagent une dizaine de litres de bière de mil qu'elles boivent rapidement jusqu'à ce que tout soit bu.

Les bédiks ont bien conscience aujourd’hui des enjeux liés à leur culture et leur langue, et du dilemme inhérent à leur sauvegarde: faut-il se replier pour se préserver, ou est-il nécessaire de s’ouvrir au monde extérieur ? …

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