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uable à plusieurs facteurs.

Les ménages qui font moins d’enfants à cause

Du prolongement des études scolaires, les situations de chômage, la situation financière sont autant de facteurs qui retardent la conception d’enfant dans les familles. Il y a aussi le fait qu’on pense à assurer

La féminisation du travail

Durant la Seconde Guerre Mondiale (1939- 1945), les hommes étant parti au front, il revenait aux femmes de faire tourner l’économie et de produire par elles même leur moyen de subsistance. Après cet épisode de notre histoire, une vague d’émancipation de la femme traverse tous les continents. Les femmes veulent elles aussi travailler, participer à l’équilibre financier des familles, ne plus dépendre financièrement du mari et briguer des carrières et postes. En 2002, 71% des femmes canadiennes travaillent. Cela entraine forcément une baisse des familles nombreuses, car moins de temps pour s’occuper de beaucoup d’enfants.

Le manque de parité homme- femme

Il existe ce que l’on appelle l’égalité de fait (ce qui est écrit dans les lois) et l’égalité réelle (ce qui se passe vraiment sur le terrain).

Au moment de l’embauche, les employeurs se disent toujours au sujet toujours au sujet des femmes, qu’un jour ou un autre elles devront surement prendre un congé maternité. C’est une pensée présente dans l’esprit de l’employeur. Donc quand dans le couple, l’homme veut un enfant, la femme rétorque souvent on verra plus tard du au besoin d’évoluer dans sa carrière.

De plus à diplôme égal, les disparités salariales sont accentuées même aujourd’hui. Il a été démontré que l’homme gagne toujours plus. En 2008 la répartition moyenne était de 62 600$ pour les hommes contre 44 700$ pour les femmes.

Les conflits sociaux

Les conflits sont un moyen de produire de nouvelles normes. Il y a eu des vagues de mouvements sociaux qui ont eu lieu dans les années 80 à 2000. Ceux-ci ont provoqués des changements dans tous les pays même si ces pays n’étaient pas au cœur de l’action. Ces changements se sont caractérisés par leur dimension morale et culturelle qui engage l’individu en tant qu’être humain. Le système normatif n’est plus le même qu’avant. Le changement de mœurs, à savoir la libre expression de l’orientation sexuelle des gens de nos jours (lesbiennes et gay).

Il y a également l’émancipation des femmes qui amène un autre aspect : les mouvements sociaux des années 70 ont entrainé les lois sur la contraception, les IVG (Interruption volontaire de grossesse), les lois sur l’égalité homme femme, les lois sur la parité homme femme qui ont favorisé de beaucoup.

Une femme qui fait carrière et qui n’a pas d’enfants n’est plus aussi stigmatisée qu’avant. C’est devenu parfaitement normal. Le développement qui a impliquée des changements culturels a eu énormément d’incidence sur le vieillissement de la population.

Le désir de mobilité sociale

La mobilité sociale est le fait de changer de conditions sociales, d’une manière générale le statut social d’un individu. En effet de nos jours, on assiste des changements culturels comme le développement de la rationalité. Les ménages pensent plus à l’amélioration des conditions de vie de leurs enfants et à leur propre condition de vie.

Faire des enfants coutent beaucoup plus cher aujourd’hui qu’avant. Il faut les nourrir, les vêtir, les soigner assurer leur éducation. L’éducation est, de nos jours, primordiale pour qu’un enfant puisse s’assumer dans sa vie adulte sans l’aide de ses parents.

Aussi ils préfèrent faire beaucoup moins d’enfants tout en concentrant tous leurs efforts sur les enfants nés pour leur donner la chance de réussir leur avenir. Le choix des familles résulte des calculs cout - risque et avantage de la poursuite des études.

L’une des stratégies nécessaires à la mobilité sociale est la diminution volontaire de la fécondité.

Un point concernant le changement culturel/ de mentalité, une femme qui n’a pas d’enfant n’est plus regardée et mise en marge de la société comme avant.

