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clave, s’effectuait de la manière suivante : les Européens allaient en navire en Afrique pour échanger leurs marchandises contre des esclaves, ensuite ils revendaient ces esclaves aux Etats-Unis contre des produits spécifiques issus d’exploitations négrières comme le sucre, le café, le coton etc., produits que l’on ne trouvait que dans ce pays.

Toutes ces innovations profitent aux riches bourgeois qui ont considérablement gagné en pouvoir. Ainsi il était fréquent de rencontrer un bourgeois ayant plus de pouvoir et d’influence qu’un noble grâce à ces innovations économiques que les bourgeois ont su mettre à leur profit.

Les avancées dans les Sciences et Technologies

Au 18ème siècle on entre dans le cycle du progrès et de la science.

En effet durant cette période, on assiste à la généralisation d’une attitude scientifique dans la société et à une libération de la recherche et de la réflexion, dénuées de toutes entraves. Les sciences jouent maintenant un rôle très important dans le développement et les progrès de l'humanité.

Ainsi on peut affirmer dans tous les domaines que ce siècle n’est pas un grand siècle de découvertes majeures mais plutôt un approfondissement de celles du siècle précédent qui servent de base aux nouvelles trouvailles.

Par contre, tous ces changements ont des répercutions sur la vie quotidienne des contemporains mais aussi des siècles futurs.

Découvertes en physique

Dans le domaine très vaste de la physique, le siècle des Lumières poursuit la construction sur les bases du 17ème siècle comme par exemple et principalement sur la base de la révolution copernicienne tout en élargissant les horizons à d’autres domaines. On se sert surtout de la physique newtonienne. C’est pour cela que l’on peut affirmer que ce n’est pas un siècle de véritable rupture, mais plutôt d’approfondissement. On étudie moins au général et plus au particulier.

Dans les principaux évènements, on prouve ainsi que l'air n'est pas un corps pur mais plutôt un mélange d'au moins deux gaz : un qui brûle en majorité et un qui ne brûle pas.

Le siècle des lumières rime surtout avec l’étude de l’électricité que l’on finit par comprendre mais que l’on utilisera vraiment qu’au siècle suivant.

En 1733, l'intendant Du Fay, examinant l'attraction et la répulsion de corps électrisés par frottement, distingue une électricité positive et une électricité négative qu’il nommera électricité résineuse et électricité vitreuse c’est la découverte très importante des protons et des électrons.

Dans le même domaine, en 1752, Benjamin Franklin démontre que la foudre est un phénomène dû à l'électricité et invente le paratonnerre pour s'en protéger.

En 1785, Charles de Coulomb présente un deuxième mémoire à l'Académie des sciences, dans lequel il expose la loi selon laquelle les corps chargés électriquement interagissent.

L’électricité va se donner en spectacle au cours de ce siècle et ainsi se démocratiser, voir se vulgariser.

Le peuple s’y intéresse et on instaure même des spectacles qui utilisent des réactions électriques pour émerveiller et étonner. Les réactions électriques connaissent un subit intérêt de la royauté, de la noblesse et de la bourgeoisie qui reproduisent les expériences.

Progressions en astronomie

Dans le domaine de l’astronomie on fait de grandes avancées et de grandes découvertes. En effet, c’est au cours de ce siècle que les preuves en faveur du système héliocentrique de Copernic ont étés finalement apportées pour prouver que Soleil est le centre de nôtre univers et que la terre y tourne autour, contrairement à ce que l’on avançait auparavant avec des théories géocentriques.

En 1741, la papauté autorise l’impression des ouvrages de Galilée devant la preuve qu’il a apporté sur la trajectoire orbitale de la Terre de manière optique et, par la suite sur tous les ouvrages relatifs à l’héliocentrisme en 1757. C’est une grande avancée pour la science car la papauté à la main mise sur la censure et ne lâchait pas de lest jusqu’ici.

Au 18ème siècle, les observations deviennent de plus en plus précises. Les astronomes découvrent avec émerveillement les astéroïdes, les mouvements propres des étoiles et grâce à l’invention de la photographie, ils créent beaucoup plus facilement des cartes des étoiles et des constellations et le catalogue des étoiles et des nébuleuses s’agrandit (nuage de gaz et de poussières interstellaires). Les astronomes, qui sont devenus des astrophysiciens qui analysent la nature des astres, mettent au point le plus grand télescope à miroir métallique de tous les temps.

