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Dissertation S/Es/L 2010 Utopie

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e ce passage. Voltaire nous a conté par l'intermédiaire de Cunégonde un acte charnel, d'une manière très enfantine, ce qui marque le passage dans une atmosphère comique. Ce passage du bois, sert au final à totalement discrédité le si intelligent Pangloss.

Dans le chapitre six, l'humour de Candide est omniprésent. La fiction de ce chapitre est assez funeste : en effet, les sages de Lisbonne réalisent un autodafé. Mais ce chapitre, est aussi plein d'humour. Le chapitre débute par une antiphrase enfermant le chapitre dès la première ligne dans l'ironie. L'antiphrase « un bel autodafé » nous fait sourire : comment un sacrifice pourrait être beau. Ensuite, Voltaire explique que l'université de Coïmbre, a décidé de faire « le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu ». Le mot spectacle, qui indique que la cérémonie n'a aucun but religieux, mais a en réalité un but démagogue. En effet, le « spectacle » ne servira qu'à calmer les populations locales. Le terme « petit feu » est une antithèse, car c'est à une cérémonie horrible, que les habitants vont voir. L'association des termes « spectacles » et « petit feu » provoquent au final un effet comique à la scène : on imagine comme un autodafé pourrait être un spectacle, et comment l'incinération vive de certaines personnes pourraient être un « petit feu ». Il continue en se moquant définitivement des dirigeants, en parlant de l'autodafé comme « le secret infaillible pour empêcher la terre de trembler ». Cette phrase est encrée dans l'ironie, car Voltaire sait que un massacre n'empêchera jamais les séismes. De manière générale, Voltaire se moque dès le début de ce chapitre de la religion. Il montre que les hommes peuvent l'utiliser pour autre chose qu'une noble croyance. Il continue dans le deuxième paragraphe sa critique humoristique de la religion. En effet, Voltaire décrit qui, les sages ont choisi en sacrifice, et ces descriptions sont comiques. Voltaire commence par se moquer d'un « Biscayen convaincu d'avoir épousé sa commère », puis de « deux Portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard ». Dans ces deux descriptions, Voltaire est comique. Les trois victimes ont un point commun : leur emprisonement est dû à la religion. Mais ces raisons sont parfois douteuses, ce qui est profondément comique. Ensuite, Voltaire s'intéresse à quelque chose qui nous parait inutile, et dérisoire. Candide ignore la signification des dessins du « san benito » et de la mitre. Voltaire fait régner dans ce chapitre un certain calme, alors que la situation est alarmante. L'expression « quoique ce ne soit pas la coutume », suite à la pendaison de Pangloss, clôt l'ironie de ce passage de manière forte. Pangloss vient d'être pendu, et l'auteur parle ironique de cette nouvelle torture que les habitants infligent à Pangloss. Ce passage est donc certes humoristique, mais l'ironie n'est pas utilisée uniquement pour faire sourire le lecteur, mais surtout pour effectuer la critique de la religion et de l'autodafé. En effet, ils cherchent des coupables après avoir décidé d'un autodafé, alors que normalement c'est l'inverse.

Enfin, dans le chapitre dix-sept, Voltaire se moque du monde utopique que Candide découvre. Candide arrive en effet dans un monde plein de sensations agréables, remplis d'or et de pierres précieuses. Quand il met pied à terre, il voit des enfants « couverts de brocarts d'or » qui jouent avec « des émeraudes, de l'or, des rubis ». Voltaire se moque de la banalisation des pierres précieuses. Dans quel monde des pierres aussi rares pourraient être utilisées comme des palets par des enfants, nous indique Voltaire. Quand les enfants partent, Candide se dépêche de ramasser les pierres précieuses. La cupidité de Candide et de ses compagnons est montré ici, et cette scène est comique : Candide s'empresse de voler les jouets des enfants. L'or qui est en abondance, nous montre que c'est impossible. Toutes les personnes sont vêtues d'or. Voltaire est ici ironique, et nous indique que c'est impossible. Il se moque donc de Candide et de son désir d'argent. L'abondance du repas, associé à la gratuité est aussi comique. En effet, la viande servie nous est annoncée comme pesant « deux cents livres », accompagnée aussi de « trois cents colibris », le tout « dans des plats d'une espèce de cristal de roche ». Cette abondance nous apparaît comme comique. Jamais dans un monde réel, cette abondance est possible, tant la quantité est énorme. Voltaire fait exprès d'exagérer l'abondance, pour donner lieu à une situation incohérente et inimaginable. L'utopie proposée par Voltaire, nous fait rire, car un tel Eldorado est impensable, mais est aussi là pour montrer qu'elle n'existe pas. Voltaire fait donc la critique de la volonté des hommes à trouver un monde parfait, ne se satisfaisant pas du minimum. Il caricature tout un monde, pour provoquer la stupeur de Candide. De cette stupeur face à l'abondance de ce qui est hors de prix dans son monde, découle l'humour de Voltaire. L'auteur utilise donc d'ironie dans tout le chapitre sept, pour réussir à critiquer.

