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Dom Juan

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, car il ne croit pas en Dieu il se montre impie parcequ'il ne croit qu'au chose réelle, il oppose le scientifique et le religieux. Sganarelle est supersticieux il croit au croyance populaire et religieuse.

Problématique : Qui sortira vainqueur de cette scène qui illustre un aspect de la philosophie libertine ?

I - Un nouveau défi

-> Manifestation théâtrale de l’athéisme.• Cette scène constitue une parenthèse dans l’action. Son mépris du pauvre illustre son irréligiosité et la coupure brusque de la fin montre son sens de l’honneur.-> Un nouveau défi : le sacrilège.• 3 répliques = les 3 tentatives du diable dans le désert pour tenter Jésus ?• Gradation dans l’ordre de jurer : « Que tu veuilles =>jure donc => il faut jurer ».-> Endurcissement au pêché.• Dom Juan se moque du Pauvre.• Dom Juan se passe de dieu.II - Un double affrontement

-> Dom Juan et le pauvre.• Le pauvre caractérise Dieu ; il pose de fausses questions au pauvre pour l’ironiser.• Le pauvre se pose en infériorité pour susciter de la pitié.-> Duel à son désavantage.• Le pauvre résiste à Dom Juan.• Dom Juan donne l’écu au pauvre d’un air supérieur :-> pour échapper au plus vite à la situation qui tourne en sa défaveur-> ou pour remplacer la supériorité de parole qu’il n’a pas eu.-> Dom Juan et Dieu : Dom Juan veut montrer l’inexistence de Dieu par des paroles logiques ; en donnant l’écu au pauvre il fait ce que Dieu n’est pas capable de faire.-> Fonction des affrontements.• Le pauvre a une figure symbolique : il prend la place de Dieu pour lui montrer le droit chemin.• La forêt est le symbole de la perdition.• La parole de Dom Juan est marquée d’inefficacité : préfigure le dénouement final.III - Une scène subversive (qui détruit l’ordre établi)

-> L’attitude ambiguë du pauvre : il représente les croyants et pourtant il prie pour la prospérité.• Attitude ambiguë de Sganarelle : il condamne l’attitude impie de son maître et conseille au pauvre de jurer (pour apaiser la tension) ?• Sens de la scène : quelle condamnation ?-> Molière condamna les faux dévots.-> De la religion bafouée à son tour après le mariageMolière construit son personnage en détruisant par ses paroles et ses actes les valeurs de son siècle. Molière présente l’échec de la parole de Dom Juan. Derrière cette confrontation dramatique, c’est Molière que nous entendons condamner les attitudes religieuses de son temps et esquisser à travers son héros les contours de l’humaniste athée. Molière prépare le 18ème siècle.

Conclusion:

On a une scème qui nous confirme l'athéisme de Dom juan, elle justifie ledenouement, soit il s'amuse, soit il est cruel. Au 17ème siècle le blasphème était puni, on coupé la langue ou on coupé la tête. Le faite qu'il porte secours au voyageur nous montre au fond la noblesse du personnage.

Acte V,2:

Introduction :- situer l'auteur, Molière et l'œuvre : Dom Juan- Lorsque Molière écrit Dom Juan, il vient d'essuyer une première interdiction de Tartuffe en 1664. La cabale menée par les dévots a influencé le dramaturge. Cette tirade permet donc en même temps à Dom Juan de mettre en évidence son système de valeur fondé sur l'hypocrisie et à Molière, à travers cet éloge paradoxal, de lui donner une portée polémique.

I- L'art de la rhétorique de Dom Juan :1- Recours à la tirade :-> permet à Dom Juan de dévoiler son argumentation et de révéler ses véritables sentiments envers la religion et l'hypocrisie.2- Une parole efficace :Emploi du pronom indéfini " on ", pluriel " ils ", métaphores, personnifications et évocations concrètes " ferme la bouche ", " un bouclier "… contribuent à l'efficacité de sa parole=> convaincre S et le spectateur de la justesse de ses idées, de son attitude3- Une démonstration :Emploi de connecteurs logiques => structurent la tirade :

présent de vérité générale

formules sentencieuses " qui en choque un, se les jette tous sur les bras "

question rhétorique

références implicites à la cabale des dévots

=> Accentuer la portée de la démonstrationII- Un éloge paradoxal :1- éloge de l'hypocrisie : (du vice)Mise en relief :- par l'usage de tournures impersonnelles qui simule un discours moral " c'est ainsi qu'il faut profiter… "- par ton appréciatif : hyperboles " meilleurs " " merveilleux "subjonctif " qu'on puisse "2- Exhibition du cynisme : (expressions d'opinions, de sentiments destinés à provoquer)-> Hypocrisie (profondément subversif -> Tartuffe) donne vertu (cf. éloge tabac)

3- Métalangage théâtrale :Le théâtre pour montrer la comédie humaine-> Champ lexical du théâtre : " le pers "…-> Sens original du mot hypocrite" la profession " " un art " " imposture " " grimaces " " grimaciers " " stratagèmes " " sous cet habit "III- La portée polémique de la tirade :1- Critique de l'hypocrisie :- Longue critique de son pouvoir social (1ère partie tirade) et de son immoralité (2ème partie)- Diptyque avec la scène 1 de l'acte V : l'effet précède la cause -> Dom Juan fait fonctionner les signes dévots avant d'en faire l'analyse (a joué au sens propre la comédie et en a montré l'efficacité)=> Véritable pamphlet2- Critique des faux dévots :-> Allusion à la censure explicite (-> prolonge la polémique), et à la cabale contre Tartuffe3- Critique sociale :-> Image cinglante de la société du XVIIème où " tous les vices à la mode passent pour vertu "-> Plaidoyer pour les attitudes éloignées de toute fausseté avilissante et pour son idéal d'authenticité ici évoqué en creux.Conclusion:Ce choix dramaturgique exprime la volonté de Molière de condamner la fausse dévotion, son désir de refonder la soc sur la sincérité et la vertu. En effet, dans un monde où l'on ne peut plus rattacher le signe à une vérité du divin, seule l'éthique humaine peut garantir le bon usage des signes sociaux. C'est là précisément ce que pervertit le " faux dévot " : il sape le fondement social (l'honnêteté) en prêtant aux hommes les faux signes d'une relation avec le divin.

Acte V,5 & 6:

Introduction:

Molière, XVIIe siècle, comédie.

Après Tartufe, Molière publie Dom Juan en 1665 qui met en scène un libre penseur d’une ampleur exceptionnelle.Présenter cet extrait dans lequel Dom Juan rencontre la statue et l’invite à dîner.

I.

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