Puis ils réalisent le premier télescope à miroirs de verre argenté qui permet d’étudier les détails de la surface des corps célestes. Ils arrivent ainsi à mesurer exactement la distance d’une étoile par rapport à la terre. C’est à cette époque qu’ils découvrent Uranus et ses satellites ainsi que tous ceux de Saturne.

Les avancées mathématiques

Dans le domaine des mathématiques, le 18ème siècle n’est pas une période de création mais plutôt une exploitation des bases du 17ème siècle. Ce siècle sert en fait de transition au siècle suivant qui sera plus important au niveau des démarches décisives, il opère une ouverture de perspectives nouvelles.

Durant ce siècle on note l’essor des journaux périodiques qui démocratisent les mathématiques et qui les rendent plus accessibles. En effet au début du siècle, on compte 17 périodiques contenant des articles mathématiques, et 210 à la fin de ce siècle.

Ce siècle est marqué par des grands noms comme celui de l'Allemand Euler (1707-1783), dont l'œuvre, qui s'étend à tous les domaines de la mathématique, culmine au milieu du siècle ou encore d'Alembert (l 177-1783) et Lagrange (1736-1813), tous précurseurs du siècle suivant. On peut aussi mentionner Daniel Bernoulli (1700-1782), Clairaut (1713-1765) et Maclaurin (1698-1746) qui sont eux aussi des grands acteurs de ce siècle.

Le siècle des Lumières est une période de grands succès pour les analystes :

On voit ainsi apparaître le calcul des variations fondé par deux géants du 18ème siècle : le suisse EULER Leonhard (Bâle 1707 - Saint-Pétersbourg 1783) et le français LAGRANGE Joseph Louis (1736-1813).

On fait une avancée dans les séries entières : Les mathématiciens prouvent que les fonctions "élémentaires" peuvent s'exprimer par des séries entières convergentes.

On détermine des règles de calcul des dérivées et des intégrales qui régiront les mathématiques pendant ce siècle et qui entraine donc le début de l'utilisation des dérivées partielles.

On introduit ainsi le théorème de Schwartz.

On développe la théorie générale des intégrales doubles qui étaient apparues à la fin du 17ème siècle grâce au suisse EULER Leonhard (1707 - 1783). Il donne la formule du changement de variables (lorsque l'orientation est conservée) et l'applique pour calculer des volumes et des aires de surfaces courbes. Ce dernier fait aussi prendre forme au calcul différentiel.

On développe une théorie générale suite à l’étude des systèmes d'équations linéaires dont les coefficients sont des fonctions de paramètres variables à partir de 1750 pour donner naissance à la théorie des déterminants.

Plus précisément et chronologiquement :

En 1710 Taylor opère un développement en série d'une fonction utilisant ses dérivées successives.

En 1720 Bernoulli et Euler font l’étude des lignes géodésiques, Euler exprime « sin x » et « cos x » à l'aide des imaginaires et Riccati résout des équations différentielles

En 1730 Clairaut découvre les courbes gauche, Saccheri fait une première tentative de géométrie non euclidienne. (essai de démonstration par l'absurde de l'axiome des parallèles) et Euler les équations aux dérivées partielles. On développe aussi le calcul infinitésimal avec l'anglais TAYLOR Brook (1685-1731) , l'écossais STIRLING James (1692-1770), et le français MOIVRE Abraham DE (1667-1754).

On propose ainsi la formule de Stirling. On étudie les séries trigonométriques. Celles de la forme ∑( an.cos nx + bn.sin nx )font leur apparition.

En 1740 Euler introduit les surfaces à courbure constante ainsi que l’équation des surfaces du second degré tandis que Lambert introduit la trigonométrie sphérique.

S’ensuit une longue période sans grandes avancées jusqu’en 1770 où Monge découvre les équations des surfaces algébriques et Lagrange la relations entre les fonctions symétrique des racines et les coefficients d'une équation algébrique.

En 1780 ce dernier est à l’origine des équations de la droite et du plan et de l’emploi des 3 axes de coordonnées (o, i, j).

En

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