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Henriette d'Angleterre

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tions ou observations respectivementfausses,blasphématoires,njurieusesà l'Église, i erronées et impies, et les a insérées dans les dernières éditionsdu Nouveau Testamentrépandues par elle. Or, M.le chanoineGAUHE n'en a pas laissé passer une seulesans la réfuter, soit directement, sôit en la mettant en regard de la Yraiedoctrine des siècles chrétiens. »

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HENRRIETTE ÉDITION

D'ANGLETERRE ANNOTÉE PAR

FREDERICGODEFROY delaLittérature l s jusqu'à jours nos Auteur del'Histoire françaiseepuiseXVIeiècle d OUVRAGE PAR COUROHHÉ FRANÇAISE l'ACADÉMIE

PARIS GAUME ET Cie, EDITEURS DE L'ABBAYE,33, RUE 1882 Tous droitsréservés.

GAUMEet Cieéditeurs, 3, rué de l'Abbaye, à Paris.

DICTIONNAIRE

DE OU EXPLICATION

LA

BIBLE

DETOUSLESNOMS ROPRES P OUGÉOGRAPHIQUES HISTORIQUES DE L'AMEN ET DU NOUVEAUESTAMEKT" T PAR E. SPOL de la Bibliothèque nationale. 1 vol. in-18 jésûs 4 fr.

Le but do cet ouvrage est de donner une explication substantielle de tous les noms historiques et géographiques contenus dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Tout en s'efforçant d'être plus complet que ses devanciers quant à la nomenclature, l'auteur se montre très bref en ce qui concerne les noms généralement connus. II insiste de préférence sur les noms peu connus ou omis dans les dictionnaires antérieurs. Pour faciliter les recherches, il a classé les mots d'après leur orthographe vulgaire, et les a toujours fait suivre de leur prononciation hébraïque, aussi fidèlement qu'elle peut être rendue en lettres latines. Il y a ajouté la transcription grecque des Septante et indiqué-avec soin les passages du Livre sacré dans lesquels sont cités les noms faisant l'objet de chacun des articles de ce dictionnaire. On peut affirmer que ces références sont rigoureusement exactes. En un mot, M. Spol s'est efforcé de faire de ce livre un manuel qui, par son peu de volume, soit d'un usage commode et que la modicité de son prix mette à la portée de toutes les personnes ayant des recherches à faire dans les saintes Écritures.

.ETUDE

SUR

L'ORAISON

FUNÈBRÈ-

L'oraison fmnèbre suivant l'heûreusé définition de la Harpe, est une sorte de panégyrique religieux qui a un double objet chez les peuples chrétiens à la. proposer à l'admiration, et lés: talents- ; qui reconnaissance,' à l'émulation,. les vertus ont brille dans :lés premiers rangs de la société; et en même ' temps faire sentir le nêant de toutes les grandeurs de ce monde au: moment où il faut passer dans l'autre !En elle se résument tout à la fois les énseignements de l'histoire, de la politique et de là religion.' Mais ces hommages solennels, oh né la voit pas les distribuer à dé simples particuliérs, et quelquesuns lui ont fait Reproché de ne réserver la forme la plus riche et la plus élevée de l'éloquence démonstrative qu'à 1 louange la des rois et des grands.-Nul blâme ne tomba plus à1'faux;'car. 1 du telle est lai nécessité' impérieuse'et la-destination'morale genre, qui,- pour tempérer.les désirs 'ambitieux et tourner, les âmes Yéïs la pensée des 'seules 'gloire éternelles, doitmettre ' «continuellement en opposition l'éclat et la fragilité* des g'ràndeurs humaines ; et qui doit produire des effets d'autant' plus durables qu'il' s'appuie sur des exemples- plus 1saisissants.''« Là puissance de la mort et l'horreur du tombeau, si frappante quand il s'agit de la mort et du tombeau d'un roi, semblent s'affaiblir dans les rangs inférieurs ; et les coups qui tombent sur de moindres victimes paraissent moins effrayants. L'orateur chétien qui ne déplore pas la perte d'un roi où d'un grand 1

