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Dissertation Français

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aurais dû me la poser avant de commencer,cela aurait été plus logique mais les choses ne se passent pas souvent logiquement, il est sorti de moi comme une chose naturelle,cela m'était peut-être nécessaire. Je me dis qu'il le lira plus tard et cela me suffit. »

Dans ce livre, tu découvriras cette réalité décrit par les yeux d'un petit garçon de 10 ans. Le texte est fort et sincère à l'image d'un petit de 10 ans. Autrement dit, l'homme se souvient mais c'est l'enfant qui raconte, ce qui donne un ton particulièrement frais et juste à cette histoire qui vaut d'être lue. Il y dépeind ses souvenirs d'enfance ...

« Dés que maman n'a plus jugé nécessaire d'avoir mon berceau prés d'elle,nous avons Maurice et moi,partagé la même chambre. Et il s'est toujours produit un étrange phénomène dont j'ignore s'il est réciproque car je n'en ai jamais parlé, sans qu'il ait fait le moindre bruit,sans qu'un claquement d'une latte de parquet m'ait mis en éveil,j'ai toujours «senti» son absence. A chaque fois qu'il descendait boire un verre d'eau,à chaque fois qu'il se glissait hors de son lit pour une raison quelconque j'en ai eu la parfaite conscience. » (Chapitre II)

Puis sa fuite..

« -Eh bien voilà dans, a dit papa,vous êtes parés. Dans la poche de votre musette,celle qui a la fermeture éclair il y a vos sous et un petit papier avec l'adresse exacte d'Henri et d'Albert. Je vais vous donner deux tickets de métro, vous dites au revoir à maman et vous partez.

Elle nous a aidée à enfiler les manches de nos manteaux,à nouer nos cache-nez.Elle a tiré nos chausettes. Sans discontinuer elle souriait et sans discontinuer ses larmes coulaient,je sentis ses joues mouillées contre mon front,ses lèvres aussi,humides et salées.

Papa l'a remise debout et s'est esclaffé,le rire le plus faux que j'aie jamais entendu.

-Mais enfin,s'exclama-t-il,on dirait qu'ils partent pour toujours et que ce sont des nouveaux-nés! Allez,sauvez-vous,à bientôt les enfants.

Un baiser rapide et ses mains nous ont poussés vers l'escalier,la musette pesait à mon bras et Maurice a ouvert la porte sur la nuit?Quant à mes parents,ils étaient restés en haut.J'ai su plus tard,lorsque tout fut fini,que mon père était resté debout,se balançant doucement,les yeux fermés,berçant une douleur immémoriale.

Dans la nuit sans lumière,dans les rues désertes à l'heure où le couvre-feu allait bientôt sonner,nous disparûmes dans les ténèbres.C'en était fait de l'enfance » (Chapitre III)

Ce récit relate surtout l'absurdité de la seconde guerre mondiale, il montre la cruauté des adultes. Ce récit montre à quel point la guerre est un non sens car la guerre tue. Elle tue non seulement des vies mais elle fait pire, elle assassine l'âme, elle assassine l'enfance, elle assassine l'innocence et cela pour la raison banale qu'est le racisme.

« M.Boulier m'a regardé et puis son regard est devenu vide,complètement vide comme si toutes ses pensées s'étaient envolées d'un coup. Lentement il a pris la grande règle sur son bureau et il en a placé l'extrémité sur la carte de France suspendue au mur. Il a montré une ligne qui descendait de Lyon jusqu'en Avignon et il a dit: -Le sillon rhodanien sépare les massifs anciens du Massif Central des montagnes les plus jeunes...La leçon était commencée et j'ai compris que pour moi;l'école était finie.J'ai écrit le résumé,machinalement et à un moment j'ai entendu la sonnerie de la récréation.Zérati m'a poussé du coude.

-Viens,dépêche-toi!

Je suis sorti et me suis retrouvé dans la cour et tout de suite ce fut le tourbillon.

-Youpin! Youpin! Youpin! »(Chapitre III)

Joseph Joffo explique très bien l'indifférence et le mépris qui est né du jour au lendemain envers ces millions de juifs et surtout envers ces enfants qui parfois ne savaient pas eux même ce qu'était un juif. Dans son livre, il raconte tout cela mais sans jamais critiquer les nazis ou le régime de Vichy.

« Je me suis assis. Devant moi,au-dessus du tableau noir,il y avait la tête du Maréchal Pétain.Une belle tête digne avec un képi. En dessous il y avait une phrase suivie de sa signature : « Je tiens mes promesses,même celles des autres. » Je me demandais à qui il avait bien pu promettre de me faire porter une étoile. Ca avançait à quoi? Et pourquoi les autres cherchaient-ils à me dérouiller?» (Chapitre III)

En conclusion toutes les raisons dites me pousse à te faire lire ce livre qui est en fait un témoignage du passé, poignant,émouvant,parfois drôle,parfois triste,mais sincère d'un homme écrivant son enfance après toutes ses années à grandir. Tu liras ce livre, également, si le « côté caché »D'ailleurs

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