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de Charles à la maison. Le passé simple marque une action brève mais surtout irrémédiable. On a à la fois dans la description, une notation réaliste mais cette notation réaliste est doublée d’une autre explication qui pourrait être le fait que Charles soit guidé par cette lumière pour voir Emma. La négation « n’aperçut point » est un présage. Notation réaliste « des mouches », « se noyant au fond ». Il remarque plus les mouches qu’Emma. Il y a une notation morbide, une atmosphère pesante, un mauvais signe sur leur future relation. L’ouïe et le son servent à le guider. « Cendres froides » : première notation réaliste ; mort. Double sens morbide et négatif. C’est le corps d’Emma qui est mis en valeur. La sueur est le liquide corporel. Dans cette phrase où le personnage est présenté, on remarque la mise en valeur de son corps par la syntaxe : tout d’abord, elle apparait dans la dernière partie. La partie introduite par le « ; » va générer un effet de surprise parce que son attitude et ses vêtements ne correspondent pas au code de l’époque. Ses vêtements sont exprimés par une négation. Gradation dans la transgression avec le terme « sueur, détail réaliste mais c’est aussi une notation sensuelle : le corps d’Emma vit mais par celui de Charles. Pourtant, elle s’acquitte des obligations de politesse selon la mode de la campagne. On passe de l’imparfait au passé simple. Le rythme de la phrase « il refusa… » s’accélère et on a une accumulation rapide de verbes au passé simple. On remarque que Charles est dans une dynamique de refus, de négativité (« refusa »). Rythme ternaire progressif : termes en gradation. « Curaçao » : liqueur bleue. Emma trinque avec Charles : deuxième transgression. La phrase qui présente Emma a deux moments. Un contraste après le « ; » car elle a une activité convenable et transgresse les règles avec ses vêtements et son attitude. Nous avons cinq lignes pour décrire la manière dont boit Emma avec une série de gros plans métonymiques sur les parties de son visage (« lèvres », « cou »).

-1-

Ces différentes parties représentent la femme en entière. Accent sur sa sensualité : importance

de son corps. Métaphore : soif de vivre d’où une insatisfaction chronique à venir. Elle est

vivante. Parataxe (asyndète. Paradoxal : comme une lutte à l’intérieur d’elle. Elle reprend

une attitude convenable. Combat en elle de la pureté et des tentations. Même dans les signes

de ponctuation, ils sont séparés. Il y a un point. Absence de communication. Silence pesant.

Une fois de plus, il la rate, il ne la voit pas, il ne la comprend pas. Il regarde par terre la poussière : 80% de peau mortes. Il ne remarque que des détails morbides. Il entend le cri d’une poule au lieu de la voix d’Emma. Poule : voix, bêtise, notation cruelle. Cela en dit long sur les capacités intellectuelles de Charles. Il est très passif. Emma, de son côté, recherche à nouveau des sensations « se rafraîchissait les joues….grands chenets ». Elle recherche la fraîcheur. Homophonie : paume de ses mains // pomme de fer : rappelle le fruit défendu (Adam et Eve). Jeu de mot, clin d’œil. Elle l’invite à croquer la pomme mais lui ne comprend pas.

Conclusion :

Le récit de cette rencontre entre Charles et Emma est intéressant à plusieurs titres : niveau technique d’écriture car on remarque la subtilité notamment des passages descriptifs, en particulier la transcription des détails réalistes mais aussi des sensations vécues et perçues. On est presque dans l’intimité des personnages. En outre, on trouve des signes prémonitoires qui annoncent la suite et même la fin du roman surtout en ce qui concerne la relation entre Charles et Emma puisque le lecteur ressent le manque de communication : ratage total et de manière tragique, les éléments morbides qui jalonnent le texte : destin d’Emma.

I] La rencontre amoureuse

1) L’image de la femme

• Femme pas vu en premier donc deception

• Femme surprise dans ses occupations donc plus de charme

Naturel de la femme : « n’avait point de fichu « . Precision des details , certaine intimité qui se crée : « on voyait sur ses épaules nues de petites gouttes de sueur »

2) La gaïeté du début de l’amour

• Emma invite Charles : bonne maîtresse de maison (« selon la mode de la campagne ») Cf « elle lui proposa ; elle insista ; lui offrit »

• Emma est enjouée . Cf le champ lexical de la gaïeté de la jeune femme : « en riant ; en riant »

Enfantillage de la jeune femme Cf . « léchait à petits coups le fond du verre » donc légèreté

On peut voir que c’est une scène traditionnelle d’un début de roman d’amour

Toutefois , déjà dans cette première rencontre , il est possible de ressentir une certaine sensualité entre Emma et Charles

II / deux personnages très différents :

A- La réserve de Charles VS la conversation d’Emma :

Charles ne parait pas être tres à l’aise , sonrefus premier du verre offert par Emma.

Ne prend que peu la praole. Ne prend pas d’initiative. Ne « cause « que « de son collége « .

« elle demanda si les bains de mer lui seraient utiles « donc la narration ne precise pas si Charles lui répond.

Emma est celle qui , d’apres la narrateur , parle le plus dans cet extrait.

Perd ces reserves – évoque sa vie , ses connaissance … Cf : énumérations de choses qu’elle lui montre et dont elle parle … : « lui fit voir ; lui parla encore ; même lui montra « .

B- Emma , l’instable rêveuse VS Charles , personnage plutôt plat

Charles personnage passif. Ex : « il la regardait se traîner « . N’exprime aucun rêve.

Emma personnage dont les humeurs changent.

Cf. « tantôt joyeuse

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