Homoparentalité

Les résistances face à l'homoparentalité viennent notamment de théories, par exemple une lecture de la psychanalyse. Toute l'histoire de la famille le montre, les théories dominantes passent et d'autres conceptions, savantes et politiques, du bien-vivre ensemble naissent. » livre François de Singly au quotidien Libération en 2002.

On considère alors comme forme d’homophobie le fait de ne pas accepter l’homoparentalité. C’est ainsi que Daniel Borrillo estime que reléguer l’homosexualité au domaine du privé et que reconnaître les droit familiaux seulement au couple hétérosexuels « relève de l’homophobie. » Il considère alors que l’argument du « droit des enfants à avoir un père et une mère » est « ridicule » vis-à-vis de ce monde dans lequel tant de familles monoparentales sont présentes.

Les opposants affirment alors qu’il y aurait une « supériorité naturelle, biologique,

culturelle et éthique du couple hétérosexuel sur le couple homosexuel » par rapport à l’adoption et au droit du mariage.

De nos jours, aucune étude n’a démontrer le fait qu’un enfant issu d’une famille homoparentale soit moins heureux et ai des difficultés à s’adapter socialement, ce qui contredit alors les opposant à l’homoparentalité. De plus, aucune preuve ne dit que les enfants issus de ces couples deviendraient eux-mêmes homosexuels.

Il existerait actuellement entre 24 000 et 40 000 familles homoparentales et 200 000 à 300 000 enfants concernés par l'homosexualité d'au moins un de leurs parents.