En conclusion, dans les trois passages, l'ironie est omniprésente. Voltaire, utilise cette ironie à des fins semblables : il critique son monde. Cette ironie, qui compose l'humour de Voltaire, lui permet de réaliser une satyre de sa société, sans devoir la réaliser explicitement.

II – Quels aspects du mal Voltaire fait-il découvrir ? Montrer que la naïveté de Candide contribue à cette découverte

Dès le chapitre premier, Candide est chassé du château où il réside, et entreprend donc un voyage riche en aventures mais surtout en mésaventures. Il va découvrir un monde qu'il ne connaissait que trop peu, et va rencontrer le mal. Sa naïveté va le conduire à certaines réflexions, et il en tirera souvent du positif comme son maître Pangloss lui en a persudé.

Il s‘agit d’abord d'un « mal » au sens physique du terme. Voltaire va confronter son protagoniste crédule au froid et à la faim : Candide est chassé « du paradis terrestre », il s’en va donc sans savoir ou sous la neige et « mourant de faim » car il n’a pas d’argent. C’est la première difficulté à laquelle va être confronté Candide.Ensuite, l’auteur va illustrer le « mal » avec la maladie : Pangloss ayant rejoint Candide en Hollande est contaminé par la vérole.Il est malade, mais aussi affaibli physiquement : « gueux tout couvert de pustules, les yeux morts, le bout du nez rongé… » A Lisbonne, Candide assistera à un tremblement de terre qui dessimera la population, puis à des assinats. Il voit les gens mourir, et perd foi en la vie. Mais sa naïveté le ramène à la joie, il en ressort quelque chose de positif, et trouve une critique fondée sur ça. Mais le tremblement de terre n'est pas le seul mal terrestre, une tempête en mer éclate et cause la mort de Jacques, , un anabaptiste qui lui avait donné à manger et de l'argent.

Mais plus qu'un mal physique, Voltaire subit un mal bien plus douloureux : un “mal moral”.

Dans les premiers chapitre, Candide, l'ingénu, est recruté par l'armée Bulgare, et est témoin d’une guerre qui tourne au carnage entre les Bulgares et les Arabes. Le massacre qui se passe devant lui le choque, et le terrifie. Mais encore une fois, la naïveté de Candide l'emportera, et lui amènera un côté positif à cette expérience horrible qui s'offre à lui. Lorsque Candide se rend chez les Oreillons, c’est cette fois face au cannibalisme, l’anthropophagie des Oreillons que Candide doit faire face. Il

Lorsqu’il se rendra à Buenos-Aires avec la « Vielle » et Cunégonde, le gouverneur de Buenos-Aires tombe amoureux de Cunégonde et contraint Candide à quitter l’amour de son cœur et à s’exiler pour gagner le Paraguay.

Candide et Pangloss sont victime d’un autodafé injuste et insensé puisque les sages de Lisbonne cherchent des coupables après avoir décidé d'un autodafé. Pangloss sera pendu et Candide sera fessé le tout en public.

Ainsi Voltaire, par le biais de l’insouciance et de l’ignorance de son personnage principale : Candide, nous montre le mal présent dans le monde sous toutes ses formes. Souvent Candide pense qu’ailleurs la vie est meilleure et Cacambo lui répond : « Vous voyez que cet hémisphère-ci ne vaut pas mieux que l’autre ». Candide trop naïf est victime de la dure réalité du monde qui l’entoure et subit le mal sous toutes ses formes, car il ne se méfie de rien n’y de personne. Seul l’Eldorado paraît un monde parfait ou le mal n’existe pas, et ou le mal ne s’acharne pas sur Candide.

Nous pouvons aussi affirmer que Candide est un personnage cupide puisque son prénom a donné lieu à un adjectif exprimant la naïveté.

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