ÉTUDESUR L'ORAISON FUNÈBRE. capitaine, n'a plus le pouvoir d'effrayer l'imagination par ces contrastes de grandeur et de faiblesse, de gloire et de néant... Il est naturel que ceux qui longtemps ont occupé la scène du monde conservent une place dans le souvenir des hommes -, et c'est avec justice que l'oraison funèbre n'a été en général attribuée qu'à la grandeur et à la puissance, puisque c'est ainsi seulement qu'elle présente un intérêt durable '. » L'oraison funèbre, conçue et pratiquée selon son véritable esprit, n'appartient qu'à la religion chrétienne. Mais le discours funèbre proprement dit apparaît dès les temps les plus anciens. Diodore nous apprend que, dans l'ancienne Egypte, les prêtres avaient coutume de prononcer, devant le peuple réuni, l'éloge des monarques défunts. En Grèce, ce genre de discours prend un caractère collectif : il est essentiellement patriotique et social. Les honneurs de l'éloge public furent décernés aux héros de. Marathon, de Salamine et de Platée. Périclès, d'après la harangue; que, lui prête Thucydide, loua les ;premiers Athéniens qui moururent dans la guerre du Péloponnèse.'Lysias fit le panégyrique de ceux qui succombèrent pendant la ligue qu'Athènes, Corinthe et Thèbes: avaient formée contre la; tyrannie Spartiate. Démosthène célébra les,vaincus dé Chéronée ; et quinze ans après, au lendemain de la défaite de son parti, Hypéride, l'ardent et malheureux, adversaire de la domination macédonienne, prononça l'oraison funèbre de Léosthène et des soldats tués dans la guerre Lamiaque. A Rome, l'éloge funèbre n'apparaît plus comme une. récompense publique et suprême accordée À,ceux qui sont, morts pour la;patrie et la liberté. A l'exception de la XIVe Philippique où Cicéron a célébré la fameuse légion de Mars décimée,sous les murs de Modène, dans an combat contre Antoine, il.fut réservé exclusivement aux particuliers, aux personnes de grande naissance et de renom illustre ; il fut le-privilège .des patriciens et ensuite des empe. reurs. Le premier de ces discours funèbres avait été l'éloge de 2 1. Villemain', Essai sur l'Oraison funèbre.

ÉTUDE SUR L'ORAISONFUNÈBRE. 3. Brutus par Vàlériùs Publicola . Appius Claudius prononça celui de son père ; et César celui de sa tante Julie et de sa femme Calpurnie, dans lequel, moins par orgueil de famille que par ambition politique, il faisait remonter l'origine de sa race au sang dès rois et des diëux; Depuis lors le panégyrique n'eut plus d'autre rôle que de flatter les souverains ;' et eux-mêmes ils se mirent en mesure de se louer dans la personne de leurs prédécesseurs: Tibère prononça l'oraison funèbre 'd'Auguste, Caligula celle de Tibère, Néron celle de Claude ; et Marc-Aurèle, dont la tâche était plus relevée, célébra la'vie'd'Antonin; Domitien parla de sa douleur sur la tombe du frère qu'il venait d'assassiner. Avec le christianisme fut réhabilitée et purifiée l'oraison funèbre. Dès le ive siècle, saint Grégoire de Nazianze, saint Grégoire de Nysse, saint Ambroise et saint Jérôme donnèrent à la douleur une admirable expression religieuse. Au moyen âge, saint Bernard fit entendre des plaintes touchantes sur la mort d'un frère chéri, et l'on pourrait citer d'autres sermons de cette longue période,' tel que le' discours de Tévêque d'Auxerre aux funérailles du connétable du Guesclin, dont certains passages n'ont pas encore perdu leur intérêt. Pendant le XVIe siècle, lés oraisons funèbres-abondent ; -mais''presque toutes, où sont-imitées ,trop: visiblement dés harangues antiques, ou sont gâtées par le plus détestable mauvais goût; On,, y voit s'étaler partout le luxe des fausses couleurs, la prétention au bel esprit, et l'incohérence des imagés. Aux orateurs de cette période toute expression paraissait plate des qu'elle était simple. Les uns et les aùtres cherchaient à surprendre plutôt qu'à- persuader, et faisaient Consister là beauté d'une pensée dans sa bizarrerie, la force:d'une preuve dans sa 'nouveauté et dans l'éloignement du sens ' commun, le sublime d'une expression dans la singularité, et souvent dans le ridicule de la métaphore la plus outrée. Encore au commencement du dix-septième siècle les Bosquier, les Velladier, les Jean Guérin, sermorinaires dé l'école de Menot et de

4 ETUDE SUR L'ORAIS0N FUNÈBRE Maillard, avaient,1a vogue; Nombre, de. prédicateurs entassaient encore dans leurs toutes ces éruditions qui faisaient doubter mon ouun recueil de dissertations qu'ils prononcaient, si la pièce était latine! ou française D'autres imitant, la manière

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