Commentaire

ion de ses « admirateurs » après avoir changer de vêtements « Cela me fit résoudre à quitter l’habit persan, et à en endosser un à l’européenne, pour voir s’il resterait encore dans ma physionomie quelque chose d’admirable » lignes 12-13.

Par le récit épistolaire, on obtient un portrait moral de Rica assez varié.

Ensuite nous prouverons que ce texte est structuré de telle sorte à ressembler à un conte. Tout d’abord on retrouve la Situation Initiale propre au conte « lignes 1 à 12 » avec l’utilisation de l’imparfait à plusieurs reprises « arrivai » ligne 1 « voulaient », « sortais » ligne 2 « mettait » ligne 3.

Puis on retrouve l’Élément Déclencheur à la ligne 12 « Cela me fit résoudre à quitter l’habit persan et à en endosser un à l’européenne ».

Il cherche ainsi à savoir ce qu’il « valais réellement » ligne 14, ceci étant son but ou Élément Perturbateur.

Lors de la Situation Finale, il se rend compte que les badauds qui l’admiraient ne se soucient plus de lui « j’entrai tout à coup dans un néant affreux » ligne 16

Ce texte contient une morale que le lecteur découvre par lui-même qui dit qu’il ne faut pas juger par les apparences car elles sont souvent trompeuses.

Ce texte, de par sa structure et de sa morale, est un conte.

Pour finir nous allons découvrir en quoi cet extrait est satyrique.

Nous pouvons démontrer ceci en comparant le Persan regardé au Persan ignoré :

Tout d’abord par le champ lexical du regard « vu » ligne 5,9 « voyait » ligne 3,5,8 sont souvent employé au passif, le Persan regardé subit donc tous les regards tandis que pour le Persan ignoré le champ lexical du regard disparaît, il n'est plus regardé. Il ressent la brutalité du changement « j'entrais tout coup dans un néant affreux » ligne 16.On voit que les Parisiens sont superficiels, ils ne jugent que par l'apparence. Le narrateur et héros de cette lettre XXX, Rica, constate lui-même que « Les habitants de Paris sont d’une curiosité qui va jusqu’à l’extravagance » ligne 1, il emploie une hyperbole pour la fin de cette phrase qui facilite le lecteur a le croire et à garder une idée sur les Parisiens pendant la lecture des explications du Persan. Montesquieu fait le satyre des Parisiens dans cet extrait et plus généralement des français.

Montesquieu caractérise le personnage du Persan grâce au récit épistolaire utilisé dans ce conte satyrique. Ce texte est assez ressemblant à Candide de Voltaire.