Le prolongement des études scolaires

De nos jours, avec les pertes d’emplois, les délocalisations, la précarisation de l’emploi et le fameux progrès technique, peu de places sont laissées à la main d’œuvre non qualifiée. Les diplômes et les études avancées sont de plus en plus nécessaires pour occuper un bon poste et recevoir un bon salaire. Un célèbre sociologue français, Pierre Bourdieu a appelé ce phénomène l’inflation du diplôme.

Le diplôme reste une condition plus que nécessaire à une bonne insertion professionnelle

Aussi les études se font de plus en plus longues, ne permettant souvent pas d’avoir des enfants en avant un certain âge. Tout le monde avoir une « bonne situation» d’abord.

La génération des baby-boomers et la génération qui a suivi celle-ci

Cette promotion est née pendant la période post seconde guerre mondiale, qui va de 1945 jusqu’à 1976 environ. Le taux annuel de naissances pour 1 000 habitants était 27,2 en 1946 au Canada. Il fluctuera entre 27 et 28,5 jusqu’en 1950 puis redescendra lentement. Toutes ces personnes et la génération qui a suivi (appelée génération X) qui va à la retraite en même temps, provoque une vague énorme de personnes qui vont à la retraite en même temps. Cela agrandi de beaucoup la population vieillissante.

Et cette promotion doit être remplacée car elle «vide» si l’on peut s’exprimer ainsi le marché du travail, d’une main d’œuvre qualifiée.

Le vieillissement de la population comme on peut le constater, fait sortir énormément de personnes du système économique actuel. Et cela crée des effets pervers.

Les personnes qui sortent de ce circuit sont des travailleurs pour la plupart qualifiés avec beaucoup d’expérience de travail.

Le système de santé

Il faut comprendre d’abord une chose : le régime de soins de santé au Canada est caractérisé par l’universalité d’accès. Chaque citoyen d’une province a le droit de recevoir les services de santé (soins hospitaliers et médicaux) assurés prévus par le régime d’assurance-santé public à des conditions identiques pour tous.

Les soins de santé fournis aux personnes en visite dans une autre province sont remboursés par le régime d’assurance de la province de résidence. Les Canadiens déménageant dans une autre province continuent d’être couverts par leur province d’origine durant un maximum de trois mois en attendant la prise en charge par la nouvelle province.

On comprend dans ce cas « le pourquoi » des frais de santé qui plombent les finances publiques.

Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les personnes âgées sont une charge pour l’État plus longtemps donc plus lourde. Plus ils avancent en âge, plus ils ont recours aux soins de santé. Nous ne nous plaignons en aucun de ce fait. Cependant, les soins de santé de certaines maladies coutent extrêmes chers, et ces frais sont supportés par personne d’autre que l’État.

Dans un article sorti le 4 Novembre 2011, le journal la Presse canadienne, mentionnait que les dépenses de l’État devraient doubler et passer la barre des 200 milliards en 2012 selon un nouveau rapport de l’institut canadien de l’information sur la santé (ICIS). Ces coûts sont attribuables à la prise en charge des patients, mais également à la formation et au recrutement des médecins, ambulanciers, infirmiers, et autres corps médical (Tout le monde à plus ou moins vu aux informations télévisées que le corps médical actuel est insuffisant pour pallier à la demande).

Donc en plus de la formation il faut compter les hospitalisations, les médicaments, les soins et chirurgies dentaires et chirurgies d’autres sortes, les équipements qu’il faut renouveler ou garder en état. Tout ceci creuse «profond » dans les recettes de l’État.

Les finances de l’État

L’État agit en utilisant des dépenses publiques pour satisfaire les besoins collectifs de la population telles que l’éducation, la santé mais aussi pour assurer sa fonction de protection sociale (Assurance chômage, pension, protection des biens et des personnes (État gendarme) et bien d’autres choses). Et ces dernières années, les dépenses de l’État sont en hausse.

Mais pour financer ses dépenses publiques, l’État opère des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales). Les recettes fiscales constituent l’essentiel des recettes du budget de l’État.

Mais la situation actuelle du Canada mène vers un déficit public. Cela se produit lorsque le solde budgétaire de l’État qui la différence entre les dépenses

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